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La 5G dont nous disposons actuellement n'est qu'une partie de ce que proposera à terme cette nouvelle technologie. Les ondes millimétriques (26 GHz) ouvriront de nouvelles perspectives. La 6G ira encore plus loin avec l'usage de « surfaces intelligentes reconfigurables » et un « meilleur suivi de l’utilisateur mobile ».
D’après l’organisme, selon l’intensité du déploiement de cette nouvelle technologie, l’empreinte carbone du numérique pourrait augmenter de 18 à 44,6% à l’horizon 2030. Cette hausse se ferait majoritairement à l’étranger. Une augmentation de la consommation d’électricité sur le territoire est aussi à prévoir
La 5G soulève de nombreuses questions, notamment sur les ondes et la consommation énergétique. Si l’ANFR a récemment fait le point sur le premier sujet, l’Arcep revient sur le second volet avec une analyse prospective jusqu’en 2028. Les premiers effets positifs de la 5G pourraient arriver dès 2023.
Antennes-relais brûlées, câbles coupés… Reporterre publie la carte exclusive des sabotages d’infrastructures numériques en France : 140 actes ont été comptabilisés en deux ans. Ils témoignent d’un refus d’une société numérisée et de l’impuissance des mobilisations citoyennes.
Les dégâts irréversibles causés par l’incendie, début mars 2021, du data center SGB2 d’OVH, le numéro 1 français du cloud computing, n’en finissent pas de provoquer des remous. Le terme de « cataclysme » a même souvent été employé pour qualifier cet accident touchant un secteur d’activité en forte croissance et dont les conséquences sont toujours sensibles.
Dans le cadre de sa vision pour une « décennie numérique » de l'Europe, Bruxelles propose un calendrier pour que toutes les zones habitées du Vieux Continent aient accès à la 5G d'ici dix ans.
Alors que les fournisseurs d’accès et les industriels communiquent déjà sur l’absolue nécessité des futurs objets connectés liés à cette technologie énergivore, plus de 500 scientifiques appellent les citoyens à dire «non» à tous les produits liés de près ou de loin à la 5G et son monde.
Alors que le déploiement de la 5G s'accélère en France, l’agence de sécurité sanitaire vient de rendre un avis sur les risques potentiels sur notre santé.
Le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire publié mardi 20 avril indique que le déploiement de la 5G n’implique pas de « risques nouveaux » pour la santé au vu des données disponibles. L’agence avoue toutefois manquer d’études précises sur certaines bandes de fréquences. Les associations environnementales ne sont pas rassurées.
Le déploiement de la 5G risque d’augmenter « significativement » les émissions de gaz à effet de serre du numérique et la consommation d’électricité en France, selon l’autorité indépendante.
Le Haut conseil pour le climat publie son rapport "Maîtriser l'impact carbone de la 5G", répondant à une saisine du Sénat.
Ce rapport porte sur l’impact d’une nouvelle technologie sur les émissions de gaz à effet de serre et évalue de manière prospective l'impact carbone du déploiement de la 5G en France.
Dans un rapport publié ce 19 décembre, le Haut Conseil pour le climat met en garde contre les effets néfastes sur l'environnement de la prochaine génération de réseau mobile. Il s'agit de la première étude menée en France sur le sujet.
Depuis la rentrée, de nombreux élus écologistes et de gauche réclament un moratoire sur le déploiement de la 5G. Las, aucun maire n’est en mesure d’empêcher l’installation de ce nouveau réseau sur son territoire. Ces prises de positions ont toutefois le mérite de lancer le débat.
Nous refusons le rêve d’Ericsson pour qui la 5G ouvrira à la « smart surveillance » un marché de 47 milliards de dollars d’ici 2026. Nous refusons que la vidéosurveillance puisse représenter le marché le plus important des objets connectés permis par la 5G, estimé à 70% en 2020, puis 32% en 2023. Nous refusons le fantasme sécuritaire dans lequel « l’obtention d’image d’une très haute qualité ouvre la voie à l’analyse intelligente de la vidéo via l’IA ». Nous refusons l’ambition de l’ancien employé de Safran, Cédric O, de procéder au déploiement de la 5G quoi qu’il en coûte.
Tandis que La Quadrature du Net vient de publier sa position commune sur la 5G, nous entamons la publication d’une série de points de vue plus personnels. Suite à sa participation à une journée d’action anti-5G le 19 septembre dernier, Félix Tréguer, membre du collectif, a réagi aux critiques qui s’étaient fait jour sur notre liste de discussion. Nous publions ici une version légèrement remaniée de ce texte partagé le le 24 septembre dernier.
Déployée en France à partir de 2020, la 5G serait, nous dit-on, moins énergivore, ses antennes ne consommant pas en état de veille. Mais pas si simple : son coût environnemental s'annonce en réalité désastreux.
Le secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O, a insisté à plusieurs reprises sur le gain énergétique que représenterait la 5G. Une affirmation exagérée.
Progrès salutaire pour l’économie et les services selon ses partisans, comme Emmanuel Macron. Technologie potentiellement néfaste pour la santé et l’environnement pour ses détracteurs, dont de nombreux maires écologistes. Le débat sur le haut débit s’enflamme.
La demande d’un moratoire faisait partie des 149 mesures proposées que le chef de l’Etat s’était engagé à reprendre.