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Le président brésilien s’oppose aux géants de la high-tech et des réseaux sociaux. Jair Bolsonaro, qui n’avait que peu goûté de voir certaines de ses publications être « modérées » sur les différentes plateformes, a signé un décret pour rendre ce contrôle plus difficile.
Un article paru vendredi 17 juillet dans la revue Science, intitulé The rotten apples of Brazil’s agribusiness (Les fruits pourris de l’agrobusiness brésilien), établit un lien entre de grandes chaînes d’approvisionnement en soja et en viande bovine — les principales exportations agricoles du Brésil — et les activités illégales de déforestation dans les régions de l’Amazonie et du Cerrado.
Le site d’informations indépendant The Intercept a publié des conversations tenues sur la messagerie cryptée Telegram entre des magistrats brésiliens, dont l’ancien juge Sergio Moro devenu ministre de la Justice de l’actuel gouvernement d’extrême droite. Il en ressort que le procureur en charge de l’affaire impliquant l’ancien président de gauche Lula émettait des doutes sur la véracité des éléments qui ont fait condamner et mené Lula en prison, l’empêchant de se représenter. D’autre part, les magistrats auraient manoeuvré pour faire interdire une interview de Lula, quelques semaines avant l’élection présidentielle d’octobre 2018. Les auteurs de ces révélations, qui ont provoqué un séisme au Brésil, sont désormais la cible de nombreuses menaces.
Plusieurs incendies qui consument une partie de l’Amazonie ont été revendiqués par de gros propriétaires terriens brésiliens, en soutien à Bolsonaro et à leur « droit » à détruire la forêt. Une situation facilitée par les attaques contre les défenseurs de l’environnement, encouragées depuis la prise de pouvoir du dirigeant d’extrême-droite. Mais aussi par les clients achetant viandes et soja brésilien, dont la France. Décryptage.
Le président d’extrême droite multiplie les mesures nuisibles envers l’environnement. Alors que le dernier rapport du Giec insiste sur le rôle des forêts et des peuples autochtones contre la crise climatique, le Brésil est un contre-modèle : plus de 2 000 kilomètres carrés de forêt ont été rasés sur le seul mois de juillet.
Le 1er janvier, le nouveau président du Brésil Jair Bolsonaro a officiellement été investi lors d'une cérémonie au Planalto, le palais présidentiel, à Brasilia. Tout juste en poste, il a immédiatement décrété des (...)
Voilà six mois que le Brésil est gouverné par un président d'extrême droite, Jair Bolsonaro. Après avoir libéralisé le port d'armes, il s'attaque aux (...)
Des magistrats anticorruption auraient conspiré pour envoyer en prison l’ex-président, selon des révélations de presse.
Cinq mois après son élection, le discours hostile aux droits humains, qui a marqué toute la carrière du président brésilien, commence à être traduit en mesures concrètes. Ces mesures menacent et bafouent un certains nombres de droits.
D’un côté, Emmanuel Macron reçoit le chef autochtone Raoni et l’assure du soutien de la France pour préserver l’Amazonie. De l’autre, le ministère de l’Économie et des Finances et le grand patronat français accueillent une délégation de ministre, gouverneurs et gros industriels brésiliens pour discuter des « opportunités » économiques offertes par les privatisations et les projets industriels au Brésil et… en Amazonie.
Le journal brésilien Folha de São Paulo a révélé que des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro ont mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages défavorables à son adversaire (Fernando Haddad, du Parti des travailleurs) sur WhatsApp. Problématique, quand on sait que l'application dispose de 120 millions d'utilisateurs dans le pays qui compte 210 millions d'habitants. Une enquête a été ouverte, et l’application a annoncé une série de mesures. Trop tard, sans doute : Jair Bolsonaro a été élu ce dimanche avec 55,13 % des voix.
Le nouveau président brésilien élu ce 28 octobre a multiplié les annonces visant directement l’Amazonie, les défenseurs de l’environnement et les communautés autochtones. Jair Bolsonaro veut la fin des démarcations de terres indigènes et ouvrir de larges zones de forêts à l’exploitation minière et à l’agrobusiness, des secteurs économiques qui ont appuyé sa candidature. Si l’élection de Bolsonaro, et la violence qu’il attise par ses discours, constituent une menace directe pour la vie des communautés locales, l’avenir de l’Amazonie nous concerne tous : l’accélération de sa destruction aura de lourdes conséquences sur l’équilibre climatique de la planète.
Les révélations des failles de sécurité touchant des services en ligne s’accumulent. Et la collecte de nos données fait peser un risque collectif d’envergure.
Le scrutin présidentiel brésilien est un exemple inédit de propagation de « fake news » et de propagande politique sur l’application de messagerie appartenant à Facebook.
Au Brésil, à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro dispose toujours dans les sondages d’une confortable avance (57 %), face à son adversaire de gauche Fernando Haddad (43 %). Mais la campagne électorale devient de plus en plus agressive et invasive : Jair Bolsonaro aurait bénéficié du soutien d'entreprises privées qui auraient financé l'envoi de centaines de milliers de messages de propagande, via la messagerie WhatsApp.
Jair Bolsonaro, le favori de l’élection présidentielle de ce dimanche 28 octobre, souhaite abolir le ministère de l’Environnement du Brésil, exposant ainsi la plus grande forêt tropicale du monde et ses habitants à des bandes criminelles de bûcherons et de mineurs.
Où va le Brésil ? 50 millions d’électeurs y ont soutenu, au premier tour, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro, arrivé largement en tête avec 46 % des voix, dans le cadre d’une campagne marquée par sa violence verbale et la diffusion massive de fausses informations. « Ce n’est pas seulement un vote lié à la désinformation, ni uniquement un vote de colère et de rejet, c’est aussi un vote d’adhésion à un discours ultra-conservateur qui vise à rétablir les hiérarchies sociales », analyse l’historienne Maud Chirio, spécialiste du Brésil, qui entrevoit un avenir sombre pour le pays et les 97 millions de Brésiliens qui n’ont pas voté pour l’extrême-droite. Entretien.
Mi-septembre, un général de l’armée brésilienne évoquait la possibilité d’un nouveau coup d’État, plus de 50 ans après celui qui avait instauré une brutale dictature militaire en 1964. Mais dans un pays bouleversé par une crise politique et institutionnelle profonde, ces appels à l’ordre trouvent un certain écho. À un an des présidentielles, un ancien militaire connu pour ses positions violentes et ultra-conservatrices, Jair Bolsonaro, fait partie des candidats bien placés. Qui est-il, et quels sont ses soutiens ? Bastamag publie la traduction d’un article issu du site d’information indépendant brésilien Agência Pública.
Depuis la destitution de Dilma Rousseff, le Brésil poursuit sa dégringolade et semble s’acheminer inéluctablement vers un régime autoritaire.
"Le Brésil est, depuis des années, en proie à une déforestation massive à cause de la surexploitation de l’homme. Une déforestation qui inquiète, car elle touche la forêt amazonienne, considérée comme le ‘poumon de la Terre’, mais que des entreprises détruisent sans scrupules, que ce soit pour le bois ou pour les ressources qui se trouvent dans les terres qu’elle recouvre. Le gouvernement surveille au mieux, mais il semblerait que leur système soit défaillant."