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"Une nouvelle étude menée en plein champ par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) confirme que les risques des désorientation des abeilles exposées aux insecticides néonicotinoïdes. En outre, l'étude révèle que la proximité des parcelles traitées diminue l'espérance de vie des butineuses. Cependant, les colonies ont été capables de s'adapter à cette surmortalité en modifiant leur stratégie de production de couvain de façon à privilégier le renouvellement des ouvrières."
"« Un bol de soupe d’abeille » : non, il ne s’agit pas du titre d’un nouveau conte pour enfants, mais d’une nouvelle scientifique encourageante. Il semblerait que le secret pour mieux comprendre le mystère du déclin massif des abeilles, et peut-être pour l’inverser, résiderait dans une telle préparation. Explication."
"L’interdiction des néonicotinoïdes – ces pesticides qui contribuent notamment à décimer les abeilles – devient un sujet récurrent à l’Assemblée nationale. Mercredi 24 juin, Delphine Batho, Gérard Bapt et Jean-Paul Chanteguet, trois députés socialistes à la pointe de ce combat, ont poussé un nouveau cri d’alerte à l’occasion d’un forum citoyen réuni à leur initiative."
"C’est un constat que chacun peut faire et qui vaut toutes les études : chose impensable voilà une vingtaine d’années, il est désormais possible de traverser la France tout en conservant le pare-brise de sa voiture presque vierge de toute trace d’insectes. D’autres signes, comme la division par trois de la production française de miel en vingt ans, ne trompent pas."
"Le monde se mobilise pour les abeilles. La Maison Blanche a dévoilé mardi 19 mai un plan d’action national pour sauver les abeilles et autres pollinisateurs en péril. La ministre française de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal, devait faire de même mercredi."
"La Maison Blanche a dévoilé, mardi 19 mai, un plan d'action national pour sauver les abeilles et autres pollinisateurs en péril, qui jouent un rôle clé dans la sécurité alimentaire américaine et pour l'environnement."
"L’université américaine du Maryland a rendu publics, mercredi 13 mai, les résultats de son enquête annuelle sur les mortalités d’abeilles. Les chiffres présentés donnent à voir une catastrophe inédite. Selon les données recueillies, les apiculteurs américains ont perdu en moyenne 42,1 % de leurs colonies entre avril 2014 et avril 2015. Pour la première fois, les mortalités hivernales ont été inférieures aux mortalités intervenues au cours de la saison d’activité des ruches – le printemps et l’été –, une situation décrite comme « inédite et tout à fait exceptionnelle » par l’apidologue Dennis van Engelsdorp, maître de conférences en entomologie à l’université du Maryland et coauteur de l’enquête."
"Aux Etats-Unis, le nombre d'abeilles a une nouvelle fois chuté. Le responsable : le syndrome d'effondrement des colonies, une maladie dont on ne sait presque rien mais qui décime régulièrement des colonies entières de ces insectes."
" Les députés ont voté jeudi 19 mars 2015 l'interdiction de toute une famille d'insecticides réputés toxiques pour les butineuses. "
"L'Assemblée nationale a voté jeudi 19 mars l'interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, en adoptant un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho. Un vote contre l'avis du gouvernement, défavorable à la mesure au motif notamment que « le cadre européen ne permet pas une interdiction stricte », selon la ministre de l'écologie, Ségolène Royal."
"Face à la disparition des abeilles qui frappe depuis le début des années 2000 de nombreuses ruches en Europe et aux Etats-Unis surtout, avec des effondrements de populations de 30 % à 90 % en raison des insecticides ou des parasites, une étude met au jour qu'un des facteurs majeurs de cette hécatombe : les abeilles les plus jeunes se trouvent contraintes de butiner trop précocement pour pallier l'insuffisance en nombre d'insectes adultes, ce qui provoque leur mort. L'organisation sociale des ruches s'en trouverait bouleversée."
"Face à l'hécatombe exceptionnelle d'abeilles l'hiver dernier, deux organisations apicoles ont lancé, mercredi 12 novembre, un appel inédit aux dons d'essaim pour aider les apiculteurs de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales."
"On parle beaucoup du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles mais en faisant toujours référence aux abeilles d’élevages, aux abeilles de ruches. Pourtant les abeilles sauvages sont, elles aussi, touchées par ce phénomène de disparition si inquiétant."
"Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, fruits et légumes, disparaissent massivement dans de nombreuses régions du monde, laissant perplexes les scientifiques qui ne manquent toutefois pas d'arguments puisés notamment dans la pression insoutenable des activités humaines sur l'environnement."
"Une étude scientifique menée conjointement par le Centre Apicole de Recherche et d’Information (CARI) et le Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W) sur les causes du dépérissement de l’abeille mellifère a été publiée ce 21 juillet dans la revue PLOS ONE.
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Cette étude, financée par le Service public de Wallonie dans le cadre du plan Maya, montre une corrélation entre la présence de résidus fongicides dans les ruches et le dépérissement hivernal des colonies. Contrairement aux insecticides, les fongicides, utilisés pour combattre les maladies des plantes, ont toujours été considérés, sur base de la toxicité aiguë, comme peu toxiques voire inoffensifs pour les abeilles. Ces résultats soulèvent de nouvelles interrogations quant aux mécanismes conduisant à ces effets. Par ailleurs, cette étude montre aussi que la probabilité de dépérissement augmente lorsque le paysage autour du rucher est constitué principalement de cultures."
"La Maison Blanche ordonne aux agences fédérales le réexamen des effets que les pesticides peuvent avoir sur les abeilles et autres pollinisateurs."
"L'Union nationale de l'apiculture française (UNAF) organise du 19 au 21 juin la cinquième édition des Apidays. Des rendez-vous sont programmés un peu partout en France. Dégustation de pains d'épices, fabrication de savon au miel, rencontres avec des apiculteurs : tout est bon pour rendre hommage aux butineuses, mais aussi pour alerter sur leur déclin. L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) vient de publier un dossier destiné au grand public qui recense les trois grands responsables de l'effondrement des colonies de butineuses : prédateurs invasifs comme le frelon asiatique ; divers pathogènes, et l'agriculture intensive. Une analyse partagée par l'UNAF comme en témoigne Henri Clément, son porte-parole."
"Plus de 4.500 ruches seraient mortes au cours de l'hiver dans les Pyrénées orientales et l'Ariège."
"La mortalité des ruches dans plusieurs vallées des Pyrénées a atteint un seuil catastrophique. C’est le cas de l’exploitation apicole de Jacques Loubet, en Ariège, dont l’avenir est largement compromis. En cause selon lui, l’accumulation des produits chimiques qui crée des « zones de non droit à l’existence des abeilles ». Avec d’autres apiculteurs, il demande à ses voisins éleveurs de réfléchir à la pertinence des traitements antiparasitaires de leurs troupeaux et à leurs alternatives. « J’en ai assez de me taire ! Quand arrêterons-nous le suicide collectif ? » Témoignage."
"Si certains en doutaient encore, cette nouvelle étude viendra peut-être les convaincre: la mortalité accrue des abeilles serait bel et bien liée à l’utilisation de pesticides, et plus particulièrement de néonicotinoïdes. Le site Io9 rapporte les résultats d’une expérience menée par le biologiste Chensheng Lu, de l’université d’Harvard, publiés dans le Bulletin of insectology."