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Présentés comme des modèles de capture du CO2, les sites de stockage de carbone à Sleipner et Snøhvit, en Norvège, ne se sont pourtant jamais comportés comme prévu, révèle un rapport technique.
"Dans son étude "The window for thermal coal investment is closing" (1) consacrée au marché du charbon et publiée le 24 juillet 2013, Goldman Sachs explique que la rentabilité des investissements dans le charbon ne sera bientôt plus assurée. Trois raisons : les réglementations sur les émissions de CO2, une forte compétition avec le gaz et les énergies renouvelables, et les améliorations en matière d'efficacité énergétique (à la fois côté production et côté consommation). Mais surtout, la banque d'investissement laisse peu d'espoir à ceux qui croiraient encore à la baguette magique de la capture et du stockage du carbone (CSC) pour draper de vert la production d'électricité au charbon, l'une des industries les plus polluantes du monde. "
"Transition énergétique oblige, les procédés de capture et de stockage du carbone (CSC) reviennent dans le débat publique. Le principe est en théorie assez simple. Les technologies de CSC consistent à séparer puis à capter le CO2 lors d'un processus industriel, avant, pendant, ou après la combustion de l'énergie fossile, puis à compresser ce CO2 et à l'enfouir sous terre. Les lieux de stockage sont des puits de pétrole ou de gaz vides, ou d'autres réservoirs géologiques naturels supposés étanches (les aquifères salins profonds, les veines de charbon non-exploitables), vers lesquels le CO2 est acheminé via des gazoducs. Reste que la mathématique de la CSC est terrifiante."