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1,76 million de mètres cubes de déchets radioactifs ont été recensés en 2023, un chiffre amené à croître. De nombreuses incertitudes persistent sur l’avenir de leur gestion.
Près de 1,8 million de mètres cubes de déchets nucléaires ont été recensés en France, un volume encore appelé à augmenter, selon l’inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs
Les déchets hautement toxiques confinés sur le site souterrain de Stocamine, dans le Haut-Rhin, doivent y rester, estime le ministre de la Transition écologique. Christophe Béchu a annoncé le 23 novembre qu’il se pourvoyait en cassation, contestant ainsi la décision des juges du tribunal de Strasbourg du 7 novembre dernier.
Le tribunal administratif de Strasbourg a suspendu l’autorisation de stockage de déchets dangereux à Stocamine en Alsace. Une victoire pour les associations écologistes qui se battent contre ce projet depuis trente ans.
Mercredi 13 janvier, l’Autorité environnementale a livré un avis très critique sur le projet d’enfouissement des déchets nucléaires Cigéo, dans la Meuse. De nombreux aspects — jusqu’au choix du mode de stockage — y sont remis en question. Décryptage.
D’après les informations obtenues par Mediapart et Reporterre, une convention a été signée en 2018 entre la gendarmerie nationale et l’Andra, l’agence chargée de l’enfouissement des déchets nucléaires, dans ce village de la Meuse. Depuis, l’agence a payé des dizaines de millions d’euros pour assurer, via des gendarmes, la surveillance des habitants. Ce partenariat pose des problèmes éthiques et juridiques.
Franchir les grillages du site militaire de Pontfaverger est passible de 6 mois de prison. Le site se trouve près de Reims, 500 hectares classés secret défense où furent testés, pendant des décénnies, les détonateurs de la bombe atomique.
La filière assure que 96 % du combustible utilisé dans les réacteurs est valorisable. Mais seul 1 % est recyclé.
Ce mardi 2 octobre, Gérard Mourou, professeur émérite à l’école polytechnique, recevait le prix Nobel de physique 2018. Il vous explique ses découvertes et leurs applications. Propos recueillis par Benoît Tonson, The Conversation
Le 2 octobre, le physicien français Gérard Mourou a reçu le prix Nobel de physique pour ses travaux sur les lasers. Dans un article publié sur The Conversation, le chercheur explique l'une des applications possibles de sa technique : réduire considérablement la durée de vie des déchets nucléaires. Annonçant une collaboration avec le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives), Gérard Mourou donne rendez-vous dans dix ans...
Comment l’Homme de l’an 2 000 peut-il parler à l’Homme de l’an 12 000 ou de l'an 102 000 ? Cette question improbable et pourtant cruciale, ce sont nos poubelles qui nous la posent, nos poubelles nucléaires. Nos déchets radioactifs sont là. On commence à les enterrer, de plus en plus profondément, pour des milliers d’années. Certains sont pour ; certains sont contre. Dans les deux cas, il reste à faire savoir à nos lointains descendants que ce tombeau n’est pas un tombeau comme les autres...
Arrêter le nucléaire n’est pas un choix d’avenir. Ce n’est pas conforme à nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 », déclarait Emmanuel Macron en mai 2016. Ce chantage à la propreté énergétique fonctionne à plein régime. Ombre au tableau, et non des moindres : la production de nombreux déchets pouvant perdurer jusqu’à plusieurs milliers d’années. Ce texte, coécrit par une membre du réseau Sortir du nucléaire, donne à comprendre l’envers du décor. « Il semble clair que les autorités ont choisi leur camp : la machine productive contre les citoyens.
En février 2014, un fût de déchets radioactifs éclate dans le centre d’enfouissement de Carlsbad, aux États-Unis. Il libère notamment du plutonium et de l’américium. Cet accident, supposé ne devoir jamais arriver, coûtera deux milliards de dollars et sept ans de travaux.
Dans son numéro du dimanche 25 septembre 2016, le Los Angeles Times fait le point sur les coûts associés à un accident dans le centre de stockage géologique de déchets nucléaires de Carlsbad, dans l’État du Nouveau-Mexique, aux (...)
Le Réseau Sortir du nucléaire, à l’initiative de la procédure, a dit espérer que cette condamnation « attirera l’attention sur les dysfonctionnements récurrents qui règnent à la centrale de Cruas ».
Au bord de la Baltique, à un jet de pierre du chantier de l’EPR, le centre d’enfouissement nucléaire d’Onkalo ne suscite pas de protestations.
"Par complaisance envers EDF, Areva et le CEA, qui souhaitaient provisionner le moins possible pour l'enfouissement de leurs déchets les plus radioactifs, Ségolène Royal a fixé par arrêté le coût de Cigéo à 25 milliards d'euros, un montant largement sous-estimé. Cinq associations attaquent aujourd'hui cet arrêté devant le Conseil d'État."
"Il ne suffit pas que les sites de stockage des déchets nucléaires résistent des centaines de milliers d’années: il faut aussi que l’homme se rappelle son existence d’ici là."
"La Finlande a donné le 12 novembre 2015 son feu vert à la construction d'un site censé conserver les combustibles nucléaires usagés pendant 100.000 ans."
"DSC00038Les petites manips du gros lobby nucléaire ont la vie dure. Dans la loi Macron (« croissance, activité et égalité des chances économiques »), adoptée à coup de 49-3 le 10 juillet, un amendement de dernière minute a été adopté. Porté par le sénateur de Lorraine Gérard Longuet, qu’on ne présente plus, et finalement accepté par le gouvernement, cet amendement donne le feu vert législatif qui manquait au projet d’enfouissement des déchets nucléaires les plus nocifs que les pouvoirs publics cherchent à imposer dans la petite commune de Bure, dans la Meuse.
L’amendement Longuet, devenu l’article 201 de la loi Macron, est censé transformer l’actuel « laboratoire » de Bure, géré par l’Andra (l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs), en centre de stockage opérationnel qui devrait donc accueillir, dans des galeries souterraines à 500 m de profondeur, des colis de déchets à haute activité et à vie longue (HAVL). Ce sont les résidus les plus radiotoxiques que l’industrie nucléaire recrache continuellement de ses centrales (les barres d’uranium usées), comme ceux issus du retraitement de l’usine de la Hague ou du nucléaire militaire."
"Difficile, décidément, de se débarrasser des déchets radioactifs. Ils ont réussi à s’immiscer, subrepticement, dans la loi Macron pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. A la dernière minute, un amendement entérinant le projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo) a été introduit dans le texte, qui sera définitivement adopté vendredi 10 juillet, sans vote, le gouvernement ayant une nouvelle fois eu recours au « 49-3 ». Les écologistes, « furieux », dénoncent « un insupportable coup de force »."