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Les chercheurs en biologie de conservation alertent depuis 40 ans sur l’effondrement de la biodiversité, nous sommes entrés dans la 6e extinction massive de l’histoire de la Terre, et pourtant, les choses ne font qu’empirer. Est-ce à cause d’un manque de connaissances ? D’un manque de solutions ? Deux chercheurs du CNRS se sont penchés sur la question en analysant plus de 13 000 articles, soit l’ensemble des publications de la discipline parues dans les 9 plus grandes revues de biologie de conservation entre 2000 et 2015. L’analyse du travail de ces plus de 100 000 chercheurs à travers le monde entier est sans appel : la lacune ne vient pas d’une méconnaissance du phénomène mais d’un manque d’ambition politique. Des solutions existent, sont connues et ont déjà prouvé leur efficacité, mais pour les mettre en place, il faut reconnaître qu’entre préservation de la vie et développement économique, il n'y a parfois pas de conciliation possible. C’est ce que nous explique Laurent Godet, chercheur au CNRS et l’un des deux auteurs de l’étude publiée le 10 septembre dans Trends in Ecology and Evolution.
Selon une nouvelle étude publiée par "Nature" le 7 décembre, les modèles de prévision du climat qui tablent sur forte hausse du réchauffement climatique devraient être plus fiables que les autres.
Une étude exhaustive menée par 13 agences fédérales américaines vient de conclure que le réchauffement climatique est plus fort que jamais et qu’il est à 90 % causé par l’influence de l’homme. Une conclusion en complète contradiction avec la position officielle de l’administration Trump, comme un nouveau camouflet au climatoscepticisme du président américain.
"Gare si vous osez publier une étude contre les biotechnologies : Monsanto va vous diffamer, vous discréditer. Pour la première fois, un employé de Monsanto reconnaît publiquement qu’au sein de l’entreprise, un service entier a pour seul but de « discréditer » et « dégommer » les scientifiques qui critiquent les OGM ."
"Semer le doute, financer des experts, alimenter la contradiction par de fausses recherches, jouer sur les mots : le documentaire Ondes, science et manigances nous plonge dans les stratégies des industriels de la téléphonie pour éviter tout débat sur les risques sanitaires des ondes électro-magnétiques. Pourquoi, malgré des centaines de recherches scientifiques, les responsables politiques peinent-ils à adopter des lois pour mieux protéger les populations ? Entretien avec les deux auteurs, Nancy de Méritens et Jean Heches."
" Une étude révèle que l'exposition à long terme aux particules les plus fines représente une menace pour la santé même lorsque les concentrations sont bien inférieures aux limites imposées par l'Union européenne. "
"Utiliser des «portraits de données» pour éclater la «bulle de filtres»: c’est la méthode que préconise une étude du 19 novembre 2013, réalisée en collaboration par l’université Pompeu Fabra de Barcelone et Yahoo Labs, et résumée dans un article du MIT Technology Review paru le 29 novembre. Concrètement, il s’agit de faire entrer en contact des personnes ayant de fortes divergences de point de vue, à l’heure où Internet tendrait à les éloigner de plus en plus."
"Pro OGM, anti OGM, ceux qui sont entre deux feux... Voici les acteurs du débat relancé par la décision de Food and chemical toxicology de retirer l'article du Pr Séralini sur les rats nourris au maïs NK603 de Monsanto. "
"Quatorze mois après sa publication, l’étude dirigée par le professeur Gilles-Eric Séralini sur l’effet à long terme des OGM a été retirée de la revue scientifique Food and Chemical Toxicology.
Le professeur Séralini avait accepté de fournir ses données brutes à la revue pour une nouvelle analyse critique. Celle-ci n’a relevé aucune fraude ni malhonnêteté intellectuelle mais estime que l’étude ne « permet pas de conclure » sur l’aspect cancérigène des OGM"
"Le 19 novembre 2013, la revue Food and Chemical Toxicology a écrit au Pr. Gilles-Eric Séralini pour lui demander de retirer son article publié en septembre 2012 et relatif aux impacts sanitaires du maïs NK603 et de l’herbicide RoundUp. A défaut d’acceptation par le scientifique français, le journal précise qu’il opèrera lui-même ce retrait et publiera une note explicative de ce retrait. A l’appui de sa décision, le rédacteur en chef A. Wallace Hayes fait valoir des résultats non concluants. Gilles-Eric Séralini a d’ores et déjà répondu qu’il refusait une telle décision et prépare une possible action en justice."
"Officiellement, le maïs transgénique de Monsanto n’est plus cancérogène: un an après l’avoir publiée, la revue américaine annonce qu’elle va mettre au pilon cette étude controversée. Et maintenant? 5 millions d’euros avait été débloqués par l’Union européenne et la France pour mieux comprendre. "
"S'agit-il, comme il le prétend, du résultat de pressions exercées par Monsanto ? Le biologiste Gilles-Eric Séralini (université de Caen) a annoncé, jeudi 28 novembre, au cours d'une conférence de presse tenue à Bruxelles, que ses travaux sur les effets à long terme (deux ans) d'un maïs transgénique (le NK603) et de son herbicide associé (le Roundup) étaient en passe d'être retirés par Food and Chemical Toxicology, la revue qui les avait acceptés en septembre 2012. L'éditeur Elsevier, propriétaire de la publication, a confirmé le retrait quelques heures plus tard.
Cette mesure, qui relève du comité éditorial du périodique, revient à effacer de la littérature scientifique l'ensemble des résultats et des données issus des travaux du chercheur français. "
"Même la revue Nature n'en a fait qu'une brève de seize lignes et c'est probablement là un autre signe du trouble de notre époque. Car les résultats de l'enquête menée par l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC) et publiée ces jours-ci auraient dû, dans un monde normal, provoquer la franche indignation des revues savantes.
Pourquoi ? Parce que l'enquête de l'IPFPC suggère que près de la moitié (48 %) des scientifiques fédéraux canadiens – travaillant dans les agences de sécurité sanitaire, les organismes publics, etc. – ont été témoins de situations dans lesquelles des données scientifiques ont été délibérément soustraites de documents officiels, donnant « une information incomplète, inexacte ou trompeuse au public, à l'industrie, aux médias ou aux représentants du gouvernement »."