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Ce troisième épisode d’une série consacrée à l’état critique de la démocratie américaine – après les problèmes structurels du système électoral, puis les risques d’un blocage de l’élection – porte sur la tendance à l’hyper-présidentialisation, particulièrement sensible lors du mandat de Donald Trump, et qui se renforcerait encore s’il était élu de nouveau.
Fausses infos, amplification artificielle de faits divers, comment l’empire médiatique de Bolloré recycle ses sujets en circuit fermé pour convertir les masses à ses idéologies réactionnaires.
Alors que le RN continue de percer dans les terres toulousaines où la gauche résiste malgré tout, le maire de Toulouse, ex-LR, refuse d’appeler à faire barrage à l’extrême droite. Au diapason d’une famille politique qui, depuis dimanche soir, donne à voir la diversité de son nuancier lepéno-compatible.
Si le pire – l’arrivée à Matignon de l’extrême droite – peut encore être évité, ce ne sera qu’un sursis supplémentaire. La gauche et la société civile mobilisées doivent désormais répondre à des questions en suspens depuis trop longtemps.
Peur du grand remplacement, racisme décomplexé, rapport complotiste à la vérité… Des enfants et petits-enfants d’adeptes de la chaîne de Bolloré témoignent de l’extrême-droitisation des téléspectateurs les plus aguerris.
Dans un désir de « s’adresser à tous les Français », Marc-Olivier Fogiel, le patron de BFMTV, a demandé aux programmateurs de « veiller à l’équilibre des plateaux ». Une liste d’éditorialistes réactionnaires a ensuite été envoyée aux journalistes chargés de sélectionner les invités, comprenant un ancien communiquant du RN et plusieurs journalistes de « Valeurs actuelles » et du « JDD ».
« L’Obs » révèle les résultats d’une étude commandée à Ipsos par le parti d’Éric Ciotti au mois de décembre, alors que l’hypothèse d’une dissolution flottait dans l’air.
"On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a précisé le chef de l'Etat.
L’élection du nouveau speaker de la Chambre des représentants, évangélique et droitier, confirme la mainmise de Trump sur le parti républicain.
La droite d’opposition et l’extrême droite, qui avaient permis l’adoption de la loi immigration, crient au « hold-up démocratique » après la large censure du Conseil constitutionnel. Grâce aux manœuvres d’Emmanuel Macron, elles peuvent désormais tranquillement pousser leurs curseurs idéologiques dans le débat public.
Les théoriciens du « combat culturel » mené par les sphères identitaires ne cachent plus leur satisfaction de voir leurs thèmes et leurs soutiens essaimer dans le groupe Bolloré, mais aussi en dehors, renforçant leur exposition.
Deux mois après avoir pris le contrôle effectif de Lagardère, qui détient Hachette Livre, Vincent Bolloré accélère la mise sous tutelle du troisième groupe d'édition mondial. Lise Boëll, qui avait déjà édité les vedettes de la galaxie Bolloré chez Plon, se prépare à faire son arrivée chez Fayard. [...]
Après la publication d’une tribune s’alarmant de sa nomination comme parrain du Printemps des poètes, l’écrivain a reçu le soutien d’éditorialistes et de responsables politiques. La bataille culturelle menée par l’extrême droite se porte bien.
Le président (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes propose, en réaction à la large censure de la loi Immigration, que l’Assemblée nationale et le Sénat puissent avoir le dernier mot après une décision du Conseil constitutionnel.
Théorisé par le Club de l’horloge, noyau doctrinal du parti de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine, le principe de préférence nationale est inséparable de valeurs ethnocentristes et de pratiques discriminatoires. À rebours de l’évolution du droit jusque-là, sa logique imprègne la loi immigration.
Après le vote de la loi Immigration, 32 départements de gauche ont annoncé leur volonté de contourner la restriction du versement des aides aux étrangers. Le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, en fait partie. Il dénonce une loi « écrite sous la dictée de l’extrême droite ». Interview.
Le chef de l’État a défendu mercredi la loi qui fait triompher les idées de l’extrême droite. Faisant le lien entre immigration et insécurité, il n’a pas pris la peine de mentionner tous les obstacles que doivent affronter les étrangers, directement liés aux défaillances de nos politiques migratoires.
D’abord opposé au projet de loi qu’il jugeait laxiste, le Rassemblement national l’a finalement voté. Considérablement durci, le texte reprend effectivement plusieurs propositions historiques de l’extrême droite.
La loi « immigration » dans sa version la plus dure a été votée à l’Assemblée nationale, avec les voix du RN. Un tournant pour Emmanuel Macron.
Le projet de loi sur l’immigration a été adopté mardi par les députés, avec le soutien de la droite et de l’extrême droite. Pour les macronistes, la crise politique est toutefois loin d’être éteinte : Élisabeth Borne a repris à son compte plusieurs obsessions de l’extrême droite, 62 députés n’ont pas voté la loi et plusieurs ministres menacent de démissionner.