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Le gouvernement britannique a annoncé samedi suspendre la fracturation hydraulique destinée à extraire du sous-sol du gaz de schiste en raison des risques de secousses sismiques, faisant marche arrière sur ce sujet impopulaire, au tout début de la campagne des législatives.
"C’est une décision qui mécontente aussi bien les défenseurs de l’environnement que l’opposition. Les députés britanniques ont approuvé à une courte majorité – 298 voix pour, 261 contre –, mercredi 16 décembre, la fracturation hydraulique dans des parcs nationaux, à l’issue d’un vote sans débat. Ils rendent ainsi possible l’extraction du gaz de schiste dans ces parcs ainsi que dans certains sites classés pour la beauté de leurs paysages ou leur histoire, à condition qu’elle intervienne à une profondeur supérieure à 1 200 mètres et que la foreuse soit installée à l’extérieur du site."
"Arnaud Montebourg avait la solution pour un gaz de schiste propre et le gouvernement l'a lâchement fauché dans son élan en raison de basses manœuvres politiciennes. Du moins, c'est ainsi que "Le Figaro" présentait les choses dans son édition de mardi après avoir eu en main un exemplaire d'un rapport commandé par l'ancien ministre socialiste et dans lequel est évoquée une technique d'extraction censément "non polluante". Décryptage avec Sylvain Lapoix, journaliste indépendant, co-auteur de la BD-enquête "Energies extrêmes" (Ed. Futuropolis)."
"Le gouvernement allemand a adopté mercredi 1er avril un projet de loi qui rend si contraignante l'utilisation de cette technique d'extraction des gaz de schiste qu'elle la rend impossible."
"A l’occasion des élections américaines de mi-mandat du 4 novembre dernier, 58 % des électeurs de Denton, ville de 1230 habitants dans le nord du Texas, ont voté l’interdiction de la fracturation hydraulique, technique nécessaire à l’exploitation du gaz de schiste. Jusqu’ici, Denton était connue pour être la ville où est née la fracturation hydraulique. C’est en effet à Denton, situé sur la formation géologique de schiste de Barnett (Barnett Shale) que l’entreprise Mitchell Energy a pour la première fois testé l’utilisation de la fracturation hydraulique – injection d’eau de sable et de produits chimiques visant à fracturer la roche – sur des puits visant à exploiter le gaz de schiste. Aujourd’hui Denton compte plus de 270 puits de forage."
"Pour la remise, le 27 novembre, du rapport final de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) sur Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, les deux rapporteurs Christian Bataille – député PS du Nord – et Jean-Claude Lenoir – sénateur UMP de l'Orne – avaient soigné la mise en scène. Les députés ont dû aller consulter le volume de 254 pages – un exemplaire écrit non photocopiable – dans une salle ad hoc. Quant à la presse, rien avant la conférence de presse de 11 heures. Aucun document remis sous embargo. "
"Le dernier rebondissement dans le dossier du gaz de schiste a été écrit par le Conseil constitutionnel lorsqu'il a validé, vendredi 11 octobre 2013, la loi interdisant la fracturation hydraulique. Alors, quelles sont les alternatives pour exploiter le méthane piégé sous terre ?
D'autres techniques sont en développement - elles font l'objet de notre "événement" dans Sciences et Avenir 801 (sortie en kiosque demain). Mais aucune ne sera opérationnelle rapidement. On n'a donc pas fini d'entendre parler de la fracturation hydraulique : cette vidéo de Sciences et Avenir est consacrée au principe de fonctionnement de cette technique controversée, la seule qui permette à ce jour d'extraire le gaz de schiste."
"Alors que de plus en plus de pays autorisent l'exploration et l'exploitation des pétrole et gaz de schiste, les contestations se succèdent. Samedi 19 octobre, ils doivent être des milliers à manifester, en France (à Paris, Toulouse, Lille ou Nice), aux Etats-Unis, Canada, Angleterre, Allemagne ou encore Roumanie à l'occasion de la Journée mondiale contre le gaz de schiste."
"François Hollande a salué, vendredi 11 octobre, la décision du Conseil constitutionnel confirmant la loi interdisant la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste. "Il était important que le Conseil constitutionnel lui donne maintenant toute sa place et toute son autorité, a-t-il déclaré. Cette loi était plusieurs fois contestée, elle est maintenant incontestable.""
"Pour le Conseil constitutionnel, la loi interdisant la fracturation hydraulique est conforme à la constitution. Elle ne pourra donc plus être contestée. Pour autant, cette décision n’apporte pas au principe de précaution la reconnaissance institutionnelle qu’attendaient les défenseurs de l’environnement."
"Le gouvernement peut être soulagé : il n'aura pas à rouvrir le dossier du gaz de schiste, qui déchaîne les passions en France, entre partisans et opposants. Le Conseil constitutionnel a en effet décidé, vendredi 11 octobre, de valider la loi du 13 juillet 2011, votée à l'initiative de Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, qui interdit en France l'usage de la fracturation hydraulique pour explorer et exploiter les pétroles et le gaz de schiste."
" Nouveau rebondissement dans le dossier des gaz de schiste : saisis par une compagnie texane, les Sages ont validé ce vendredi 11 octobre la loi sur l'interdiction de la fracturation hydraulique. "
" L'association de défense de l'environnement américaine Environnement America publie un rapport chiffré sur les impacts environnementaux de la fracturation hydraulique. L'association, qui mesure l'échelle et la gravité des dégâts, appelle à l'arrêt immédiat tout forage. Voici quelques-uns des résultats : 80 000 puits, un milliard de mètres cubes d'eau polluée en 2012 ; 8 milliards de litres de produits toxiques utilisés ; 450 000 tonnes de polluants rejetés dans l'air en une seule année ; 144 000 hectares de terres endommagés ; 100 millions de tonnes d'équivalents CO2 depuis 2005"
"L'Union européenne n'envisage pas d'interdire la fracturation hydraulique, technique controversée d'exploitation du gaz de schiste. Selon le commissaire à l'environnement, Janez Potocnik, la Commission va toutefois présenter des propositions d'ici à la fin de l'année afin de combler "certaines lacunes législatives graves" et de répondre aux préoccupations environnementales qu'elle suscite."
"Des tremblements de terre d'ampleur peuvent déclencher des tremblements de terre à des milliers de kilomètres dans des zones où ont eu lieu des fracturations hydrauliques, aussi appelées fracking, d'après une étude publiée dans Science ce jeudi 11 juillet."
"Un nouveau rapport de l'association américaine Ceres sur l'utilisation de l'eau par la fracturation hydraulique, pratique inhérente à l'exploitation des gaz de schiste, montre que près de la moitié des puits sont dans des régions des États-Unis déjà en déficit hydrique ; par exemple au Texas ou au Colorado, qui font l'objet l'objet de sécheresses prolongées. Une carte montre que dans les régions concernées, 80% de l'eau disponible annuellement sont déjà utilisés par les muncipalités, l'agriculture et les activités industrielles, alors que les forages devraient s'intensifier."
"Pour remporter une bataille politique, il faut d'abord prendre l'avantage sur le terrain intellectuel. Gagner la guerre des mots. Les industriels du pétrole n'ont pas tous lu Gramsci. Mais ils mettent en pratique les analyses du théoricien communiste italien. Témoin, leurs réflexions actuelles autour du gaz de schiste. En France, l'exploitation de cet hydrocarbure non conventionnel est aujourd'hui interdite par la loi. En changeant le vocabulaire utilisé dans ce débat, est-il possible de sortir à terme du blocage ? Notamment en ne parlant plus de la très controversée "fracturation hydraulique", seule technique disponible pour extraire cette source d'énergie."
"Selon le rapport la fracturation hydraulique provoque d'importantes remontées à la surface d'éléments radioactifs dans les liquides issus de la fracturation. Le rapport indique que les éléments radioactifs issus des schistes de Marcellus (nom de la couche géologique riche en gaz dans l'est des Etats-Unis) font partie des éléments radioactifs à vie longue et que par conséquent ils peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaire et engendrer des doses de radiations dangereuses pour des millions de personnes.
Le rapport met prudemment les choses en perspective. Un camion de déchets issus d'un forage ne pose pas véritablement de problème de santé publique, mais il en est tout autrement de quelques millions de camions sur 40 ans."
" Un rapport de contamination des nappes phréatiques, une action en justice de citoyens contre des exploitants gaziers et une enquête journalistique pour tout comprendre des accusations portées contre l'exploitation des gaz de schistes.
Couverture du rapport préliminaire de l'EPA sur une contamination possible par l'exploitation des gaz de schistesL'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a publié, à la fin de l'année 2011, un rapport préliminaire faisant état de la contamination des nappes phréatiques dans la région de Pavillion (Wyoming, Etats-Unis). Le rapport a déclenché une tempête de protestations et de controverses, les producteurs de gaz mettant en cause l'étude. Une autre étude, réalisée sur les mêmes puits par une autre agence fédérale américaine la U.S Geological Survey (l'équivalent de notre Bureau de recherche géologique et minière, BRGM) fait également état de contaminations (septembre 2012). Il faudra attendre 2013 pour que l'EPA publie son rapport final. "
"Les experts des deux ministères se déclarent en effet favorables - sous moult conditions - à un "nombre limité" de forages par fracturation hydraulique pour mener des "expérimentations à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public".
[...]
Compte tenu des risques environnementaux que la fracturation hydraulique représente [...], les experts appellent les compagnies pétrolières à prendre le maximum de précautions techniques liées notamment à l'étanchéité des puits."
Compagnies pétrolières >< Précautions... WTF