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Deuxième herbicide le plus vendu après le glyphosate en France, le prosulfocarbe se retrouve partout. L’air, l’eau et nos aliments sont contaminés par cette molécule. Son autorisation vient d’être renouvelée, malgré l’absence de données sur les effets chroniques sur la santé humaine.
Prosulfocarbe : des fermes bio doivent détruire leurs cultures contaminées par ce pesticide - Basta!
C’est une molécule chimique interdite en agriculture biologique, mais utilisée en très grande quantité en conventionnel. Le prosulfocarbe, très volatile, contamine les parcelles non traitées. Les agriculteurs bio se retrouvent contraints de détruire leurs cultures sans être indemnisés.
La France peine à réduire sa dépendance aux pesticides, faute de pouvoir convaincre les agriculteurs que des alternatives crédibles existent.
"Les parties civiles saluent une décision "historique" qui va faire jurisprudence. La firme américaine dénonce un verdict "contraire aux principes du droit""
"« Cette victoire est dédiée à tous ceux qui ne sont plus là aujourd’hui pour se battre et est un message d’espoir pour les autres. » C’est un combat commencé il y a 8 ans contre le géant Monsanto qui s’achève pour Paul François, céréalier en Charente. Le 10 septembre, la Cour d’appel de Lyon a donné raison à l’agriculteur en concluant à la responsabilité de la firme multinationale dans le préjudice de Paul François suite à l’inhalation de monochlorobenzène, un composant du Lasso, un herbicide fabriqué et par Monsanto. Pour la documentariste Marie-Monique Robin, auteure de plusieurs films et ouvrages sur Monsanto, cette condamnation est réellement « historique ». « C’est la première fois qu’un agriculteur fait condamner Monsanto », souligne t-elle."
"L’équipe du P. Burgos, de l’université d’Arkansas aux États-Unis, s’est intéressée aux cultures de riz tolérant des herbicides (TH), qu’ils soient transgéniques ou mutés, et à la dissémination de cette tolérance à des riz qualifiés de « mauvaises herbes » (weed rice) ou adventices. Et sa conclusion est que les riz adventices apparus depuis les premières cultures de riz TH sont différents des riz adventices dits historiques, tant dans leur morphologie que dans leur physiologie. Une problématique importante selon les auteurs puisque qu’elle interfère potentiellement avec les stratégies de gestion de ces adventices dans le cadre d’une agriculture « industrielle »."
"Le retour de l'étude controversée sur les OGM, dans "Environmental Sciences Europe", a suscité de vives réactions."
"Un rebondissement de plus dans l'affaire de l'étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini sur la toxicité de l'herbicide Roundup et du maïs OGM NK603 : celui-ci a annoncé, mardi 24 juin, qu'elle allait être de nouveau publiée. "
"Deux ans après la vive polémique suscitée par son étude sur les OGM, le professeur Gilles-Éric Séralini en publie une seconde version ce 24 juin. Cette nouvelle publication, qui porte sur les effets à long terme du pesticide Roundup et du maïs transgénique NK603, sera diffusée dans la revue Environmental Sciences Europe, du groupe de presse allemand Springer. Cette fois, les chercheurs mettent en ligne les données brutes de l’étude, en accès libre pour l’ensemble de la communauté scientifique. Pour l’équipe de Gilles-Éric Séralini, ce second travail confirme que le pesticide Roundup, produit par la société Monsanto, « provoque à des niveaux environnementaux faibles des déficiences hépato-rénales sévères et des perturbations hormonales comme des tumeurs mammaires »."
"La revue Environmental Sciences Europe du groupe Springer republie l’étude controversée de Gilles-Eric Séralini sur le maïs NK 603 qui avait été retirée par la revue FCT en novembre 2013."
"Le chercheur de l’université de Caen va dévoiler en conférence de presse le nom de la revue scientifique qui republira son étude controversée sur le maïs de Monsanto."
"Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu'annoncés."
"L’entreprise Dow Agrosciences a déposé en 2010 et 2011 trois demandes d’autorisations commerciales pour des plantes génétiquement modifiées (PGM) pour tolérer des herbicides à base de 2,4-D. En janvier 2014, le ministère de l’Agriculture a publié une évaluation des dites PGM et vient de la soumettre, comme l’exige la législation, à la consultation du public. Les oppositions ne se sont pas fait attendre."
"Montreuil/Bruxelles le 13 juin, 2013 – Les Amis de la Terre France ont fait faire des analyses qui ont décelé un herbicide, le glyphosate, dans le corps des personnes testées. Les analyses ont révélé que, sur les 10 Français qui avaient accepté de faire analyser leurs urines, 3 étaient contaminés et présentaient des traces de glyphosate dans leurs urines."
Vous êtes ce que vous vous mangez...