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"En 2015, le maïs génétiquement modifié MON810 n’a plus la cote en Roumanie. Deux hectares et demi seulement ont été cultivés avec cette plante génétiquement modifiée (contre 770 hectares en 2014)… C’est une première historique. La Roumanie a en effet été, avant son entrée dans l’Union européenne, un pays qui a accueilli plus de 140 000 hectares de soja transgénique tolérant le glyphosate en 2006. Mais ce soja RR n’étant pas autorisé par la législation européenne, la Roumanie a dû arrêter cette culture à son entrée dans la Communauté européenne en 2007. Elle pouvait néanmoins cultiver, comme l’Espagne, du maïs transgénique MON810 produisant un insecticide contre la pyrale. Ce qu’elle a fait."
"Les insectes peuvent-ils tirer profit de plantes génétiquement modifiées (PGM) insecticides ? Cette question n’est pas soulevée par de tâtillons militants anti-OGM, loin de là. Elle est issue d’un article scientifique publié en 2014 dans la revue Bulletin of Entomological Research par des chercheurs brésiliens... et Monsanto !
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Dans cet article, les chercheurs, dont ceux de Monsanto, montrent que le maïs MON87701*MON89788 génétiquement modifié pour produire une protéine insecticide n’a, ô surprise !, aucun impact sur Spodoptera eridania, un lépidoptère non cible. Bien au contraire, et curieusement, il favorise son développement !
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Les auteurs ont noté que cette chenille se développait davantage quand elle se trouvait en contact avec ce maïs GM Bt. Les auteurs expliquent simplement que ce phénomène n’est pas lié à « la présence de la toxine [Bt] » mais « indirectement aux modifications non souhaitées des caractéristiques de la plante causées par l’insertion du transgène ou des étapes d’amélioration végétale après transformation ». Ce qu’affirment, depuis de nombreuses années, les scientifiques sceptiques vis-à-vis de la transgenèse qui considèrent que l’insertion d’un transgène peut produire des effets connexes non désirés."
"En août 2014, le ministère de l’Agriculture chinois n’a pas renouvelé l’autorisation pour deux programmes de recherche d’expérimentation en champ de deux riz et d’un maïs transgéniques. Ces essais sont donc suspendus. L’opposition de la Chine aux OGM semble donc se confirmer, même si des ambiguïtés subsistent."
"En 2011, un article scientifique exposait le constat qu’au champ, la chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera virgifera, un coléoptère) développe, après trois années de culture, des résistances à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1, présente dans des maïs génétiquement modifiés. Les chercheurs qui avaient écrit cet article ont poursuivi leur travail : ils documentent aujourd’hui les raisons à la fois de cette apparition de résistance à la protéine insecticide Bt Cry3Bb1 ainsi qu’à une seconde protéine Bt."
"Le ministère de l’Agriculture a publié au Journal Officiel, le 15 mars 2014, un nouvel arrêté d’interdiction de la culture du maïs génétiquement modifié MON810. C’est donc le troisième arrêté pris par les différents gouvernements depuis 2008. Sera-t-il lui aussi annulé par le Conseil d’État ? Avant les semis ? Après ? Et certains agriculteurs qui souhaitent en découdre vont-ils passer à l’acte et semer, quoi qu’il arrive, des variétés transgénique cette année ?"
"Le ministère de l'agriculture a interdit, samedi 15 mars par arrêté la commercialisation, l'utilisation et la culture du maïs génétiquement modifié MON 810, produit par le groupe américain Monsanto."
"Le Sénat a rejeté lundi 17 février une proposition de loi socialiste interdisant la culture du maïs transgénique en France, compliquant le contre-la-montre du gouvernement pour arriver à ses fins avant les semis de mars.
Les sénateurs ont adopté à une courte majorité (171 voix pour, 169 voix contre) une motion d'irrecevabilité déposée par l'UMP Jean Bizet contre la proposition de loi d'Alain Fauconnier, notamment grâce au soutien du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), composé majoritairement de radicaux de gauche. La proposition de loi a donc été rejetée, et ne sera pas transmise à l'Assemblée."
"Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a annoncé mardi 18 février qu'il allait déposer une nouvelle proposition de loi interdisant la culture du maïs transgénique en France. Est notamment visé : le MON810 du groupe Monsanto, que certains producteurs veulent planter."
"Hier le Sénat a déclaré irrecevable une proposition de loi visant à interdire la culture du maïs OGM (par 171 voix contre 169). L'Assemblée nationale devrait l'adopter en seconde lecture. Quand ? En avril, histoire de donner le temps aux agriculteurs de semer. Ce n'est pas la première fois que les hasards du calendrier font que la loi interdit une culture OGM après les semis, ce qui la rend inopérante. L'interdiction de culture du maïs OGM est imbroglio juridique mêlant le droit européen (prépondérant en ce domaine) et le droit des Etats membres, imbroglio auquel le citoyen ordinaire ne comprend rien, sauf qu'il est dupé."
"Suite à l’annulation en août 2013, par le Conseil d’État de l’arrêté du ministère de l’Agriculture interdisant la culture du maïs génétiquement modifié MON810, le gouvernement s’était engagé à reprendre une ou des mesures pour que la saison 2014 soit garantie sans OGM. Une proposition de loi a été déposée le 4 février, par le sénateur Alain Fauconnier (PS), en lien avec le gouvernement qui a engagé la procédure accélérée, pour que ce texte puisse être adopté plus rapidement. Le 17 février, le Sénat a voté une motion d’irrecevabilité proposée par le Sénateur Bizet (171 pour, 169 contre). Le projet de loi ne sera donc pas débattu.
En parallèle, le gouvernement propose un projet d’arrêté pour interdire le MON810 et s’assurer que le calendrier parlementaire ne permette pas des semis de maïs transgénique. Alors des maïs transgéniques dans les champs français en 2014 ? Affaire à suivre..."
"Le Parlement néerlandais vient d’obtenir du gouvernement des Pays-Bas qu’il vote contre l’autorisation de la culture du maïs TC1507 le 11 février prochain à Bruxelles. L’issue de ce vote reste pour le moment grandement incertain, et les tractations entre États membres vont bon train."
"L’entreprise Dow Agrosciences a déposé en 2010 et 2011 trois demandes d’autorisations commerciales pour des plantes génétiquement modifiées (PGM) pour tolérer des herbicides à base de 2,4-D. En janvier 2014, le ministère de l’Agriculture a publié une évaluation des dites PGM et vient de la soumettre, comme l’exige la législation, à la consultation du public. Les oppositions ne se sont pas fait attendre."
"Pour retarder l'apparition d'insectes résistants au maïs OGM, il faut... planter du maïs naturel autour explique une étude."
"Du blé génétiquement modifié (GM) MON71800 de Monsanto, illégal, a été retrouvé dans l’Oregon aux États-Unis. Il pourrait maintenant se retrouver dans les bateaux vers l’Europe ou l’Asie. La Commission européenne a donc demandé au laboratoire commun de l’Union européenne (EURL) une méthode de détection de ce blé GM. Publiée le 12 juin 2013, cette méthode est obligatoire pour détecter, tracer et retirer du marché ce blé non autorisé dans l’Union européenne [1]. Mais, contrairement à ce que requiert la législation européenne, elle n’est pas spécifique de l’événement transgénique MON71800..."
"Monsanto n’a décidément plus la cote en Inde. Après la décision de l’état du Maharashtra d’interdire purement et simplement les variétés transgéniques Bt sur son territoire, c’est une demande de brevet qui vient maintenant d’être refusée à la première entreprise semencière mondiale."
"Le 8 mai 2013, la Cour de Justice de l’Union Européenne a rendu une ordonnance portant sur le droit des États membres à soumettre la culture d’un OGM à une autorisation nationale préalable, alors même que ce dernier a été autorisé légalement au niveau européen. C’est la deuxième fois que la Cour est appelée à se prononcer sur cette question, et c’est encore la loi italienne sur les OGM qui est en cause."
"On n’en finit plus de parler du maïs transgénique MON810, célèbre pour les différentes polémiques enclenchées dans le territoire français. Après plusieurs allées et venues de la semence OGM, l’arrêté du 16 mars 2012 stipulant son interdiction pourrait être contesté. Alors que les français pensaient avoir clos le chapitre de la culture du maïs transgénique, le produit de Monsanto risque de revenir sur les champs. Cela suscite une vive inquiétude chez les apiculteurs."
"L'interdiction de cultiver en France le maïs transgénique MON810 produit par la firme Monsanto a été jugée excessive par le rapporteur public lors d'une audience vendredi 5 juillet devant le Conseil d'Etat, a-t-on appris auprès de l'Union nationale des apiculteurs français (Unaf)."
"Vendredi 5 juillet, la rapporteure publique du Conseil d’État, Mme Cortot-Boucher, a rendu publiques ses conclusions dans l’affaire opposant le gouvernement français à deux exploitations agricoles (les EARL de Commenian et de Candelon), Monsanto SAS, ainsi que l’Union française des semenciers et l’Association des producteurs de maïs. Elle a considéré que l’interdiction de culture du maïs MON810 était non-juridiquement fondée. Cette culture pourrait être à nouveau autorisée d’ici une quinzaine de jours, si le Conseil d’État suit ces conclusions, ce qu’il fait dans la majorité des cas.
Pour soutenir le moratoire, neuf structures issues de la société civile s’étaient jointes au ministère de l’Agriculture : Amis de la terre, Confédération paysanne, Fédération française des apiculteurs professionnels, Fédération nationale d’agriculture biologique, France Nature Environnement, Greenpeace, Nature & Progrès, Réseau Semences paysannes, Union Nationale d’apiculture française."
"Le site internet « Mons across America » [1] mentionne les résultats d’une comparaison de la composition de maïs GM et de maïs non GM. Selon ce blog, l’analyse, conduite à la demande d’un de ses membres par l’entreprise ProfitPro (une entreprise de conseil en agriculture), montrerait des différences importantes entre ces deux maïs, sans que la nature exacte du maïs transgénique soit précisée. Parmi les différences annoncées, celles concernant le calcium, le magnésium et le manganèse sont mises en avant, parmi d’autres."