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Si les médias publics tchèques et slovènes résistent encore aux pressions politiques, leur indépendance éditoriale et financière est fortement menacée. Reporters sans frontières (RSF) appelle les responsables politiques nationaux à la garantir en vertu des recommandations du Conseil de l’Europe.
Ritournelle, nom féminin, familier : idée que quelqu’un ressasse et qui revient comme un refrain dans la conversation. Exemple : mercredi 12 septembre, le Parlement européen sera amené à voter pour ou contre la directive relative au droit d’auteur. Une vieille rengaine. Début juillet, les eurodéputés avaient contre toute attente rejeté le texte, scellant une victoire tactique des géants du numérique face aux industries culturelles.
L'annonce était attendue, elle est tombée hier : Google ouvre les vannes de son dispositif d'abonnement à la presse payante. L'offre s'accompagne de plusieurs services qui aideront les éditeurs (et leurs lecteurs) à rester au sein de l'écosystème maison. Le tout enrobé de lutte contre les fausses nouvelles.
Avant de renouveler mes abonnements à la presse, je me suis posé des questions sur les journaux que j'ai découverts récemment comme Les Jours, La Revue Dessinée, Basta !, etc. Sont-ils indépendants ? Que veut dire être indépendant, etc. J'ai donc décidé de regarder l'arrière-boutique des journaux auxquels j'étais abonné en plus de regarder celle des journaux auxquels je pensais m'abonner. Je partage ma démarche au cas où ça puisse inspirer quelqu'un⋅e. :)
"Pétrie de bonnes intentions, la proposition de loi de Patrick Bloche (PS) pour « la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias » ne prévoit toutefois que d'infimes avancées, trop timides pour contrarier la mainmise de quelques milliardaires sur tous les grands médias. Seul progrès notable : le secret des sources des journalistes serait mieux protégé."
Loi "anti-Bolloré" : la députée I. Attard juge insuffisante la proposition Bloche - Arrêt sur images
"La Commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale examinait aujourd'hui, 2 mars, la loi sur l'indépendance des médias, portée par le député PS Patrick Bloche. Contre l'avis de ce dernier, elle a adopté à l'unanimité une mesure socialiste promise de longue date, qui vise à renforcer le secret des sources des journalistes. La député écologiste Isabelle Attard s'est en revanche trouvée bien seule sur la question de la concentration des médias, grande absente de cette loi."
"Afin de « défendre les intérêts du groupe », il est « préférable d’éviter certaines attaques frontales ou polémiques »: la direction de Canal+ a revendiqué sans ambiguïté mi-septembre, devant des représentants du personnel, la censure par le nouveau propriétaire de la chaîne, Vincent Bolloré, d’un documentaire embarrassant pour le Crédit Mutuel, selon des documents obtenus par Mediapart."
"Bolloré n'est pas dans son oreillette. Invitée de France inter, l'animatrice du Grand Journal version Bolloré, Maïtena Biraben, a répondu, pour la première fois, à toutes les critiques dont elle fait l'objet. Elle s'est défendue d'être sous les ordres de son principal actionnaire : "Au mieux, j'ai Vincent Bolloré dans mon oreillette. Au pire, je n'ai plus de cerveau (...) Vincent Bolloré ne m'a jamais appelé pour me demander quoi que ce soit pour cette émission, il n'a jamais appelé les producteurs pour leur demander quoi que ce soit, il n'intervient pas dans l'éditorial", explique l'animatrice, visiblement agacée."
"La promo d'un livre critique sur Bolloré dans le Grand Journal ? Ça a presque failli se faire. Dans une interview à Télérama, Fabrice Arfi (Mediapart) explique comment il a été décommandé de l'émission de Canal+ alors qu'il était censé faire la promotion du livre Informer n'est pas un délit. "Le Grand Journal nous a appelé très tôt pour qu’on fasse chez eux notre première télé avec Paul Moreira [qui a co-dirigé le livre]. Ils m’ont même demandé de participer au numéro zéro de la nouvelle formule, le vendredi 4 septembre. Mais quelques heures avant, on m’appelle pour annuler, tout en confirmant notre venue pour la sortie du livre, le 30 septembre. La semaine suivante, notre éditeur reçoit un coup de fil de la rédaction en chef de l’émission pour dire que, finalement, rien ne sera fait sur le livre", raconte Arfi."
"« Evasion fiscale : une affaire française », l’enquête sur le Crédit mutuel censurée par Vincent Bolloré, le patron de Canal+, sera finalement diffusée le 7 octobre vers 23 heures sur France 3 dans le cadre du magazine « Pièces à conviction » sous le titre « Evasion fiscale : enquête sur le Crédit mutuel »."
"Bolloré, patron de l'Afrique "qui gagne". Sur la chaîne du groupe Canal destinée au continent africain, Canal+ Afrique, Vincent Bolloré et son groupe sont choyés. L'émission économique Réussite – qui se présente comme l'émission "de l'Afrique qui gagne" – ne manque jamais de vanter les mérites de la boucle ferroviaire ouest-africaine (de Bolloré), des "blue zones" (de Bolloré), ou encore du port de Kribi (exploité par Bolloré)."
"Un documentaire traitant de la guerre entre Sarkozy et Hollande, devant être diffusé le 28 septembre sur « Canal + (rien ne va) », a été déprogrammé. Sans raison, sans reprogrammation."
"Doit-on ajouter au palmarès de Vincent Bolloré une nouvelle censure sur Canal+ ? Selon les révélations du Monde publiées hier, "la direction des programmes de Canal+ a décidé de déprogrammer le documentaire «Hollande-Sarkozy, la guerre secrète», qui devait être diffusé le 28 septembre dans le cadre du magazine «Spécial investigation»". Ce film est produit par Premières lignes – la société de production de Cash Investigation diffusé sur France 2 – et l’un de ses dirigeants, Luc Hermann, assure au quotidien avoir été prévenu dimanche matin de ce changement de programme. Selon lui, la chaîne dément tout acte de censure mais ne fournit aucune raison sur la déprogrammation du documentaire réalisé par deux journalistes de L’Express, Jules Giraudat et Eric Mandonnet. De même, aucune date de diffusion ultérieure n’a été avancée."
"Y a t-il un nouvel acte de censure d’un documentaire d’investigation sur Canal+ ? Selon nos informations, la direction des programmes de Canal+ a décidé de déprogrammer le documentaire « Hollande-Sarkozy, la guerre secrète », qui devait être diffusé le 28 septembre dans le cadre du magazine « Spécial investigation », en seconde partie de soirée."
"Les reportages qui dérangent ont-ils encore leur place dans le Canal+ de Vincent Bolloré ? Fin juillet, Society et Mediapart affirmaient que le patron de Vivendi était intervenu pour empêcher la diffusion d’un documentaire d’investigation sur le Crédit mutuel. Ces jours-ci, selon nos informations, c’est une enquête consacrée à l’Olympique de Marseille qui a suscité les critiques du nouveau patron de Vivendi. Aujourd’hui, ce sujet n’est pas disponible sur la plateforme de « replay » MyCanal, qui regroupe pourtant les programmes de la chaîne."
"Fini les blagues sur Bolloré chez Hanouna. D'après OZAP, le patron du groupe Canal+ Vincent Bolloré a fait savoir "personnellement" à l'équipe de Touche pas à mon poste (diffusé sur D8, filiale de Canal) qu'il ne voulait plus que son nom soit cité dans l'émission. Bolloré n'aurait pas apprécié un sketch où l'un des chroniqueurs d'Hanouna faisait mine de se faire évincer par le milliardaire. Si l'information était confirmée, cette remontrance viendrait s'ajouter à la longue liste de ses ingérences dans la grille de son groupe. Face à ce nouveau patron très attentif, les auteurs et journalistes de Canal testent leurs marges de manœuvre à coups de sketchs."
"Exit les enquêtes sur le foot ? Selon Le Monde, Vincent Bolloré a critiqué une enquête sur l'OM, diffusée sur Canal+ Foot mercredi 2 septembre. Lors d'un comité d'entreprise extraordinaire, celui qui a repris en main le groupe Canal a estimé que le reportage donnait une image trop négative du club de foot de Marseille. Traduction : à l'avenir, il faudra éviter des enquêtes à charge sur des partenaires du groupe, la chaîne diffusant des matchs de Ligue 1. Une source de Vivendi a confirmé au Monde l'intervention de Bolloré, tout en précisant que la direction de Canal avait également trouvé le reportage "inutilement partial"."
"Et de deux ! Après la marche arrière de Paris Match, le site du Figaro supprime, dans un de ses articles, un paragraphe entier où il était question de "l'impatience manifeste" de l'ancien président. Interrogé hier soir sur France 2 sur ce sujet -celui d'un ex-président bousculant le protocole lors de la marche du 11 janvier pur s'imposer au premier rang-, Sarkozy a botté en touche."
"Du 23 au 25 novembre prochain, le réseau Ritimo organise un séminaire international à l’occasion de la sortie du nouveau numéro de la revue Passerelle dédié aux bouleversements technologiques, à ses conséquences sur la production de l’information, au rôle des nouveaux médias citoyens et alternatifs dans l’émergence des mouvements sociaux. A quelles conditions l’information citoyenne peut-elle être fiable ? Comment passer de l’expression à l’information ? Des interrogations auxquelles répondront plusieurs acteurs et observateurs du monde des médias, le 25 novembre, au cours d’un débat dont Basta ! est partenaire."
"C’est la guerre au sein d’Orange Studio. C’est encore un scénario rocambolesque qui se dessine au sein de la filliale cinéma de l’opérateur.
Après le départ forcé de Frédérique Dumas, directrice générale d’Orange Studio et qui en avait vécu les premières heures, cette dernière a saisi les prud’hommes. Cette dernière est licenciée début janvier au motif qu’elle ne s’en est pas tenu "aux engagements formels et informels" pris avec les partenaires financiers."