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Peur du grand remplacement, racisme décomplexé, rapport complotiste à la vérité… Des enfants et petits-enfants d’adeptes de la chaîne de Bolloré témoignent de l’extrême-droitisation des téléspectateurs les plus aguerris.
«La liberté d'expression, c'est le fondement de notre démocratie», a défendu ce mercredi sur CNEWS Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.
Le Conseil d’État ordonne à l’Arcom de mieux contrôler CNews en prenant en compte l’ensemble des intervenants d’un programme, et non plus les seuls invités politiques. Une clarification des règles qui concerne en fait tous les médias audiovisuels. Décryptage avec l’historien des médias Alexis Lévrier.
Invité sur franceinfo, mardi, le secrétaire général de Reporters sans frontières salue la décision "historique" du Conseil d'Etat demandant à l'Arcom de mieux contrôler Cnews.
La plus haute juridiction administrative a "enjoint à l'Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information".
Le Conseil d’État exige que tous les participants aux émissions soient décomptés. Valable pour tout le PAF mais désastreux pour le système Bolloré.
La plus haute juridiction administrative demande au gendarme de l’audiovisuel de mieux veiller au respect par CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’honnêteté de l’information. La chaîne de Vincent Bolloré risque de devoir entièrement repenser la composition de ses émissions.
Les 27 États membres de l’Union européenne ont trouvé un accord sur une « loi sur la liberté des médias », une première en Europe pour une législation de ce type.
L’exécutif, main dans la main avec les gouvernements d’extrême droite italien et suédois et le régime illibéral de Viktor Orbán, plaide pour autoriser en Europe la surveillance des journalistes par des logiciels espions, au nom de la sécurité nationale.
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Concrètement, cela signifie qu’au nom de la sûreté nationale, les services de renseignement européens pourraient en toute légalité déployer des logiciels espions comme Pegasus ou Predator contre des journalistes, afin d’identifier leurs sources. Une clause qui tient en quelques lignes, mais qui pourrait entraîner de graves conséquences pour le secret des sources et le droit d’informer sur le Vieux Continent. Un comble pour un règlement européen conçu à l’origine pour faire face à la détérioration de la liberté de la presse dans des pays comme la Hongrie et la Pologne.
La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la 1ere loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias en Europe, militant pour autoriser la surveillance des journalistes au nom de « la sécurité nationale ». Le syndicat de la Presse Pas Pareille relaye le résumé de cette affaire, et fait part de son inquiétude face à ces attaques.
Chypre, l’Italie, la Finlande, la France, la Grèce, Malte et la Suède font pression sur les négociations avec le Parlement européen pour torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias (« European Media Freedom Act »). Des documents internes obtenus par Investigate Europe, Disclose et Follow the Money, révèlent que ces sept gouvernements manœuvrent activement pour que l’Union européenne autorise la surveillance des journalistes — y compris via des logiciels espions — si cela peut « préserver la sécurité nationale ».
La France, l’Italie, la Finlande, la Grèce, Chypre, Malte et la Suède veulent torpiller la première loi européenne visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias dans l’UE en militant activement pour autoriser la surveillance des journalistes, au nom de « la sécurité nationale », révèlent des documents obtenus par Disclose, en partenariat avec Investigate Europe et Follow the Money.
La concentration des médias dans les mains de quelques industriels est indéniable, mais ce chiffre est inexact. Le calcul initial derrière cette formulation ne concernait que les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale et généraliste.
Venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés.
Si les médias publics tchèques et slovènes résistent encore aux pressions politiques, leur indépendance éditoriale et financière est fortement menacée. Reporters sans frontières (RSF) appelle les responsables politiques nationaux à la garantir en vertu des recommandations du Conseil de l’Europe.
Ritournelle, nom féminin, familier : idée que quelqu’un ressasse et qui revient comme un refrain dans la conversation. Exemple : mercredi 12 septembre, le Parlement européen sera amené à voter pour ou contre la directive relative au droit d’auteur. Une vieille rengaine. Début juillet, les eurodéputés avaient contre toute attente rejeté le texte, scellant une victoire tactique des géants du numérique face aux industries culturelles.
L'annonce était attendue, elle est tombée hier : Google ouvre les vannes de son dispositif d'abonnement à la presse payante. L'offre s'accompagne de plusieurs services qui aideront les éditeurs (et leurs lecteurs) à rester au sein de l'écosystème maison. Le tout enrobé de lutte contre les fausses nouvelles.
Avant de renouveler mes abonnements à la presse, je me suis posé des questions sur les journaux que j'ai découverts récemment comme Les Jours, La Revue Dessinée, Basta !, etc. Sont-ils indépendants ? Que veut dire être indépendant, etc. J'ai donc décidé de regarder l'arrière-boutique des journaux auxquels j'étais abonné en plus de regarder celle des journaux auxquels je pensais m'abonner. Je partage ma démarche au cas où ça puisse inspirer quelqu'un⋅e. :)
"Pétrie de bonnes intentions, la proposition de loi de Patrick Bloche (PS) pour « la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias » ne prévoit toutefois que d'infimes avancées, trop timides pour contrarier la mainmise de quelques milliardaires sur tous les grands médias. Seul progrès notable : le secret des sources des journalistes serait mieux protégé."
Loi "anti-Bolloré" : la députée I. Attard juge insuffisante la proposition Bloche - Arrêt sur images
"La Commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale examinait aujourd'hui, 2 mars, la loi sur l'indépendance des médias, portée par le député PS Patrick Bloche. Contre l'avis de ce dernier, elle a adopté à l'unanimité une mesure socialiste promise de longue date, qui vise à renforcer le secret des sources des journalistes. La député écologiste Isabelle Attard s'est en revanche trouvée bien seule sur la question de la concentration des médias, grande absente de cette loi."