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Loin de se calmer, la fuite en avant dans le prix des nouveaux médicaments semble s’accélérer, avec des traitements chiffrant parfois à plusieurs centaines de milliers d’euros, financés par la sécurité sociale.
"Les médecins français ne disposent pas d'une base de données publique indépendante et exhaustive sur les médicaments. Le Vidal, qui fait office d'encyclopédie, est payant et financé par l'industrie pharmaceutique. Le principal projet de ce type a été tué dans les années 2000 par les politiques sous l'influence de l'industrie pharmaceutique. Explications."
"L'Union européenne et les États-Unis négocient actuellement un traité qui instituera une zone de libre-échange transatlantique. Bien que retardées par le shutdown du gouvernement américain, les discussions avancent. L'accord, qui intègre un volet sur la propriété intellectuelle, est suivi de près par la Quadrature du Net, qui espère le faire capoter."
"La santé connaît elle aussi sa révolution numérique. Au point que nous seront peut-être un jour dotés de notre propre laboratoire d'analyses médicales, intégré au corps humain sous la forme d'un implant capable de communiquer avec l'extérieur. Une idée qui n'est déjà plus de la science-fiction..."
Homme ? Femme ? Vous reprendrez bien une petite pub pour la prévention du cancer du sein ou contre les problèmes d'érection ? A oui, et votre assurance vient de résilier votre contrat !!
L'enfer n'est-il pas pavé de bonnes intentions ?
"Pourquoi ce désamour des Français pour les génériques ? Les médecins, en prescrivant des médicaments « non substituables », n’y sont pas pour rien.
Le sondage Ifop/PHR publié lundi 10 décembre montre que seules 57% des personnes interrogées (contre 62% en 2011) se disent prêtes à accepter la substitution d’un « princeps » (l’original) par sa molécule génériquée, alors que l’Assurance maladie table sur un objectif de 85% pour fin 2012.
Dans le milieu du médicament générique, on déplore une « campagne de dénigrement » lancée par les laboratoires pharmaceutiques détenteurs des brevets. Il faut dire que le dossier du Parisien ce lundi n’y allait pas avec le dos de la cuillère : entre ces médicaments dont « 80% sont importés d’Asie » (alors que selon la filière, 95% sont produits en Europe), et tous les effets secondaires qui leur sont prêtés, il y a de quoi être dérangé."
Merci aux laboratoires pour ce magnifique travaille de lobbying...