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Forbes révèle que dans deux décisions de justice, le gouvernement fédéral états-unien a demandé à Google de lui communiquer des informations sur toute personne ayant visionné plusieurs vidéos et flux en direct sur YouTube.
En marge d’un gros dossier de contrefaçon, l’IGPN a découvert une conversation entre une policière et ses parents. Après enquête, le parquet de Pontoise a considéré que l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée et a classé sans suite.
Magda Boutros a suivi de près la plainte contre la police des jeunes du 12e dans le cadre de ses recherches. En partant de cette affaire, la sociologue spécialiste de la police et des discriminations revient sur le racisme systémique en France.
Le tribunal de police de Paris a relaxé le policier qui avait qualifié une plaignante de « grosse pute » dans un message qu’elle n’était pas censée entendre. Dans cette affaire embarrassante, ni la justice ni la police n’ont apporté de réponse à la hauteur.
Dans leur nouvel essai, Sebastian Roché et François Rabaté interrogent les lacunes des pouvoirs publics en matière de gestion des foules.
Le policier de 32 ans est suspecté d'avoir revendu plusieurs centaines de fichiers auxquels il avait facilement accès ainsi que des faux papiers qu’il achetait par ailleurs.
En 2015, les forces de l’ordre ont acquis, en secret, un logiciel d’analyse d’images de vidéosurveillance de la société israélienne Briefcam. Depuis huit ans, le ministère de l’intérieur dissimule le recours à cet outil qui permet l’emploi de la reconnaissance faciale.
Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.
Maintien de l’ordre, contrôles d’identité, traitement des violences policières : dans un nouvel avis, publié près de trois ans après le précédent, la Commission nationale consultative des droits de l’homme appelle les autorités à « se saisir enfin pleinement du problème ».
Trois agents de la police municipale héninoise, dont son chef, ont été mis en examen ce jeudi à Béthune pour des violences et un faux commis à l’été 2022. De nombreux dysfonctionnements, dénoncés en interne depuis des mois, avaient obligé le maire RN, Steeve Briois, à ordonner un audit, dans lequel le chef de la police était étrangement épargné.
Le chercheur Didier Fassin enseigne à la fois aux États-Unis et en France, où il a étudié l’action de la police dans les quartiers populaires. Pour Mediapart, il revient notamment sur les similitudes et les différences après les meurtres de George Floyd et de Nahel.
De passage à Toulouse, le cinéaste et écrivain David Dufresne improvise un temps d’échange avec des étudiants de Sciences Po et de l’ENSAV, école nationale de cinéma. Le réalisateur d’"Un pays qui se tient sage" porte depuis plusieurs années une réflexion autour de la place de la police en France. Une question qui revêt une importance toute particulière dans le contexte politique actuel.
Depuis plusieurs années, la France a fait le choix d’une conception autoritaire de la gestion de l’ordre public. Sous couvert d’une doctrine de maintien de l’ordre toujours plus sécuritaire, l’usage disproportionné de la force entraîne de graves violations des droits et libertés dans l’espace public et s’accompagne d’une hausse des violences commises par les forces de l’ordre.
En plus de nier les violences policières et le racisme systémique, le préfet de police de Paris assure désormais « qu’il n’ y a pas de racisme dans la police ». Les faits démentent clairement cette affirmation.
Plan contre les discriminations à l’emploi, suppression de certaines aides aux familles… La majorité présidentielle jure vouloir apporter une réponse politique aux émeutes, mais se garde d’affronter l’essentiel : les pratiques des forces de l’ordre.
Comme dans l’affaire Nahel, les syndicats policiers occupent souvent le terrain après une situation de tir mortel des forces de l’ordre, afin de mettre en avant la théorie de la légitime défense. Des versions parfois infirmées par des images, ou plus tard, lors des enquêtes.
L’ONU a demandé aux autorités françaises de veiller à ce que la police « respecte toujours les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité, de non-discrimination, de précaution et de responsabilité ».
Les syndicats Alliance et Unsa-Police estiment que les policiers sont « en guerre » contre les « nuisibles » et menacent le gouvernement d’entrer en « résistance ». Des déclarations qui suintent le racisme.
Au moment de l’adoption, sous pression des policiers, de la loi de 2017 modifiant les conditions d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, le Défenseur des droits et la société civile avaient alerté sur l’inévitable explosion du nombre de victimes à venir.
Dans un communiqué publié ce 30 juin, les deux syndicats pesant près de 50 % chez les policiers appellent à «imposer le calme» à «ces hordes sauvages», en menaçant d’entrer «en résistance». La gauche s’indigne d’un «appel à la guerre civile».