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«La liberté d'expression, c'est le fondement de notre démocratie», a défendu ce mercredi sur CNEWS Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.
Le Conseil d’État ordonne à l’Arcom de mieux contrôler CNews en prenant en compte l’ensemble des intervenants d’un programme, et non plus les seuls invités politiques. Une clarification des règles qui concerne en fait tous les médias audiovisuels. Décryptage avec l’historien des médias Alexis Lévrier.
Invité sur franceinfo, mardi, le secrétaire général de Reporters sans frontières salue la décision "historique" du Conseil d'Etat demandant à l'Arcom de mieux contrôler Cnews.
La plus haute juridiction administrative a "enjoint à l'Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information".
Le Conseil d’État exige que tous les participants aux émissions soient décomptés. Valable pour tout le PAF mais désastreux pour le système Bolloré.
La plus haute juridiction administrative demande au gendarme de l’audiovisuel de mieux veiller au respect par CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’honnêteté de l’information. La chaîne de Vincent Bolloré risque de devoir entièrement repenser la composition de ses émissions.
D’après les données publiées par l’ONG, les reporters qui ont couvert la mobilisation sociale ces trois derniers mois ont subi presque autant de violences qu’au cours des deux dernières années.
Un court documentaire choc, dévoilé jeudi 14 octobre, dénonce les intimidations et menaces que fait peser l’entrepreneur sur la liberté de l’information.
Dans ce court documentaire produit par Reporters sans frontières (RSF), 11 journalistes témoignent des méthodes utilisées par l’homme d’affaires Vincent Bolloré lorsqu’il prend le contrôle d’un média ou lorsque des journalistes enquêtent sur ses activités industrielles. Ces pratiques représentent un véritable danger pour la liberté de la presse, mais aussi pour la démocratie.
Si les médias publics tchèques et slovènes résistent encore aux pressions politiques, leur indépendance éditoriale et financière est fortement menacée. Reporters sans frontières (RSF) appelle les responsables politiques nationaux à la garantir en vertu des recommandations du Conseil de l’Europe.
Les députés et les sénateurs n’ont malheureusement pas saisi les occasions d’arrêter “une machine infernale lancée par la PPL sécurité globale”. RSF demande au premier ministre de tenir sa promesse et de saisir le Conseil constitutionnel.
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de Reporters sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre Etats...
La #France est 34e... Sans commentaires
Nous publions ce communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dont Acrimed, qui dénonce la répression accrue contre la liberté d’informer et d’être informé.
Après que le nouveau schéma du maintien de l’ordre a été rendu public, Reporters sans frontières (RSF) reconnaît que certaines de ses recommandations ont été intégrées au texte, mais demande au ministre de l’Intérieur des clarifications et garanties sur un schéma qui suscite des inquiétudes.
À l’occasion du “jour du dépassement”, établi cette année le 22 août, Reporters sans frontières (RSF) publie des données alarmantes sur les journalistes qui travaillent sur les questions environnementales : au moins dix d’entre eux ont été tués et plus de 50 violations de la liberté de la presse liées à cette thématique ont été enregistrées en moins de cinq ans dans le monde.
La proposition de loi du député Éric Ciotti (Les Républicains) “visant à rendre non identifiables les forces de l'ordre lors de la diffusion d'images dans l'espace médiatique” pourrait rendre très difficile la couverture d'un grand nombre d’événements publics par des journalistes, ceux-ci impliquant très fréquemment la présence de forces de police. Reporters sans frontières (RSF) demande que ce texte, qui limiterait l’information des citoyens sur le comportement des forces de l’ordre, ne soit ni inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée, ni examiné.
À quelques jours de son procès, RSF s’oppose fermement à la menace d’une extradition de Julian Assange vers les États-Unis, où il risque jusqu’à 175 ans de prison pour avoir transmis des informations d’intérêt général à des journalistes.
L'ONG a constaté « un niveau inégalé » d'agressions des forces de l'ordre contre les journalistes durant les manifestations contre la réforme des retraites.
En cette fin d'année 2019, Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication et d’appel à dons sur les plus grandes chaînes de télévisions. Le nouveau film baptisé « Voici ce qui resterait de l’information, sans journalisme indépendant », vise à sensibiliser le grand public aux enjeux essentiels de la liberté et l'indépendance du journalisme.
A l’occasion du congrès annuel de Distripress, qui réunit ce lundi 23 septembre à Berlin, les éditeurs et distributeurs de presse du monde entier, Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé son dernier rapport d’enquête : “Ces journaux qui n’arrivent jamais”, qui révèle comment des Etats, leurs institutions ou de puissants oligarques ou groupes privés entravent la distribution de la presse. A défaut de faire taire un journaliste ou d’empêcher une enquête, l’information peut être LIRE LE RAPPORTICIbloquée au moment de sa distribution. Tant qu’il n’est pas parvenu entre les mains de son lecteur, un journal reste vulnérable - et l’imagination des prédateurs infinie. C’est ce que révèle le rapport “Ces journaux qui n’arrivent jamais. Enquête sur les entraves à la distribution de la presse” publié ce 23 septembre, qui documente les multiples obstacles qui se dressent sur le chemin souvent périlleux de la distribution. « Ils sont rarement cités et nommés dans un journal. Ils sont dans l’angle mort du circuit de l’information. Pourtant, imprimeurs, distributeurs et vendeurs de journaux sont des maillons essentiels de la liberté de la presse, déclare le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire. Un journaliste ne doit pas seulement pouvoir enquêter et écrire librement. Le produit de son travail doit aussi pouvoir parvenir sans entrave jusqu’à son lecteur. Sans cette condition, les citoyens ne peuvent accéder à une information plurielle, indispensable à toute démocratie. D’où la nécessité et l’urgence de lever le voile sur des pratiques qui menacent notre droit fondamental d’être informé.” L’étude réalisée par RSF dans plus de 90 pays montre que près de 41% des atteintes à la distribution se produisent au moment de la vente. Dernier intermédiaire entre le lecteur et son journal, le vendeur de journaux peut aussi faire l’objet d’ultimes pressions pour limiter l’information. Souvent, les moyens mis en oeuvre sont spectaculaires : au Congo-Brazzaville ou en Guinée équatoriale, les kiosquiers se souviennent encore comment la police a saisi des éditions entières, avant d’y mettre le feu pour les détruire irrémédiablement. L’entrave peut aussi se produire plus discrètement comme à Madagascar, lorsque toute une édition, qui annonçait en une une liaison secrète de la Première dame avec le conseiller du président, a été massivement rachetée, au petit matin, par des représentants du pouvoir. Souvent, elle est aussi plus insidieuse, comme en Pologne, où les marchands de journaux n’ont d’autre choix que de promouvoir la seule presse pro-gouvernementale au détriment de la presse indépendante, qui - faute d’être vue et achetée - finit par étouffer économiquement. Enfin, la censure peut s’exercer de façon radicale et brutale comme au Mexique, où les “crieurs”, les marchands de journaux, se trouvent directement menacés, voire assassinés par des lecteurs mécontents du contenu des articles. Une autre phase cruciale de la chaîne de distribution est le transport et la distribution de la presse sur l’ensemble d’un territoire national. C’est aussi une occasion supplémentaire de limiter la circulation de la presse indépendante ou d’opposition. Plus de 22 % des cas d’atteinte à la libre distribution se produisent pendant l’acheminement des journaux entre l’imprimerie et le point de vente, selon l’étude menée par RSF. Au Nigeria, au Cachemire indien ou au Pakistan, les autorités n’hésitent pas à faire appel aux forces de l’ordre ou aux militaires pour arrêter les camions de distribution et saisir leur cargaisons de journaux. Plus le chemin jusqu’au point de vente est long, plus les obstacles se multiplient aisément. Les frontières peuvent devenir infranchissables pour certains titres sur simple décision des autorités locales. Parfois, c’est pour raison religieuse, comme dans le cas du titre satirique Charlie Hebdo interdit dans de nombreux pays musulmans en 2015, d’autres fois, c’est purement politique, comme a pu le constater l’hebdomadaire français Jeune Afrique, devenu, ces derniers mois, indésirable et introuvable en Algérie. Sans compter les mesures économiques qui peuvent s’avérer être de puissants instruments de censure. Comme le montrent les exemples kosovar et russe, la décision d’un État d’instaurer une taxe à l’importation ou de supprimer une subvention publique au postage suffit parfois à menacer la distribution d’un titre, voire l’ensemble du secteur de l’édition. L’étape de l’impression peut également s’avérer aussi cruciale que fatidique. Pour certains journaux d’opposition, les tentatives de censure se déroulent juste avant la mise sous presse. Comme en Égypte, où un imprimeur lié à l’Etat fait du chantage à l’impression : si une enquête qui dérange le pouvoir n’est pas retirée, c’est l’ensemble du journal qui ne sera pas imprimé. Ou au Gabon, où les contenus des éditions ont été piratés juste avant le lancement des rotatives. Et quand il est trop tard pour intervenir et interférer sur le contenu des journaux, la saisie des exemplaires fraîchement imprimés et jugés indésirables est d’autant plus aisée qu’un oligarque ou des services de renseignements s’avèrent tout-puissants dans le pays, comme c’est le cas en Bulgarie et au Soudan. De façon plus insidieuse, les situations de monopole, ou la mainmise des États ou de puissants groupes de presse sur le secteur de l’impression et plus généralement de la distribution leur permet aussi de contrôler la presse en imposant de facto leurs lois, leurs prix, voire en décidant, comme au Venezuela et au Nicaragua, quel titre est habilité à recevoir la précieuse et incontournable matière première pour tout journal imprimé : le papier. Au final, qu’importent la manière et les moyens, les multiples interférences dans le circuit de distribution ont généralement un même objectif : empêcher un journal d’être lu.