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Depuis le 17 novembre 2018, le bilan des manifestants gravement blessés s’alourdit semaine après semaine. Amnesty International appelle d’urgence les autorités à interdire l’usage des grenades GLI-F4 et celles de désencerclement et à suspendre l’utilisation du LBD40 lors d’opérations de maintien de l’ordre. Notre organisation les appelle aussi à revoir d’urgence leurs stratégies de maintien de l’ordre pour sortir de la logique d’escalade.
Deux reporters indépendants ont été placés en garde à vue samedi, notamment pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations ».
Ce Kit de survie numérique propose des outils pratiques, des conseils et des éléments techniques pour apprendre aux net-citoyens à contourner la censure et sécuriser leurs communications et leurs données. Ce Kit à l’attention des net-citoyens, journalistes et citoyens-journalistes sera dévoilé progressivement, afin de donner à chacun les moyens de résister aux efforts des censeurs, gouvernements ou groupes d’intérêts qui tentent de contrôler l’information et de museler les voix dissidentes.
Le projet de criminaliser la consultation de contenu extrémiste que vient de présenter la secrétaire d’État britannique à l’Intérieur préoccupe au plus haut point Reporters sans frontières (RSF). En vertu de cette nouvelle loi, toute personne prise en flagrant délit de consultation de contenu extrémiste en ligne « à plusieurs reprises » sera emprisonnée pour une période pouvant aller jusqu’à 15 ans.
Le projet de loi “renforçant la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure”, qui fera entrer dans le droit commun des mesures propres à l’état d’urgence, sera examiné par la commission des lois de l’Assemblée nationale à partir du mardi 12 septembre. Face à des considérations sécuritaires qui semblent primer sur toute autre préoccupation, au risque notamment de porter atteinte à la liberté de l’information, Reporters sans frontières (RSF) appelle les membres de la commission des lois à préserver la possibilité pour les journalistes de continuer à exercer leur activité et à protéger le secret de leurs sources. L’organisation a transmis à cette fin à la Commission ses préconisations, vendredi 8 septembre 2017.
"Après la loi de programmation militaire (LPM, fin 2013) et la loi sur le terrorisme (2014) la loi sur le renseignement, qui a été présentée par le gouvernement le 19 mars 2015, inquiète les défenseurs des libertés."
"Imposé par la cour de justice de l'Union européenne, le droit à l'oubli a déjà produit ses premiers effets indésirables. L'ONG Reporters Sans Frontières considère que la décision "a déclenché une spirale infernale"."
"Le récent arrêt de la Cour de Luxembourg, consacrant un droit à l’effacement dans les moteurs comme Google, fait sursauter l’ASIC. L’association des sites internet communautaires compte dans ses membres Microsoft, Priceminister, Yahoo, Ebuzzing ou encore Google."
"La décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a été applaudie par le gouvernement français. Du côté de Reporters sans frontière, c’est la soupe à la grimace : on reproche après cet arrêt, l’avènement d'un « monde d'information totalement maitrisée. »"
"Aux yeux de Reporters Sans Frontières, le verdict de la cour de justice de l'Union européenne est catastrophique au regard de la liberté d'information. L'ONG met en garde contre une extension de la décision aux personnes morales, qui aboutirait à un "monde d’information totalement maîtrisée"."
"Reporters Sans Frontières publie une liste des cent "héros de l'information". Dans cette sélection 2014 figurent Julian Assange, qui est le visage de Wikileaks, ainsi que Glenn Greenwald et Laura Poitras, les deux contacts privilégiés d'Edward Snowden."
"Si la France fut placée « sous surveillance » par Reporters sans frontières en 2011 et 2012, l’Hexagone bénéficie d’un certain répit depuis que le rapport annuel de l’association concernant la cyber-censure ne s’intéresse plus qu’aux « Ennemis d’Internet ». Cette année, notre pays est néanmoins mentionné dans ce volumineux rapport, notamment en raison de l’adoption de la loi de programmation militaire."
"Ce 12 mars est la journée mondiale contre la cybercensure. À cette occasion, Reporters Sans Frontières a publié sa liste 2014 des ennemis d'Internet. Si la France n'y figure pas, elle est toutefois pointée du doigt pour ses récentes initiatives législatives, à commencer par la loi de programmation militaire."
"Les prochains Jeux olympiques d’hiver, qui se dérouleront à Sotchi en février 2014, verront le déploiement de « l’un des systèmes d’espionnage les plus intrusifs et systématiques de l’histoire des Jeux », a révélé début octobre The Guardian.
D’après des documents recueillis par une équipe de journalistes russes, le Service fédéral de sécurité, le FSB, « prévoit de faire en sorte qu’aucune communication, de la part des concurrents comme des spectateurs, n’échappe à la surveillance ». La surveillance de masse n’est donc pas une discipline réservée à la NSA."
"La cour d’appel de Versailles, on le sait, a jugé illégale la publication, par Mediapart et Le Point, d’enregistrements réalisés au domicile de Liliane Bettencourt, à son insu. Le 15 juillet, l’ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre, a signifié à Mediapart et au Point l’arrêt de la cour d’appel de Versailles, le rendant ainsi exécutoire dans un délai de huit jours.
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Dès le jugement prononcé par la cour d’appel de Versailles, Rue89 s’est proposé de donner asile au dossier Bettencourt de Mediapart, par solidarité avec nos confrères, mais aussi pour protester contre une décision judiciaire qui menace la liberté d’informer et qui, selon nous, contrevient à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Comme 34 autres titres de presse et une douzaine d’associations, nous avons par la suite signé l’appel « Nous avons le droit de savoir ». Et nous avons décidé, avec d’autres (Arrêt sur images, Reporters sans frontières...), de republier ces documents."
"Mediapart a dû céder. Lundi soir, le site d'information devait supprimer l'accès à quelque 70 contenus (articles, sons ou vidéos) comprenant des citations des enregistrements réalisés clandestinement par le majordome de Liliane Bettencourt, suivant une décision rendue le 4 juillet par la cour d'appel de Versailles (Yvelines).
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Mais d'autres sites ont mis en ligne, lundi, les documents concernés. C'est notamment le cas de Rue89 ou de Reporters sans frontières (RSF) via la plateforme Wefightcensorship. Ces deux organes font partie des dizaines de médias et d'associations qui ont lancé un appel pour défendre la liberté d'informer. Lundi à 18 heures, cet appel avait recueilli plus de 48 000 signatures."
"Reporters sans frontières (RSF) a rendu public, mardi 12 mars, son dernier rapport sur les "ennemis d'Internet", dédié à la surveillance des internautes. Pour ce rapport 2013, RSF s'est concentré sur cinq pays appliquant une surveillance généralisée de leurs citoyens, et sur cinq entreprises leur fournissant les moyens de cette surveillance."
"Reporters Sans Frontières a revu et corrigé son classement des pays considérés comme des ennemis de l'Internet, en se limitant à cinq États. L'association a également supprimé la catégorie des pays sous surveillance, où la France se trouvait. À la place, RSF inaugure une nouvelle section dédiée aux firmes désignées elles aussi comme des ennemies de l'Internet. Amesys y figure."