417 liens privés
Deux salariés de Nexa/Amesys discutaient de faire sauter, littéralement, le rédacteur en chef de notre journal
"Reflets" et les écoutes françaises en Libye : le scoop oublié - Par Pauline Bock | Arrêt sur images
En 2011, le site Reflets révèle qu'une entreprise française vend des systèmes d'écoute et d'interception à la Lybie de Kadhafi. Dix ans et quatre mises en examen plus tard, Reflets n'est toujours pas mentionné comme étant à l'origine de l'information, attribuée au Wall Street Journal. Histoire d'un oubli.
Les dirigeants d'Amesys et Nexa sont poursuivis pour « complicité de tortures », ceux de Nexa l'étant également pour « disparitions forcées ». Ces mises en examen font suite à deux plaintes distinctes déposées en 2011 et 2017 par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et de la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
"Le fait que la filiale de Bull Amesys soit menacée par une procédure judiciaire ouverte pour "complicité d'actes de torture", et qu'elle soit l'une des cinq entreprises désignées comme "ennemie d'internet" par Reporters Sans Frontières (RSF) ne dissuade pas la France de faire affaires avec elle. Selon les révélations du Monde, les douanes lui ont acheté au moins un dispositif IMSI-catcher destiné à capter des données de téléphones mobiles."
"Qu’est-ce qu’une arme ? La réponse semble évidente. « Tout objet conçu pour blesser ou tuer », dit le code pénal français. Oui mais voilà, c’est peut-être un peu plus compliqué."
" Alors qu'ils étaient jusque là considérés comme des biens exportables sans contrôle, le ministère du redressement productif a publié un avis aux exportateurs, qui impose une autorisation de l'Etat avant toute vente hors de l'Union Européenne de dispositifs de surveillance des réseaux IP et de leurs utilisateurs."
"Reporters sans frontières (RSF) a rendu public, mardi 12 mars, son dernier rapport sur les "ennemis d'Internet", dédié à la surveillance des internautes. Pour ce rapport 2013, RSF s'est concentré sur cinq pays appliquant une surveillance généralisée de leurs citoyens, et sur cinq entreprises leur fournissant les moyens de cette surveillance."
"Reporters Sans Frontières a revu et corrigé son classement des pays considérés comme des ennemis de l'Internet, en se limitant à cinq États. L'association a également supprimé la catégorie des pays sous surveillance, où la France se trouvait. À la place, RSF inaugure une nouvelle section dédiée aux firmes désignées elles aussi comme des ennemies de l'Internet. Amesys y figure."
"Des chercheurs canadiens révèlent que plusieurs régimes autoritaires utilisent la technologie de Blue Coat Systems pour surveiller, filtrer et censurer les données sur internet."
"La discussion entre Bluetouff et Aziz Ridouan hier a de quoi laisser pantois. Imaginez un conseiller com’ d’une ministre expliquer sur Twitter que, en gros, l’AmesysGate, on s’en fout. Que parler d’Amesys, c’est… troller. Pas mal pour un gouvernement de gauche.
Les Droits de l’Homme ? On s’en fout.
Les magouilles de l’Etat français avec des terroristes notoires, dont un condamné en France ? On s’en fout. Il faut dire que les trolls de Reflets sont un peu durs d’oreille. Ils ne comprennent pas, ces imbéciles, qu’Amesys n’entre pas dans le domaine de compétences de Fleur Pellerin. Le Deep Packet Inspection (DPI), ça ne la concerne pas.
Oui, mais non."
"L'Union européenne renforce son contrôle sur les technologies duales, une conséquence des révélations sur la vente de telles armes à des dictatures par des entreprises occidentales. Une politique encore timide. Le rapport Digital freedom strategy de la commission des affaires étrangères du Parlement incite à aller plus loin. "