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Un rapport de l’ONU révèle que 53,6 millions de tonnes métriques de déchets électroniques ont été produites l’année dernière. Un chiffre record et en hausse de 21% en seulement cinq ans.
Moins d’un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques, alerte un rapport de l’ONU, relevant que ces « e-déchets » augmentent cinq fois plus vite que la quantité recyclée.
Moins d'un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques, alerte un rapport de l'ONU.
Moins d’un quart des 62 millions de tonnes de déchets électroniques produits en 2022 ont été recyclés, entraînant des pollutions de métaux lourds, de plastiques et de produits chimiques toxiques
Et si bonheur rimait avec sobriété ? Pour la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux, autrice de l’essai Être heureux avec moins, le temps est venu pour les aurevoirs. Capitalisme, productivité et course au numérique doivent laisser place à une reconnexion au vivant et au temps long, pour préserver l’environnement et notre bien-être. Entretien.
Est responsable, d’après le Larousse, ce « qui s’emploie à respecter les valeurs du développement durable ». Exemples : le tourisme responsable, l’économie responsable, la consommation responsable1 (sic), la publicité responsable2 (re sic). Et bien sûr, le numérique responsable.
Le réchauffement climatique ainsi que l’épuisement progressif des ressources fossiles et minérales sont aujourd’hui des réalités incontestables. Ces phénomènes présagent une modification durable de nos modes de vie, particulièrement sur le plan économique.
Le numérique est souvent présenté comme immatériel, comme s’il était indépendant de toute infrastructure, et que son développement était par conséquent peu polluant. Il est même perçu comme une « solution » au changement climatique : les mails qui remplacent les documents imprimés, les bilans carbone « neutres » des GAFAM ; c’est une vision omniprésente.
Dans la bouche des opérateurs, la 5G est synonyme de hausse des performances et d’économie d’énergie. C’est en théorie vrai, mais l’augmentation des débits et les nouveaux usages qui en découlent finissent par alourdir la facture, explique le CNRS. Le Centre rappelle que l’apparition d’une nouvelle technologie permet aussi de relancer les ventes de smartphones.
Coût énergétique, environnemental, utilité douteuse… En dépit des critiques qui se renforcent, la 5G poursuit imperturbablement son déploiement, dénonce l’auteur de cette tribune.
Sans nier les gains de performance promis par les réseaux 5G, des scientifiques se sont demandé pourquoi et comment leur exploitation s’avère finalement aussi coûteuse en énergie.
Après minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi, des panneaux lumineux étaient encore allumées dans Paris, alors que la mairie avait annoncé que l'ensemble des publicités lumineuses seraient éteintes entre 23h45 et 6h00 à partir du 1er décembre.
Si Internet était un pays, il serait le 3ème plus gros consommateur d’électricité au monde, derrière la Chine et les Etats-Unis. Parmi les activités du Net qui polluent le plus, on retrouve les publicités en ligne. Elles représentent 10 % des émissions à effet de serre du réseau des réseaux. Côté énergie, elles consomment cette fois autant qu'un petit pays, comme la Malaisie, le Vietnam, les Pays-Bas, ou encore la Suède.
Le streaming recracherait 100 millions de tonnes de CO2 par an et engloutirait 80% de la bande passante. Le streaming est une technologie incontournable en 2022. Polymorphe, il apparaît comme un point d'entrée dans la compréhension des strates de la pollution numérique.
Des minerais indispensables aux smartphones, à l’énergie consommée par les data centers, le numérique a de lourds effets écologiques. Ici aussi la sobriété s’impose, mais ne passe pas forcément par une réduction de l’usage d’Internet.
L’Arcep a publié récemment les résultats de sa première enquête annuelle « Pour un numérique soutenable » portant sur les quatre principaux opérateurs. L’Autorité note quelques améliorations, mais surtout des pistes de travail. Elle met également en garde contre la poudre aux yeux de certains chiffres.
Dans cette première édition de son enquête annuelle « Pour un numérique soutenable », l’Arcep publie 3 premières catégories d’indicateurs collectés auprès des quatre principaux opérateurs télécoms pour suivre l’évolution de leur empreinte environnementale.
La 5G soulève de nombreuses questions, notamment sur les ondes et la consommation énergétique. Si l’ANFR a récemment fait le point sur le premier sujet, l’Arcep revient sur le second volet avec une analyse prospective jusqu’en 2028. Les premiers effets positifs de la 5G pourraient arriver dès 2023.
La France s’attaque à l’empreinte carbone du numérique et enjoint aux acteurs et utilisateurs de devenir plus vertueux car l’écosystème mondial lié à Internet, énergivore, contribue de manière de plus en plus importante au réchauffement de la planète.
Alors que le secteur du numérique est responsable de 4% des gaz à effet de serre dans le monde, voici quelques astuces pour aider à sauver la planète.