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Préciser la quantité de gaz à effet de serre générés par la consommation de données : voilà la nouvelle information que les opérateurs auront l’obligation de préciser chaque mois en 2022. Une idée qui provoque une levée de boucliers dans le secteur du numérique.
Juin 2019, mon smartphone Android s’éteint tout seul… et ne se rallume plus. C’est la troisième fois que je le remplace en 4 ans — toujours des pannes matérielles. Je me demande alors : elle ressemblait à quoi la vie, avant d’avoir un smartphone ?
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À l’heure de la 5G et de la dématérialisation, l’impact écologique du numérique est au centre des débats. Car numérique ne rime pas forcément avec sobriété.
Les dégâts irréversibles causés par l’incendie, début mars 2021, du data center SGB2 d’OVH, le numéro 1 français du cloud computing, n’en finissent pas de provoquer des remous. Le terme de « cataclysme » a même souvent été employé pour qualifier cet accident touchant un secteur d’activité en forte croissance et dont les conséquences sont toujours sensibles.
Jour de la Terre - Stocker des fichiers sur internet, surfer, regarder des vidéos en streaming, changer de smartphone tous les deux ans : tous nos gestes ont un impact en matière de rejet de gaz à effet de serre. Et donc sur le réchauffement climatique. Mais rien n’est perdu : il est tout à fait possible d’être consommateur de numérique, tout en réduisant son empreinte carbone. Il suffit de suivre une série de gestes simples, qui vont dans le sens de la “Green IT” et de la “sobriété numérique”.
La consommation du numérique double tous les 5 ans. Cela est dû notamment à l’augmentation du nombre de dispositifs numériques et de leurs utilisations. À cela est associé un impact écologique de plus en plus important. La sobriété numérique désigne un certain équilibre dans les usages du numérique par rapport à la planète et ses habitants. Fabrice Flipo, chercheur à Institut Mines-Télécom Business School et auteur du livre : « L’impératif de la sobriété numérique », explique les enjeux associés à cette sobriété.
Aujourd’hui, c’est le Cyber World Cleanup Day, la version numérique du World Cleanup Day, et de nombreux événements sont organisés dans toute la France pour « créer une première prise de conscience autour du sujet des émissions de gaz à effet de serre liées au numérique », comme l’explique le site.
Le dernier opus de la série "The Shift Project et le numérique" fait le point sur l'évolution des émissions du secteur (bonne nouvelle, ca augmente un peu moins vite que ce qui avait été estimé lors du rapport de 2018 ; mauvaise nouvelle, ca augmente de presque 7% par an alors que ca devrait baisser de 5% par an pour être aligné avec l'accord de Paris).
Envoyer une photo via son smartphone, consulter le fil d'actualité de son appli préférée, regarder une vidéo sur YouTube, certaines activités numériques du quotidien peuvent s'avérer gourmandes en énergie… Et pas toujours neutres en émissions de gaz à effet de serre. Dans une étude parue l'année dernière, Greenspector a évalué l'empreinte carbone d'une sélection de réseaux sociaux. Pour chacune des applications, le niveau d'émission (en gEqCO2) a été estimé en tenant compte de la consommation de ressources (volume de données échangées) et d’énergie, mesurées lors d'un scénario utilisateur d’une durée de 1 minute sur un smartphone Galaxy S7 (Android 8). Le scénario utilisateur correspondait à un défilement des contenus du fil d’actualité d’un compte actif.
Le Web, tout le monde s’en sert et beaucoup en sont très contents. Mais, même parmi ceux et celles qui sont ravi·es de l’utiliser, il y a souvent des critiques. Elles portent sur de nombreux aspects et je ne vais pas essayer de lister ici toutes ces critiques. Je vais parler d’un problème souvent ressenti : le Web n’est-il pas devenu trop compliqué ?
Patrick CHAIZE, Guillaume CHEVROLLIER, Jean-Michel HOULLEGATTE, Hervé MAUREY et plusieurs de leurs collègues ont déposé au Sénat, le 12 octobre 2020, une proposition de loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France.
On imagine souvent le secteur numérique comme dématérialisé. Pourtant, son impact est réel. La consommation énergétique du numérique augmente de 9% par an et il représente déjà 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Or, la consommation énergétique est devenu une véritable préoccupation en vu des enjeux climatiques. Le sujet mérite donc le détour et l'intérêt des associations écologistes.
François Saltiel revient sur la pollution numérique. A-t-on vraiment conscience de l’empreinte carbone que nous laissons en passant plusieurs heures par jours sur Internet, que ce soit pour travailler, se divertir, consommer des films en streaming ? Des outils se développent pour déclencher la prise de conscience
Seriez-vous prêt à mesurer en temps réel votre production de CO2 liée à votre activité numérique ?