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La chaîne d’information européenne en difficulté, qui bascule de Lyon vers Bruxelles, a été rachetée en 2022 grâce à des fonds fournis par des proches du premier ministre nationaliste hongrois, selon des documents confidentiels.
Le choix des médias du groupe Bolloré (CNews, « Le JDD », Europe 1…) de privilégier les commentaires d’extrême droite sur le travail d’information évoque la stratégie du premier ministre hongrois, Viktor Orban.
La France refuse de voter pour une directive qui instaure une définition du viol fondée sur l’absence de consentement. L’eurodéputée suédoise Evin Incir, corapporteure du texte, appelle le président à ne plus bloquer « la loi la plus importante pour les femmes ».
Pour faire de bons Français, il faut de l’ordre, chanter « La Marseillaise » et un « grand plan contre l’infertilité ». Une conf de presse digne d’un plateau de CNews.
Les mots du président sur la natalité prononcés mardi soir semblent ceux du chef d’État hongrois. L’angoisse démographique est au cœur de la politique à Budapest, et les réformes, ces dernières années, ont enfermé les femmes dans un rôle de reproductrices.
Orbanisation. C’est le mot qui venait à l’esprit à l’écoute de la première partie de la conférence de presse, mardi soir, d’Emmanuel Macron. Son début de discours policier, paternaliste et guerrier nous rapprochait déjà dangereusement de Budapest quand tout à coup, « la relance de la natalité » et une vision traditionaliste du rôle des femmes sont venues compléter le tableau. On y est : le positionnement du président français est une copie conforme de la politique d’extrême droite menée par le premier ministre hongrois et celui qui s’opposait au camp « illibéral » il y a cinq ans reprend maintenant à son compte ces fondamentaux de la pensée conservatrice.
Le Premier ministre hongrois, profitant du principe d’unanimité qui régit les décisions budgétaires, à bloqué l’octroi à Kyiv d’une enveloppe de 50 milliards d’euros sur trois, ans, ce dont le Kremlin s’est immédiatement réjoui.