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Samedi 21 octobre, 10.000 personnes ont manifesté dans le Tarn contre le projet inutile, absurde et destructeur d’autoroute A69 entre Castres et Toulouse.
Au nord de Montpellier, le groupe Mulliez entend bétonner 17 hectares de terres agricoles pour y construire un énième complexe commercial en périphérie de la métropole de l’Hérault. Decathlon, Truffaut, O’Tera… autant d’enseignes que les opposants locaux, rejoints par des associations et syndicats nationaux, veulent empêcher de pousser.
C'est la fin d'un bras de fer qui durait depuis plus de dix ans. Le groupe Pierre et Vacances a annoncé mercredi l'abandon de son projet de domaine Center Parcs à Roybon (Isère), bloqué par de multiples recours et d'interminables procédures judiciaires depuis son lancement en 2007. Depuis 2014, le terrain était devenu une «zone à défendre» (ZAD), occupée par des militants.
"Un article glissé en douce dans le projet de loi Sapin 2 doit permettre à l'Etat de céder au plus vite le domaine de Grignon, dans les Yvelines. Une manœuvre qui pourrait faire le bonheur de l'émir du Qatar, Tamim al-Thani, déjà propriétaire du PSG."
"Dans la rue qui conduit à l’entrée du domaine de Grignon, dans le quartier paisible de ce petit village des Yvelines – Thiverval-Grignon, 1 080 âmes, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Versailles –, trois cents personnes marchent paisiblement, ce samedi 12 mars. Pas de slogans mais des banderoles disent « Non à la vente de Grignon à des privés », « Non au déménagement du campus de Grignon »."
Arrêtez de nous gonfler avec votre p... de football :/
"Les créations d’emploi servent d’argument ultime aux promoteurs des grands projets jugés « inutiles et imposés » par leurs détracteurs. Le nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes, la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, les centres commerciaux géants en Île-de-France, ou encore le Center Parcs de Roybon en Isère, seraient un moyen de lutter contre le chômage. Focalisé sur la quantité d’emplois créés, le débat occulte certaines questions incontournables, comme le devenir des terres agricoles, la qualité et la durabilité des emplois de demain, mais aussi et surtout la pertinence d’un modèle économique à bout de souffle. Basta ! s’est penché sur la réalité des chiffres avancés."
"Le Center Parcs de Roybon (Isère) va devoir attendre. Le tribunal administratif de Grenoble a annulé, jeudi 16 juillet, un arrêté préfectoral autorisant la destruction de zones humides dans la forêt de Chambaran, pris le 3 octobre 2014, préalable au démarrage du chantier de construction de ce centre de loisirs. Les opposants – la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna), adhérente de France nature environnement (FNE), l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs (PCSCP), la Fédération de la Drôme pour la pêche et la protection du milieu aquatique… – ont accueilli favorablement cette décision, qui leur donne satisfaction sur l’un des recours déposés."
"C’est un coup d’arrêt porté au projet controversé de Center Parcs à Roybon, en Isère. Le tribunal administratif de Grenoble a décidé, jeudi 16 juillet, d’annuler un arrêté préfectoral indispensable à la construction du village vacances — un projet de 990 habitations de 54 mètres carrés à 170 mètres carrés autour d’une « bulle tropicale » de 200 hectares, au cœur de la forêt de Chambaran."
"Le blocage du chantier de Center Parcs à Roybon (Isère) par les zadistes depuis décembre dernier, vient d’être indirectement légitimé par la justice. Ce 16 juillet, le tribunal administratif de Grenoble a annulé l’arrêté préfectoral « loi sur l’eau » [1]. Or cet arrêté est indispensable pour poursuivre les travaux du projet controversé du Center Parcs, alors que 40 hectares de forêt sur les 80 prévus ont déjà été défrichés (tous nos articles). « Si la décision du tribunal administratif n’est pas annulée, cela implique pour le groupe Pierre & Vacances de reprendre tout le projet à zéro et de revoir intégralement les mesures compensatoires », indique Emmanuel Wormser, porte-parole juridique de la Frapna, contacté par Basta !."
"Sept mois avant la conférence sur le climat, la COP 21, l’écologie est toujours la dernière roue du carrosse gouvernemental. Des signaux qui ne manquent pas d’inquiéter s’accumulent, montrant que, contrairement à ce que veulent faire croire le président et Ségolène Royal, sa chargée de communication sur l’écologie, nous sommes loin du cercle vertueux qui nous mènerait subitement à une sorte de social-écologie apaisée.
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Pire, le nouveau dogme de la lutte contre l’écologie « punitive » de la ministre de l’Ecologie décomplexe les pollueurs, les promoteurs, les bétonneurs, les dirigeants de l’agro-business. Laisser croire que le principe pollueur-payeur est punitif, que toute fiscalité écologique est une calamité pour l’économie, est un non-sens. Rien n’a bougé dans le logiciel des socialistes. Ils n’ont toujours pas compris que le temps de la croissance infinie et de la prédation contre la nature était révolu. Le tintamarre autour de la conférence sur le climat ne peut masquer l’essentiel. Le lendemain de son échec programmé, les écologistes auront la gueule de bois. Une fois de plus, c’est l’environnement qui aura trinqué."
"Le projet de loi sur la biodiversité, actuellement discuté à l’Assemblée Nationale, prévoit d’instituer des « obligations de compensation écologique ». C’est-à-dire la possibilité de remplacer ce qui est détruit à un endroit par un bout de nature supposée équivalent à un autre endroit. Déplacement des espèces protégées, reconstitution de nouvelles zones humides : tout serait-il « compensable » ? Ce projet généralise la création de banques de biodiversité et donne les clés de la protection de la nature à des entreprises privées, dénoncent des associations. Il institue également un « droit à détruire », facilitant le développement de nouveaux grands projets inutiles, comme à Sivens et Notre-Dame-des-Landes."
"Les craintes des écologistes, des communistes et de quelques socialistes n'ont pas eu raison d'un article contesté de la loi Macron. Les députés ont rejeté, vendredi 6 février, un amendement qui demandait la suppression de l'article du texte donnant au gouvernement le droit de légiférer par ordonnance pour modifier le droit de l'environnement et de l'urbanisme."
"Alors que l’examen du projet de loi Macron sur « la croissance, l’activité et l’égalité des chances » se poursuit à l’Assemblée nationale, le Collectif des associations citoyennes alerte sur des dispositions menaçant la participation des citoyens à la vie démocratique du pays. Sous prétexte d’accélérer les délais d’autorisation des projets immobiliers ou d’infrastructures, les possibilités de recours pourraient être fortement restreintes. Toutes les associations recevant majoritairement des fonds publics risquent de « basculer dans le marché et la concurrence » souligne Jean Claude Boual, président du collectif. Point de vue."
"A l’occasion de la journée mondiale des zones humides, François Letourneux, co-président de l’UICN-France, l’Union internationale pour la conservation de la nature, et président de la Fête de la nature, détaille les enjeux de ces concentrés de biodiversité."
"Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Roybon… Tous ces dossiers ont un point en commun : ils impactent des zones humides. Menacées au nom de la rentabilité et du profit économique, ces terres, véritables réservoirs naturels, risquent d’être les victimes de ces politiques d’urbanisation. Ce ne sera pas la première fois. « En France, près de 67% des zones humides métropolitaines ont disparu depuis le début du 20ème siècle, dont la moitié en 30 ans sur la période 1960-1990 », estime le rapport présenté par le préfet Paul Bernard [1]. C’était en 1994."
"Voilà bientôt deux mois qu’une nouvelle zone à défendre se développe entre Grenoble et Lyon. Son objectif : empêcher l’édification d’un village artificiel, un Center Parcs, au cœur d’une zone humide. La justice a pour l’instant suspendu les travaux de construction. Une autre bataille se mène dans les bois et les champs alentour malgré le froid et la neige : installer des cabanes et des barricades pour entraver une éventuelle reprise du chantier. Et convaincre de l’inutilité du projet celles et ceux qui y sont favorables, séduits par les promesses de création d’emplois. Les premières idées de projets alternatifs commencent même à fleurir. Reportage."
"Le 16 janvier, la ministre de l’Écologie a enterré le projet initial du barrage de Sivens, dans le Tarn. Les experts ont proposé deux scénarii, que les opposants jugent inacceptables en l’état. La balle est désormais dans le camp du Conseil général du Tarn, maître d’œuvre du projet. Passera-t-il en force ? Ou bien proposera-t-il enfin « une démarche collective de réflexion autour des besoins en eau et d’un réel projet de territoire ? » s’interroge un opposant du collectif Tant qu’il y aura des bouilles dans cette tribune venue de la « zone à défendre »."