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Alors que la COP25 s'achève à Madrid sans avancées significatives, constructeurs et compagnies aériennes promettent l’impossible : une forte hausse du trafic aérien ces 20 prochaines années sans augmenter les émissions de CO2. Le pari est quasi impossible à tenir.
Rappelons que le besoin n'est pas de contenir les émissions GES mais bien de les baisser...
La COP25 a échoué, dimanche 15 décembre, à Madrid. Pas d’ambitions revues à la hausse et aucun accord sur l’article 6, celui qui régule les marchés carbone. Bien loin des exigences nécessaires face à l’ampleur de la crise climatique.
L’échec de la COP25 à Madrid témoigne d’un système diplomatique en crise. Aujourd’hui, face au péril climatique, l’humanité n’est pas unie. Plusieurs grands pays refusent le défi de la coopération. L’enjeu est, plus profondément, notre mode de vie dans les pays riches.
La COP25 s'est terminée ce dimanche à Madrid, après deux semaines de négociations entre chefs d'État. De l'aveu de tous, cette édition est une déception, une "occasion ratée" de répondre à l'urgence climatique.
Malgré des heures supplémentaires de négociations, la COP25 s’achemine samedi à Madrid vers un échec à être à la hauteur de l’ambition nécessaire pour répondre à l’urgence climatique.
C’est le cri d’alarme lancé par des scientifiques dans la revue Nature, vingt ans après l’identification par le Giec de « points de basculement », à l’instar de la perte de la forêt amazonienne, ou de la fonte du permafrost qui pourrait libérer du méthane, un gaz à effet de serre 30 fois plus « puissant » que le CO2. Ils appellent à une action internationale immédiate.
Partout dans le monde, des peuples se rebellent contre l’oligarchie. Le mouvement écologiste doit trouver sa place dans ce mouvement mondial, parce que la destruction de l’environnement est inséparable de la répression sociale et démocratique engagée par les classes possédantes.