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Depuis quelque temps, les études se succèdent et s’accordent à dire que l’Amazonie flirte dangereusement avec son point son point de non-retour. Une autre le confirme encore aujourd’hui. Mais les chercheurs veulent rester optimistes et proposent des pistes pour nous éviter le pire.
Des scientifiques basés en Corée, au Canada et en Allemagne ont utilisé des données des années 1979 – 2019 pour effectuer des simulations. Le premier mois de septembre sans glace de mer en Arctique interviendrait dès les années 2030-2050.
Après des décennies à alerter, une équipe de scientifiques vient d’estimer que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer (banquise) en été dès les années 2030. “C’est environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, souligne Seung-Ki Min, co-auteur de l’article. Cela serait même le cas dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre.
Alors que des records de chaleur ont de nouveau été battus en Asie ces dernières semaines, la limite de réchauffement climatique à ne pas franchir fait encore l’objet d’âpres débats. La glaciologie, elle, nous fixe sans sourciller un seuil à 1.5 ° qui nous place littéralement au pied du mur.
Markus Rex, physicien atmosphérique et chef de l'expédition MOSAiC, présente ce mardi les premiers résultats de la plus grande mission scientifique dans la région polaire à ce jour.
Le climat est-il en train de basculer vers un réchauffement brutal et impossible à arrêter ? Cette hypothèse soulève des questions scientifiques et politiques majeures. Comment continuer à agir sans sombrer dans l’impuissance et l’angoisse ? Discussion avec les chercheurs Xavier Capet et Gilles Ramstein.
Malgré une diminution en août, les surfaces concernées sont en progression par rapport à 2019. Selon les scientifiques, passé un seuil critique, la forêt ne pourra plus se régénérer.
Dans un rapport publié lundi, des chercheurs internationaux préviennent que si la Terre connaît une hausse de deux degrés dans les prochaines décennies, elle pourrait arriver à un point de rupture aux conséquences nombreuses.
Y a-t-il vraiment, dans les écosystèmes, un seuil de perturbations au-delà duquel le milieu se détériore brutalement ? Cette idée, qui guide aujourd’hui les politiques environnementales, est remise en question par un groupe d’écologues. Après avoir recensé et analysé plus de 4 000 études écosystémiques, ils affirment que les points de basculement sont pratiquement inexistants : les écosystèmes se dégradent en réalité bien avant.
La moitié des points de basculements qui pourraient entraîner la planète vers un désastre irréversible ont été activés, ont averti des scientifiques dans un article publié dans la revue Nature. Neuf de ces étapes du changement climatique pourraient entraîner un effet boule de neige.
Chaque semaine, un(e) journaliste de la rédaction vous raconte, avec plus ou moins de détours, l’actualité des sept jours écoulés. Cette semaine, un sondage qui témoigne de la montée du thème de l'effondrement dans les consciences collectives, et une actualité climatique qui risque de renforcer le phénomène...
En matière de bouleversements climatiques, il ne serait peut-être plus minuit moins une, mais bien minuit. Plusieurs « points de bascule » sont déjà atteints, affirme un groupe de scientifiques réputés, qui met en garde contre les « changements irréversibles » qui sont à prévoir au cours des prochaines années à l’échelle de la planète. Un constat qui survient alors que l’humanité manque toujours d’ambition en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
C’est le cri d’alarme lancé par des scientifiques dans la revue Nature, vingt ans après l’identification par le Giec de « points de basculement », à l’instar de la perte de la forêt amazonienne, ou de la fonte du permafrost qui pourrait libérer du méthane, un gaz à effet de serre 30 fois plus « puissant » que le CO2. Ils appellent à une action internationale immédiate.