417 liens privés
1⃣ Il y a un écocide
2⃣ L'écocide est capitaliste
3⃣ Il n'y a pas de solution capitaliste à l'écocide capitaliste.
Or c'est une promesse avec laquelle on va vs bahuter pdt encore qqes décennies, malheureusement les qqes décennies ns ne les avons pas devant ns.
Aujourd’hui, la question se pose : doit-on à l’aune de la crise écologique que nous vivons donner des droits à la nature ? Doit-on criminaliser l’écocide au même titre que le génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre et les crimes d’agression ? Et comment sont menés ces combats au niveau européen ?
Plébiscité par la Convention citoyenne, le crime, devenu délit, a fait l’objet de péripéties interministérielles visant à lui conférer un « équilibre » cher à la doctrine présidentielle. Récit du parcours d’une disposition phare du projet de loi climat qui, en l’état, laisse présager son innocuité devant les tribunaux.
La Convention citoyenne avait proposé l’introduction en droit interne du crime d’écocide. Le projet de loi climat lui a substitué le délit d’écocide. Mais les conditions drastiques mises à la réalisation de ce délit ne permettent même pas de respecter les obligations européennes datant de 2008 en termes de droit pénal de l’environnement.
Loin de sa volonté affichée de sanctionner plus durement les atteintes à l’environnement, l’Etat instaure des délits « inopérants parce qu’inapplicables », estiment dans une tribune au « Monde » Clara Gonzales et Laura Monnier, juristes à Greenpeace France.
À l’automne, les ministres de la Transition écologique et de la Justice annonçaient la création des délits d’écocide et de mise en danger de l’environnement. L’initiative avait suscité l’intérêt d’associations écolos et de juristes de l’environnement. Las, le projet de loi Climat révélé mardi propose une mesure vidée de son intérêt et sans risque pour les pollueurs.
Le gouvernement crée un "délit d'écocide" pour punir les atteintes les plus graves à la nature. L'annonce vise à répondre aux propositions de la Convention citoyenne qui craint de voir son travail détricoté.
"La gouvernement rebaptise son délit générique d'atteinte à l'environnement en délit d'ecocide, mais cela ne correspond pas à la volonté des citoyens de la @Conv_Citoyenne"
https://twitter.com/MarineCalmet/status/1330468971640918016
"Si vous ne connaissiez pas ce mot, il existe bien pourtant, et depuis longtemps. L’écocide désigne un acte de destruction ou d’endommagement d’un écosystème. En l’occurrence, pour ceux qui font le procès (factice) de Monsanto, notre écosystème planétaire, ou tout du moins, les nombreux écosystèmes où les produits phytosanitaires de Monsanto sont utilisés, et en particulier, ses OGM."
"La juge Françoise Tulkens est la présidente du tribunal citoyen consultatif dédié à la multinationale américaine qui s’est ouvert à La Haye ce week-end."
"Durant deux jours, à La Haye, des témoins venus du monde entier ont raconté les méfaits de la firme américaine : pesticides, OGM, semences imposées…"
"Les charges retenues contre la multinationale américaine Monsanto sont lourdes et lui valent d’être poursuivie devant un tribunal international qui se réunit à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre."
"Alors que la firme américaine est traduite devant un tribunal international citoyen, Valérie Cabanes, juriste et spécialiste des droits de l’homme et de la nature, défend l’inscription de l’écocide dans le droit international."
"C’est un procès sans précédent qui s’ouvre ce 14 octobre. Un collectif international d’ONG et de juristes organisent « le Tribunal Monsanto » à la Haye, aux Pays-Bas, où siège la Cour internationale de justice. L’objectif, précisent les organisateurs – dont Vandana Shiva, Corinne Lepage, Marie-Monique Robin ou Olivier de Schutter (voir la liste ici) – est de déterminer « si Monsanto est responsable de violations des droits humains, de crimes contre l‘humanité et d’écocide »."