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Selon les documents confidentiels auxquels Mediapart a eu accès, les cabinets ministériels et la haute administration n’ont laissé aucune chance aux propositions de la convention climat. « Il y a un déficit de culture environnementale massif. Les manuels de finance publique comptent comme livres de chevet, pas les rapports du Giec », selon un ancien conseiller du ministère de l’écologie.
L’aile gauche de la majorité présidentielle a validé plusieurs dizaines de propositions pour la campagne présidentielle, dont une majorité va à rebours de ce que le chef de l’Etat a jusqu’ici décidé. Les aiguillons de la macronie, comme les membres d’En commun se qualifient, continuent de piquer
L’eurodéputé Pierre Larrouturou, le réalisateur Cyril Dion et la militante écologiste Camille Etienne poursuivent Jean Castex, Bruno Le Maire, Barbara Pompili, Emmanuelle Wargon et Jean-Baptiste Djebbari au motif d’« abstention de combattre un sinistre ».
L’eurodéputé Pierre Larrouturou, la militante écologiste Camille Étienne et le réalisateur Cyril Dion ont déposé plainte, mercredi 16 juin, contre cinq ministres français. Ils les accusent de ne pas agir face à l’urgence climatique et veulent les « mettre face à leurs responsabilités personnelles ».
Barbara Pompili a confirmé ce matin sur France 2 la volonté du gouvernement « d’y aller tranquillement » sur l’interdiction des nouvelles chaudières à fioul. Le 2 juin, la ministre de la Transition écologique avait glissé lors d’une audition par la Commission des finances de l’Assemblée nationale que la mesure « entrera en vigueur mi-2022, tant pour les bâtiments neufs que pour les existants », au lieu de janvier.
Le combat écologique nécessite de « savoir avancer par étapes, en incluant toute la société », affirme Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, dans un texte cosigné par un collectif de ministres et de députés de la majorité.
Les 150 citoyens tirés au sort se réunissent pour la dernière fois, dimanche, alors qu'un texte de loi inspiré d'une partie de leurs 149 propositions vient d'être présenté.
Les citoyens de la Convention citoyenne pour le climat ont sèchement noté, dimanche, la traduction par l'exécutif de leurs propositions.
Moi aussi je pensais qu'il suffirait de mettre les gens sur des vélos, de mettre un pull, ... mais à la #ConventionCitoyenne j'ai rapidement appris que si on transformait 67 millions de français en super-héros de l'#écologie seulement 1/4 de nos rejets 🇫🇷 de GES serait réglée.
Ce projet n’est plus en adéquation avec les enjeux environnementaux, ni avec un trafic aérien ébranlé par la crise sanitaire, explique au « Monde » Barbara Pompili.
"C’est un projet obsolète", a déclaré la ministre de la Transition écologique au "Monde", jeudi.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 1,7% en France en 2019. Le Président, la ministre de la Transition Écologique s'en sont réjouis le week-end dernier, expliquant avoir fait mieux que l'ambition fixée. Mais l'objectif n'est pas aussi ambitieux qu'il n'y paraît.
Selon Matthieu Orphelin, ex-LREM, Emmanuel Macron et Barbara Pompili ne sont pas honnêtes dans leur communication sur la réduction des gaz à effet de serre.
À l’automne, les ministres de la Transition écologique et de la Justice annonçaient la création des délits d’écocide et de mise en danger de l’environnement. L’initiative avait suscité l’intérêt d’associations écolos et de juristes de l’environnement. Las, le projet de loi Climat révélé mardi propose une mesure vidée de son intérêt et sans risque pour les pollueurs.
Le gouvernement crée un "délit d'écocide" pour punir les atteintes les plus graves à la nature. L'annonce vise à répondre aux propositions de la Convention citoyenne qui craint de voir son travail détricoté.
"La gouvernement rebaptise son délit générique d'atteinte à l'environnement en délit d'ecocide, mais cela ne correspond pas à la volonté des citoyens de la @Conv_Citoyenne"
https://twitter.com/MarineCalmet/status/1330468971640918016
Pour la filière de la betterave, cette année 2020 semble bien être une année noire. Ou plutôt jaune, tant les chiffres de contamination des champs de culture de betteraves sucrières français à la jaunisse sont hauts.
Cette récolte 2020, économiquement périlleuse, a contraint ces dernières semaines la filière et le Ministère de l’Agriculture à proposer un assouplissement législatif en matière d’usage des néonicotinoïdes, dès la prochaine récolte, en 2021 (1).
L’Assemblée nationale doit examiner, le 5 octobre, un projet de loi permettant à la filière betteravière d’avoir de nouveau recours à ce pesticide toxique. Un collectif de plus de 150 personnalités politiques, parmi lesquelles la députée Delphine Batho (Génération Ecologie), le député (EDS) Aurélien Taché ou encore le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, dénonce, dans une tribune au « Monde », une « régression environnementale ».
Le gouvernement a accordé aux betteraviers la possibilité de déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes, ces insecticides qui contribuent à la disparition des pollinisateurs. D’après le projet de loi qui sera présenté ce 1er septembre au Conseil national de la transition écologique, la dérogation pourra être demandée pour tout néonicotinoïde... Pourquoi un tel recul alors que 80 % des populations d’insectes ont déjà disparu en Europe ?
A 5 mois d’accueillir le Congrès mondial de l’Union Internationale de Conservation de la Nature à Marseille, la France autorise la chasse de près de 18000 tourterelles des bois, espèce menacée d’extinction et classée sur les listes rouges de l’UICN. La LPO a décidé de réagir devant le Conseil d'Etat.
Le gouvernement s'est engagé à ouvrir la voie à ces insecticides pour les planteurs de betteraves. Les producteurs de maïs espèrent le même traitement.