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La pollution de l’air dans les salles de classe provoque une augmentation considérable des cas d’asthme chez les enfants, alerte une étude de Santé publique France. Cette enquête inédite a confirmé la présence de divers polluants ainsi qu’un mauvais renouvellement de l’air dans les école.
Santé publique France a publié mardi les résultats intermédiaires de travaux analysant pour la première fois les conséquences de la pollution de l'air dans les salles de classe sur la santé des élèves.
Depuis le trajet court pour aller à la boulangerie jusqu’au départ en vacances en famille, en passant par les allers-retours au travail, les déplacements sont largement structurés par la voiture en France.
Selon le Conseil d'Etat, l'Etat a échoué à agir dans les délais "les plus courts possible" pour que la qualité de l'air s'améliore dans certaines métropoles.
La région est, en France, la première émettrice de ce gaz issu à 95 % de l’activité agricole et responsable d’une partie de la pollution de l’air aux particules fines, qui favorisent cancers et maladies cardiovasculaires. Malgré le danger sanitaire, les outils de surveillance restent sous-développés, faute de financements publics.
Après une première décision en juillet 2017, le Conseil d’État constate que le Gouvernement n’a toujours pas pris les mesures demandées pour réduire la pollution de l’air dans 8 zones en France. Pour l’y contraindre, le Conseil d’État prononce une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard, soit le montant le plus élevé qui ait jamais été imposé pour contraindre l’Etat à exécuter une décision prise par le juge administratif.