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L’instauration de ce forfait mensuel permettant de voyager de manière illimitée sur le territoire en trains Intercités et TER, sur le modèle de ce que fait l’Allemagne, avait été promise par Emmanuel Macron en septembre.
Tout ce que les connaisseurs du secteur redoutaient est en passe d’advenir. L’abandon, imposé par le gouvernement, des 23 flux exploités jusqu’alors par Fret SNCF se traduit par la liquidation de la filiale fret et la déstabilisation du secteur. Un seul concurrent en tire profit : DB Cargo, filiale de la Deutsche Bahn.
Après son abandon en 2016, le réseau ferré nocturne entame un nouvel essor, planifié jusqu'à 2030. Pas toujours dans des conditions idéales.
En à peine cinq mois, le ministère des transports a présenté un plan de liquidation de Fret SNCF pour répondre aux exigences de Bruxelles. Dans les faits, le projet était prêt de longue date : il avait été conçu dès 2019 par McKinsey.
La longueur du réseau autoroutier a progressé de 60 % entre 1995 et 2020 dans 30 pays européens, s’alarme Greenpeace dans une étude. L’Hexagone ne fait pas exception, malgré «un léger infléchissement» ces dernières années.
À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal. C’est ce que dénonce un nouveau rapport de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.
En France, prendre le train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher que l’avion. Dans un rapport publié le 20 juillet, Greenpeace Europe centrale et de l’Est réalise une analyse comparant le prix du train et celui de l’avion dans toute l’Europe. Sur le continent, le train est en moyenne deux fois plus cher. Pour certains trajets, le fossé se creuse encore davantage : un Barcelone-Londres coûte jusqu’à trente fois plus cher par le réseau ferroviaire.
Parfois, on a l’impression de marcher sur la tête. Les effets du dérèglement climatique se font sentir par chacun d’entre nous et hormis quelques climatosceptiques invétérés, tout le monde — et notamment la communauté scientifique — s’accorde sur le fait d’attribuer le réchauffement aux activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Parmi celles-ci, l’une des plus polluantes est l’avion. Alors que seulement 1% de la population humaine utilise ce mode de transport, il est responsable de plus de la moitié des émissions de CO2 dans l’atmosphère dues aux déplacements. Or l’aviation connaît la croissance la plus rapide en Europe. Le trafic aérien est en train de revenir aux niveaux d’avant la pandémie, de les dépasser même.
Officiellement, le gouvernement et la SNCF se félicitent de la relance des trains de nuit en France. En réalité, la SNCF n'y croit toujours pas et l'Etat propose un cadre d'investissement minimal.
Prendre le train plutôt que l’avion, c’est une bonne manière de réduire sa contribution aux émissions des gaz à effet de serre. Surtout quand le gain de temps procuré par l’avion n’est pas significatif par rapport au rail. La suppression des trajets courts en avion a donc été inscrite dans la loi. Mais le décret d’application vide méthodiquement le texte de toute portée réelle.
Selon un sondage publié ce mercredi 26 avril 2023, le prix du train est l’obstacle principal à une plus forte utilisation de ce moyen de transport. Mais pour Cloé Chevron, experte sur le ferroviaire en France, cette perception d’un train trop cher n’est pas tout à fait exacte. Explications.
Dans un nouveau rapport, l'association révèle qu'un tiers des 150 liaisons aériennes moyen-courrier les plus fréquentées d'Europe disposent déjà d'une alternative en train de moins de six heures.
Supprimer les lignes aériennes intérieures lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 2h30. C’est l’une des mesures du projet de loi Climat. Un rapport du Réseau Action Climat, publié ce mercredi, veut montrer qu’on peut aller beaucoup plus loin
Une étude du RAC montre la faisabilité de faire passer à 4 h contre 2 h 30 le seuil d'interdiction des vols intérieurs, prévu dans le projet de loi climat, lorsqu'une alternative existe par train. À la clé : une réduction par trois des émissions carbone.
Une entreprise publique va désormais chapeauter le fonctionnement du réseau. S’il ne s’agit pas d’une nationalisation complète, l’influence du secteur privé sera réduite.
C’est mathématique, l’avion émet entre 30 et 50 fois plus de CO2 que le train (si vous ne le saviez pas ou si vous en doutiez encore, lisez cet article). Mais ce calcul ne tient pas compte des émissions de CO2 liées aux infrastructures ferroviaires ni à la maintenance. Ah…
On entend souvent dire que l’avion est pire que le train pour le climat… mais quel avion ? Quel(s) train(s) ? Et le remplissage ??? Quel taux de remplissage d’un train pour avoir les mêmes émissions de CO2 que l’avion ?
Le réseau des Trans Europ Express (TEE) permettait de relier rapidement les capitales d'Europe de l'Ouest pendant la seconde moitié du 20ème siècle.
Plusieurs régions gérées par la gauche ont décidé de ne pas ouvrir à la concurrence leurs trains express régionaux. Une coopérative ferroviaire « citoyenne » tente aussi de se lancer sur quelques lignes pour assurer un service que la SNCF n’assume plus.
Une nouvelle entité, parue au Journal officiel mi-décembre, élargit à l'ensemble des moyens de transport le suivi des trajets des passagers, qui existe déjà dans l'aviation.