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Le président américain a annoncé le 15 septembre, avoir porté plainte contre le “New York Times” pour diffamation. Il demande 15 milliards de dollars au prestigieux quotidien new-yorkais.
En mai dernier, le gouvernement a lancé un groupe de travail visant à légaliser la reconnaissance faciale en temps réel. Loin d’être une surprise, cette annonce s’inscrit dans une suite de propositions émises par les plus hautes instances de l’État, en lien avec des acteurs industriels et scientifiques. Nous publions cette tribune de Félix Tréguer, adaptée d’un texte publié initialement sur AOC, qui estime que la reconnaissance faciale est incompatible avec les formes de vie démocratique.
La quasi-totalité des villes ou zones rurales potentiellement concernées par la mobilisation du mercredi 10 septembre ont fait l’objet d’autorisations de surveillance par drones, publiées parfois à la dernière minute par les préfets. Seules quelques-unes ont été annulées.
La liberté de la presse s'est considérablement dégradée depuis cinq ans dans le monde et a touché son point le plus bas en 50 ans, selon un rapport de référence sur la démocratie publié jeudi.
Cet été, pendant que vous profitiez du soleil, le ministère de l'Intérieur ne chômait pas. Nulle bouée gonflable dans la piscine ou apéro sur la plage : non, à Beauvau, on planchait sur le nouveau "schéma national des violences urbaines". Le document a été publié le 31 juillet dernier, en catimini. Et il contient des mesures qui visent directement la presse et les journalistes.
Le ministère de l’Intérieur vient de sortir son « Schéma national des violences urbaines », véritable mode d’emploi d’action-réaction des forces de l’ordre durant les émeutes. Au passage, le document valide l’interdiction de la presse lors de ces évènements. Les syndicats de journalistes déposent un recours devant le Conseil d’État contre cette attaque en règle contre la liberté d’informer et d’être informé.
Au coeur de l’été, les services de Bruno Retailleau ont dévoilé un nouveau schéma face à des éventuelles violences urbaines.
Les autocrates contemporains sont passés maîtres dans l’art de la manipulation des médias et de l’opinion. Ils évitent la répression brutale ou la violence ouverte et préservent les apparences de la démocratie – tout en la vidant de sa substance.
Quelques minutes auront suffi pour que les réseaux sociaux s’embrasent et que soit dénoncé le gouvernement des juges… Le 7 août, la décision du Conseil constitutionnel de censurer certaines dispositions de la loi Duplomb, dont la réautorisation de l’acétamipride, a suscité la colère d’une partie du monde agricole et de la classe politique.
La loi Duplomb ou la proposition de loi sur l’autoroute A69 ont été adoptées en contournant l’Assemblée nationale à travers des tactiques gouvernementales, faussant la logique parlementaire. Du côté de l’opposition, l’obstruction systématique par le dépôt de milliers d’amendements est également problématique. La démocratie représentative semble aujourd’hui dysfonctionnelle. Comment remédier à cette situation ?
L'armée israélienne utiliserait une unité secrète pour façonner le discours autour de Gaza, présentant les reporters palestiniens comme des agents du Hamas afin de justifier ses frappes. Une tactique qui, selon les experts, vise à contrôler l'information dans cette guerre, qualifiée de "pire conflit jamais connu pour les journalistes".
François Bayrou a annoncé, ce 25 août, un vote de confiance qui pourra mettre en péril son gouvernement. Ce n'est pas un acte de courage, c’est un calcul politicien.
Le président américain, qui n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020 face à Joe Biden, avait dénoncé sans fondement des fraudes électorales massives, notamment dans le vote par correspondance.
Putain six mois ! Depuis son investiture, le Président a mis le pouvoir judiciaire à sa botte. Permettant son coup de force sur la police de Washington D.C.
Pete Hegseth, le secrétaire d’État américain à la Défense a partagé sur les réseaux sociaux une interview du pasteur ultra conservateur Doug Wilson.
De LR au RN en passant par le gouvernement, la décision du Conseil constitutionnel de censurer le retour de l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, ne passe pas. Ils déplorent un manœuvre « antidémocratique ».
Votre vie privée est un objet marchand. Votre adresse postale, votre appartenance religieuse, votre poids, votre taille, toutes ces données intimes sont collectées, et exploitées par les géants du numérique à des fins commerciales.
Depuis l’essor de Google jusqu’à l’avènement de ChatGPT, comment l’industrie numérique et les autorités Étatsuniennes se sont-elles retrouvées autour d’une logique de surveillance de masse ?
Pourquoi les grands patrons de la tech, jadis parés d’une façade progressiste, mettent-ils les technologies numériques au service du projet autoritaire de Donald Trump ? Explications avec le chercheur Sébastien Broca.
Ne venez pas dire que vous n’étiez pas prévenus… …c’est juste que vous pensiez ne pas être concernés
Depuis des décennies, je fais partie de ces gens qui tentent d’alerter sur les terrifiantes possibilités qu’offre l’aveuglement technologique dans lequel nous sommes plongés.
Je croyais que je devais expliquer, informer encore et encore.
Je découvre avec effroi que même ceux qui comprennent ce que je dis n’agissent pas. Voire agissent dans le sens contraire. Les électeurs de Trump, pour la plupart, savent très bien ce qui va arriver. Les artistes défendent Facebook et Spotify. Les politiciens les plus à gauche restent accrochés à X comme leur seule fenêtre sur le monde. Pourtant, ils sont prévenus !
Reconnaissance faciale en temps réel, interprétation des émotions, catégorisation des pensées religieuses, sexuelles et politiques… La France a activement milité pour que ces pratiques soient permises par « l’AI Act », le règlement européen sur l’intelligence artificielle, révèlent Disclose et Investigate Europe, documents confidentiels à l’appui.
Ce troisième épisode d’une série consacrée à l’état critique de la démocratie américaine – après les problèmes structurels du système électoral, puis les risques d’un blocage de l’élection – porte sur la tendance à l’hyper-présidentialisation, particulièrement sensible lors du mandat de Donald Trump, et qui se renforcerait encore s’il était élu de nouveau.