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"Pour Edwy Plenel, le projet de loi sur le renseignement est le fruit d'un "coup d'État à froid" opéré par les services et plus globalement par "l'État profond", avec la complicité du gouvernement et des parlementaires. Plus qu'une mauvaise loi, c'est une crise démocratique."
"Laure de La Raudière, députée LR (Les Républicains) d’Eure-et-Loir, est une élue atypique. Membre du parti de Nicolas Sarkozy, elle souhaite « un homme neuf pour la droite », en l’occurrence Bruno Le Maire. Et, contrairement à son groupe, elle a voté contre la loi sur le renseignement qui « pourrait satisfaire un pouvoir totalitaire »."
"Au Sénat, l'ancien Premier ministre étend le champ de la surveillance et Christiane Taubira obtient que la justice ne fasse plus partie des donneurs d'ordre."
" Le cofondateur de La Quadrature du Net, l’association très en pointe sur la défense des libertés sur Internet, dénonce «la dérive hypersécuritaire» de la France"
"« On ne peut pas confondre la question du terrorisme avec la question de l'action sociale, avec l'ensemble des problèmes qui sont internes au débat, aux différends à l'intérieur de la société », déclare l'historien, professeur au Collège de France, à Mediapart. Il y a une « dimension de confusion très grande » dans ce texte."
" L'ex-prestataire de la NSA devenu lanceur d'alerte, réfugié en Russie, rappelle que pour les attaques en France contre Charlie Hedbo -mais aussi au Canada et en Australie- les assaillants étaient déjà surveillés. "
"Entretien avec la présidente de la Commission nationale informatique et libertés, pour qui les garanties apportées au projet de loi sur le renseignement sont insuffisantes."
"Hier, Catherine Morin-Dessailly, sénatrice de l’Union des démocrates indépendants (UDI), organisait un débat à Paris autour du thème « Comment concilier le droit à la sécurité et les libertés publiques ? ». Nous avons à cette occasion interrogé la présidente de la CNIL en visant spécialement le projet de loi Renseignement."
"Au Sénat, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées n’a pas bouleversé le chantier du projet de loi renseignement. Quand elle n’a pas touché d’un cheveu à certaines dispositions, elle s’est aussi payé le luxe de faciliter les mesures de surveillance."
"Contestée de toute part, la loi Renseignement a finalement été adoptée à une large majorité part l’Assemblée Nationale. Alors qu’il avait, avec d’autres hébergeurs, menacé de quitter la France en cas d’adoption du projet de loi, Octave Klaba, fondateur et Chairman d’OVH, revient sur les conséquences d’une telle loi sur ses activités dans un post."
"Les scientifiques du prestigieux Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria) sont plus que sceptiques concernant la loi sur le renseignement, adoptée en première lecture le 5 mai à l’Assemblée."
"Dans son rapport remis au Sénat, Jean-Pierre Raffarin révèle que selon les services de renseignement eux-mêmes, c'est par le biais d'une "sonde placée sur le réseau" que les services pourront collecter en temps réel des métadonnées sur les réseaux des FAI, opérateurs télécoms et hébergeurs."
"Jean-Pierre Raffarin, qui a été nommé rapporteur au Sénat du projet de loi Renseignement au nom de la commission des affaires étrangères, estime que le dispositif des "boîtes noires" qui surveilleront un grand nombre d'internautes pour détecter quelques suspects est "un dispositif équilibré"."
"Dans Le Figaro, le bâtonnier des avocats de Paris, Me Pierre-Olivier Sur, dénonce le projet de loi Renseignement qu'il voit comme un "mensonge d'État". Il estime que le Conseil constitutionnel devrait la censurer."
"Par la voie du ministre Laurent Fabius, la France a envoyé au Conseil de l'Europe, qui accueille la Cour européenne des droits de l'homme, une courte réponse aux critiques rudes contre le projet de loi Renseignement que le gouvernement a fait adopter à l'Assemblée nationale."
"Ce mardi soir s'ouvre au Sénat l'examen en commission du projet de loi Renseignement, qui devrait être débattu par les sénateurs en séance plénière pendant le courant du mois de juin. L'occasion pour regarder le parallèle fait par Laurent Chemla entre la défense du Patriot Act par les responsables américains et la défense du projet de loi sur le renseignement par les responsables français."
"Hier lors d’une première audition au Sénat sur le projet de loi sur le renseignement, le gouvernement a donné quelques nouveaux détails sur le mode opératoire des algorithmes. Ces fameuses « boîtes noires », expression utilisée par un membre du cabinet Valls, sont destinées à renifler une possible menace terroriste. Il a aussi été question des versants budgétaires du texte. Sauf que le flou artistique perdure superbement."
"Avec la loi sur le renseignement, votée par 438 voix contre 89, on se dit qu’on se prend une nouvelle loi au moins aussi protectrice des libertés que le Patriot Act. Mais c’est un peu plus que ça. Ce n’est pas juste une loi liberticide, ce n’est pas juste la banalisation de la surveillance de masse, ce n’est pas juste le hara-kiri de la gauche au pouvoir. Et si c’était l’aube d’un sursaut citoyen ?"
"Le mardi 5 mai 2015, l'Assemblée nationale a voté en première lecture en faveur du projet de loi renseignement. Par 438 voix pour, 86 contre et 42 abstentions1, les députés ont donc cédé à la logique de surveillance généralisée.
Le gouvernement a engagé la procédure accelérée sur ce texte, il n'y aura donc qu'une lecture par chambre avant la commission mixte paritaire. Le texte doit désormais être examiné par le Sénat dans les prochains jours. L'April appelle les sénateurs à faire barrage à ce texte, et les citoyens à continuer la mobilisation afin d'informer nos élus sur les dangers que ce texte fait peser sur nos libertés.
Pour en savoir plus et pour agir sur le projet de loi consultez le site Sous-Surveillance.fr."
"Le projet de loi sur le renseignement a été adopté, mardi 5 mai, en première lecture par l’Assemblée nationale.
L’un des dispositifs les plus critiqués par les nombreux acteurs de la société civile opposés à ce texte est celui des « boîtes noires » : ces dispositifs seront installés chez les fournisseurs d’accès à Internet et ingéreront de grandes quantités de données. Un algorithme détectera ensuite de potentiels comportements terroristes sur Internet."