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Démentir la transformation d’une chaîne d’info en un média d’opinion, au service de la croisade idéologique de Vincent Bolloré : c’est le défi qu’ont tenté de relever les dirigeants de CNews à l’Assemblée, le 29 février. Une opération qui a nécessité de gros arrangements avec la vérité.
Auditionnés jeudi par une commission d’enquête, les pontes de Canal+ ont cumulé dénis et justifications laborieuses. Replay du live des « Jours ».
Pierre Gentillet, avocat et ancien responsable des jeunes UMP, est abonné aux plateaux de CNews. Le 2 mars, il y a tempêté contre le "changement démographique en Europe" (comprendre : le "grand remplacement") en prenant pour preuve les patronymes à consonance étrangère de trois responsables politiques britanniques.
Le ministre de l’Intérieur s’est confié à « Paris Match ». L’article a été écrit par Laurence Ferrari, également journaliste à CNews.
Saisi par l’ONG Reporters sans frontières, le Conseil d’Etat a donné 6 mois à l’Arcom pour renforcer son contrôle en matière de respect du « pluralisme et d’indépendance de l’information » par la chaîne CNews. Jusqu’ici, l’Arcom limitait son contrôle en comptabilisant uniquement le temps de parole des personnalités politiques. Il devra désormais tenir compte « des interventions de l’ensemble des participants » des chaînes de la TNT.
«La liberté d'expression, c'est le fondement de notre démocratie», a défendu ce mercredi sur CNEWS Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.
Le Conseil d’État ordonne à l’Arcom de mieux contrôler CNews en prenant en compte l’ensemble des intervenants d’un programme, et non plus les seuls invités politiques. Une clarification des règles qui concerne en fait tous les médias audiovisuels. Décryptage avec l’historien des médias Alexis Lévrier.
Invité sur franceinfo, mardi, le secrétaire général de Reporters sans frontières salue la décision "historique" du Conseil d'Etat demandant à l'Arcom de mieux contrôler Cnews.
La plus haute juridiction administrative a "enjoint à l'Arcom de réexaminer dans un délai de six mois le respect par la chaîne CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d'indépendance de l'information".
Le Conseil d’État exige que tous les participants aux émissions soient décomptés. Valable pour tout le PAF mais désastreux pour le système Bolloré.
La plus haute juridiction administrative demande au gendarme de l’audiovisuel de mieux veiller au respect par CNews de ses obligations en matière de pluralisme et d’honnêteté de l’information. La chaîne de Vincent Bolloré risque de devoir entièrement repenser la composition de ses émissions.
Agriculteurs en colère : l'extrême droite incognito sur BFMTV - Par Robin Andraca | Arrêt sur images
Depuis le début de la mobilisation des agriculteurs pour faire entendre leur colère, les chaînes d'info sont en boucle sur les autoroutes bloquées. Au risque de tendre le micro à un militant nationaliste, ou un ancien élu RN... sans que cela ne soit précisé à l'antenne.
Depuis le début de la révolte des agriculteurs, CNews, « Touche pas à mon poste » ou encore le JDD, multiplient les gestes de soutien envers le monde agricole. Avec un double objectif : capter la colère agricole et la diriger contre les adversaires désignés de la paysannerie, écologistes et Europe en tête.
Un recours de Reporters sans frontières devant l’autorité administrative, jugé ces jours-ci, pourrait bien ouvrir la voie à une évolution de la façon dont le régulateur des médias fait respecter l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion à la télévision.
La décision de l’Autorité de régulation constitue un cas exceptionnel. On ne retrouve, pour les deux années 2021 et 2022, qu’une seule décision pour un même motif, visant déjà la chaîne de Bolloré.
Dans un édito, le présentateur de CNews Pascal Praud a fustigé un prétendu « système », qui voudrait « réécrire » le drame qui a coûté la vie à Thomas à Crépol.
Dans ce nouvel épisode de Rhinocéros, Usul et Lumi reviennent en longueur sur le traitement médiatique de l'affaire de la mort de Thomas à Crépol. Parce que là, il y a beaucoup à dire.
Le cadrage médiatique de l'affaire de Crépol, en fait, c'est le vrai sujet. C'est ça la bataille au fond.
D'ailleurs, Pascal Praud ne s'y trompe pas quand il déclare : "Il y a un rapport idéologique désormais à toute information. Il y a ce qu'on doit traiter, ce qu'on ne doit pas traiter. Et comme tous les journalistes, effectivement, ont un biais idéologique, eh bien, ils ne veulent pas parler de ça parce que c'est du pain béni pour l'extrême droite."
Pour Pascal Praud, les autres journalistes n'ont pas assez parlé de Crépole. Parce que, soi-disant, ça ferait le jeu de l'extrême droite, etc. Ah oui, et puis ils le font jamais en plus ça de faire le jeu de l'extrême droite.
Sur CNews, Europe 1 ou dans le «JDD», ils incarnent la mainmise de Vincent Bolloré sur une partie des médias français, conspuant le «wokisme» ou s’alarmant de la «submersion migratoire». Un positionnement qui a incité «Libération» à croquer leur portrait.
Après la diffusion d’un reportage sur le Puy du Fou, « Complément d’enquête » est sous le feu du groupe Bolloré. Une manière, estime notre chroniqueur François Reynaert, de faire oublier les gênantes révélations de l’émission.
""Moi ce que je trouve génial, Cyril, c'est ta capacité à écouter..."" Hanouna savoure. Celui qui lui fait ainsi allégeance s'appelle Cardoze, Jacques, nouvelle recrue de l'émission TPMP. ""...Et le débat qu'on peut avoir ici. On est dans une période où la presse donne beaucoup de leçons. Et des émissions où tu passes deux heures et demie à parler de différents sujets, et avec le sourire, j'en connais pas beaucoup"". Ex-présentateur de "Complément d'enquête" (France 2) de 2018 à 2021, Cardoze, ""une grosse recrue", "a manifestement conquis son nouvel employeur. Sans doute la plus grosse, oui, depuis le recrutement par Bolloré, par Hanouna interposé, de Ségolène Royal. Et surtout, il arrive de chez l'ennemi, le service public, cet en...