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Selon un rapport du WWF, qui compile 50 études, chaque être humain avalerait environ 2.000 micro-pièces et particules de plastique chaque semaine.
L’Asie et les États-Unis tirent cette croissance, tandis que la production recule en Europe. Réduire drastiquement la production de plastique est pourtant urgent, le taux de recyclage restant très bas, et la pollution plastique étant sur une courbe ascendante avec à la clé des conséquences environnementales et sanitaires désastreuses.
Après la Chine, la Malaisie refuse d'être "la décharge du monde". Elle renverra désormais à leurs expéditeurs les déchets en plastique en provenance des pays occidentaux. François de Rugy a annoncé mardi son souhait que l'Union européenne les recycle sur place.
La ville de Roubaix s’est engagée dans une politique volontariste de réduction des déchets. Elle accompagne des écoles, des commerces et surtout des familles pour alléger leurs poubelles et les aider à moins mais mieux consommer. La démarche est loin d’être anecdotique : elle permet à ces familles de dépenser moins, de fabriquer autant que possible les produits de leur quotidien, de ré-interroger leur manière de consommer et, au delà, de vivre. « Nous voulons continuer à soutenir un projet politique de décroissance de la consommation et de relocalisation de la production », s’enthousiasme un élu municipal. Reportage.
Plus de 180 pays ont convenu d'inclure le plastique au traité régulant les exportations de déchets dangereux.
Les touristes occidentaux qui arpentent les routes du Sud-Est asiatique sont toujours choqués par l’omniprésence de déchets plastiques dans l’environnement de la péninsule et de l’archipel. Le plastique abonde dans la vie quotidienne, qu’il s’agisse d’usage unique ou d’objets. Dans les supermarchés et les épiceries, les contenants en verre ou en carton sont plus rares qu’en Europe et les doses individuelles plus répandues. Dans les marchés, les emballages en feuilles de bananier ont laissé place au plastique et parmi les stands, il en est souvent un qui vend aux commerçants les sacs en plastique et boîtes en polystyrène dont ils font un usage abondant. Le traitement des déchets pose problème : les infrastructures sont mauvaises ou inexistantes et dans les zones rurales les déchets ne sont pas collectés, chaque famille brûlant dans son jardin ses emballages de snacks, sacs ou bouteilles en plastique. À ces difficultés s’ajoutent désormais celles que connaît la région depuis qu’elle suscite les convoitises des acteurs du marché mondial du recyclage des déchets. Car le problème des déchets domestiques est aggravé par l’importation de ceux des pays riches, des États-Unis au Japon, en passant par l’Europe.
Cette synthèse propose un panorama complet du secteur depuis la consommation de matières, la prévention, la gestion des déchets – collecte et traitement – jusqu’au financement du service public de prévention et de gestion des déchets. Les aspects économiques et l’emploi, les impacts environnementaux comme les émissions polluantes, les gaz à effet de serre viennent compléter les données sur les flux.
L’entreprise Back Market a fait un sondage sur ce jour d’obsolescence programmée psychologique. Le constat ? Aujourd’hui, seuls 3% des appareils vendus sont “réemployés”.
Zero Waste France publie un rapport qui analyse la politique déchets de l'enseigne : modèle du tout jetable, faible taux de recyclage et absence de transparence dans les données communiquées.. les marges de progrès sont importantes pour McDonald's France !
Des travaux publiés par des chercheurs anglais viennent rappeler que même nos petits appareils qui ne payent pas de mine – bouilloires, micro-ondes, etc. – ont un impact non négligeable sur l’environnement de par leur fabrication et leur fonctionnement. Une bonne raison d’y faire un peu plus attention !
Inscrite dans le droit français, la pénalisation de l'obsolescence programmée n'est pas suffisante pour une députée de la France Insoumise, qui appelle le gouvernement à faire davantage pour combattre cette pratique.
Alors que les soldes battent leur plein, les Amis de la Terre passent au crible les pratiques des distributeurs en matière de réparation des appareils électriques et électroniques. Leur guide éco-citoyen “Stop au coup de la panne”, propose au grand public des solutions pour s’orienter dans le secteur de l’achat durable et de la réparation.
L’association Zero Waste Paris appelle à ne rien acheter de neuf, ou presque, en 2018. Objectif : défendre l’environnement et créer « activités, emplois et échanges locaux ».
Comment éliminer le superflu dans nos vies quotidiennes ? Comment faire le tri dans nos priorités dans un monde d’hyperconsommation où les tentations sont permanentes ? Comment ne plus être possédé par les objets inutiles ? Pourquoi consommer autrement permet d’améliorer nettement la gestion de ses finances ?
En 2016, le monde a généré 44,7 mégatonnes de déchets électriques et électroniques, soit l’équivalent de 4.500 tours Eiffel, révèle un rapport de l’ONU.
Marier transition énergétique et forme physique, c’est possible. Exemple avec cette machine à laver fonctionnant sans électricité. Pour la faire tourner, vous avez juste besoin de quatre minutes… et de vos jambes ! Démonstration.
C'est en démontant toutes sortes de machines que Julien Phedyaeff a trouvé sa vocation. Son "increvable", présenté à l'Observeur du Design 2015 organisé par l'APCI (Agence pour la promotion de la création industrielle), constitue une nouvelle façon de penser le lave-linge. Avec ce concept, le jeune designer entend apporter des solutions originales aux principaux problèmes (sans doute rencontrés par chacun d'entre nous) durant le cycle de vie d'un lave-linge, dont le plus redoutable : la panne. Et certaines de ses idées pourraient ne pas plaire aux fabricants !
L’Increvable est la première machine à laver pensée
dès sa conception pour pouvoir être facilement
réparée et améliorée au fil du temps.
La tendance du café à emporter pose un véritable problème en termes de déchets : les gobelets sont très peu recyclés, et s'accumulent.
"Dans le cadre de notre campagne « Produits pour la vie », nos alliés naturels sont bien entendus les réparateurs indépendants et les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire. En effet, grâce à eux, les citoyens soucieux d’alléger leur impact sur l’environnement et en même temps, de faire un geste solidaire, peuvent trouver une alternative à la surconsommation. Mais l’extension de la durée de garantie légale à 10 ans est-elle une mesure pertinente et suffisante pour maintenir voire augmenter les emplois de ces secteurs ?"