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"Sale temps pour le diesel. Honnie par les écologistes, fustigée par les grandes municipalités, objet de soupçons des autorités de contrôle, cette technologie vieille comme l’automobile subit aujourd’hui son attaque la plus grave. L’affaire Volkswagen met en lumière non seulement les pratiques cavalières d’un constructeur mais aussi le flou qui entoure les contrôles antipollution de ces véhicules. Comme le dernier clou dans le cercueil d’une technologie dont les constructeurs français et allemands sont les spécialistes mondiaux et ardents promoteurs. Accident industriel majeur en vue pour les PSA, Renault, Daimler et bien sûr Volkswagen."
"La fraude opérée par Volkswagen relance le débat sur l'impact des véhicules qui roulent au gazole sur l'environnement."
"Le diesel, passion française. Les révélations sur le maquillage opéré par Volkswagen, via un logiciel, pour masquer la réalité de la pollution de ses moteurs fonctionnant au diesel, relance les questions sur la dangerosité de ce carburant, pourtant très utilisé en Europe, particulièrement en France."
"Ce sont quelques lignes de code informatique qui plongent Volkswagen dans la tourmente. Les autorités américaines accusent le constructeur allemand d’avoir sciemment déjoué les tests antipollution nécessaires à la commercialisation de ses véhicules sur le sol américain. Onze millions de véhicules sont concernés dans ce qui apparaît déjà comme une crise majeure pour le secteur automobile allemand."
"La fraude de Volskwagen "n’est que le sommet de l’iceberg" selon l'ONG Transport & Environment car trop de flexibilités et de failles dans les protocoles permettent aux constructeurs de déjouer le système des essais de contrôle."
"Le plus grand constructeur automobile du monde, Volkswagen, fait face à une levée de bouclier spectaculaire, pour avoir introduit un logiciel dans ses tests de pollution, falsifiant en sa faveur les résultats. D’autant plus spectaculaire que cela fait plusieurs années que les ONGs environnementales alertent sur le procédé et dénoncent le décalage entre théorie et réalité : les voitures à diesel, mais aussi à essence, polluent beaucoup plus dans le vrai monde qu’on ne vous le fait croire sur le papier. D’autant plus spectaculaire aussi que le PDG de Volkswagen nous promettait il y a quelques jours encore au salon automobile de Francfort des avancées technologiques majeures. Ou peut-être n’est-ce pas si surprenant ?"
"Mardi 1er septembre, Paris va définitivement rejoindre le rang des quelque 200 villes européennes devenues – souvent depuis plusieurs années – des « zones à basse émission », restreignant leur accès aux véhicules polluants. Le temps de l’indulgence est terminé. Le non-respect des premières interdictions de circulation instaurées le 1er juillet au sein de la capitale donnera lieu désormais à sanction."
"Alors que la municipalité parisienne doit présenter son plan antipollution début février et programmer une sortie du diesel, une étude à paraître d’Airparif révèle que les moteurs ne sont pas seuls en cause dans la pollution liée au trafic automobile.
Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France, 41 % des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins. Au cours d’une table ronde sur les effets du diesel sur la santé et l’environnement, organisée le 14 janvier par la commission du développement durable du Sénat, la question des émissions de particules générées par l’abrasion a fait irruption dans le débat, à la surprise de bien des présents qui découvraient cette source de pollution pourtant bien réelle."
"Parodiant le modèle des "Brefs" de Canal +, la pmp a produit cette vidéo décalée qui, sur base d'un quiproquo, démonte les idées reçues sur le passif et donne de l'information à la fois."
"La maire de Paris expose, au « Journal du dimanche », certaines des mesures souhaitées par sa municipalité pour réduire la pollution."
"L’image a de quoi faire frémir : le 13 décembre 2013, les rues de Paris étaient aussi polluées qu’une pièce de 20 mètres carrés occupée par huit fumeurs. La capitale subissait alors un épisode de pollution extrêmement dense, dû au trafic routier, au chauffage au bois et aux activités industrielles. A 18 heures, le ciel était chargé de 6 millions de particules très fines par litre d’air, 30 fois plus que la normale. L’atmosphère pour un Parisien était assimilable à du tabagisme passif."
"Le fond de l’air est frais… mais surtout très pollué. C’est ce qui ressort des données publiées par l'Observatoire Atmosphérique Generali – connu également sous le nom de "Ballon de Paris" installé dans le parc André Citroën – et épluchées dans les pages du Monde qui en fait sa une aujourd’hui. Conclusions : la pollution de l’air à Paris est aussi nocive que le tabagisme passif et coûte six mois d’espérance de vie aux Parisiens. En cause : le diesel."
"Au premier janvier 2015, le tarif du litre de gazole va grimper de 4 centimes pour les poids lourds aussi."
"Après avoir maintes fois épinglé le diesel, « scandale sanitaire qui se double d'une aberration économique », les Verts ont finalement déposé au Sénat, lundi 5 mai, une proposition de loi afin de dissuader les Français d'acheter des véhicules fonctionnant au gazole."
"Il aura fallu attendre une semaine pour que le gouvernement se décide à prendre de timides mesures d'urgence, jeudi 13 mars, afin de lutter contre la pollution de l'air [...] qui plombe le ciel de plus de trente départements français.
Pourquoi un tel retard alors que ces nuages toxiques de particules fines, classés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme cancérigènes, réduisent l'espérance de vie [...] des populations et provoquent des maladies respiratoires et vasculaires ?
Tout simplement parce que le sujet est explosif, surtout à l'approche d'échéances électorales. S'y attaquer peut fédérer à la fois la colère des automobilistes qui refusent que leur liberté de circulation soit entravée et celle des constructeurs qui défendent le diesel, une particularité française puisque plus de 60 % des voitures particulières et des véhicules utilitaires roulent au gazole. A ce concert se joint aussi la voix des agriculteurs dont les engrais rejettent des oxydes d'azote, également toxiques."
"La France a enregistré vendredi 13 décembre un cinquième jour consécutif d'alerte aux particules, le plus grave épisode de pollution depuis décembre 2007. L'Ile-de-France, Rhône-Alpes, les Hautes-Pyrénées et l'Oise restaient concernés par un pic de pollution aux particules fines."
"Une exposition prolongée aux particules fines en suspension dans l'air (PM) aurait « des effets néfastes importants sur la santé », même lorsque les concentrations ne dépassent pas la norme européenne. C'est le résultat d'une étude financée par l'Union européenne et publiée, lundi 9 décembre, par la revue médicale britannique The Lancet, qui se base sur vingt-deux enquêtes dans treize pays sur plus de 360 000 personnes suivies pendant près de quatorze ans en moyenne."
"Une composante carbone sera bien introduite dans la taxe sur les carburants dans la loi de finances 2014, a annoncé le ministre de l'écologie et de l'énergie, Philippe Martin, mercredi 11 septembre. Mais il a, dans le même temps, informé du report du projet de loi sur la transition énergétique au "printemps 2014" alors que celui-ci était attendu à l'automne et renoncé à taxer davantage le diesel."
""44 000 morts chaque année", du fait des particules fines, dont "au moins une bonne moitié" peut être imputée au diesel. C'est ce que lâchait Jean-Vincent Placé, sénateur et président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au micro de Radio classique et Public Sénat lundi 4 mars, pour dénoncer les effets "catastrophiques" du diesel pour la santé. Un chiffre aussi évoqué par la ministre du logement Cécile Duflot tandis que la ministre de l'écologie Delphine Batho parlait pour sa part de 42 000 morts "prématurées". Alors, les particules fines font-elles vraiment plus de 40 000 morts chaque année en France, soit 8 % des décès annuels ? Et quel est l'impact du diesel ?"
"Alors que l'on reparle des effets néfastes du diesel, l'ancienne ministre de l'Environnement déplore les dix-sept années où l'on savait et rien n'a été fait."