427 liens privés
Depuis le 30 octobre dernier, Meta impose aux internautes de choisir entre publicités ou abonnement payant pour accéder à Facebook ou à Instagram. « Les lois changent dans votre région« , assure la firme de Mark Zuckerberg sans préciser de quelles lois elle parle. « Nous vous proposons donc un nouveau choix concernant la façon dont nous utilisons dont nous utilisons vos informations pour les publicités« . Et la question à 13 euros par mois de tomber : « Voulez-vous vous abonner, ou continuer à utiliser nos produits gratuitement avec des publicités ?« .
Le message des deux réseaux sociaux offrant le choix entre publicité et abonnement, diffusé depuis novembre, a provoqué l’incompréhension. Car loin d’être une nouveauté, la collecte de données personnelles est effective depuis les débuts de ces plates-formes.
Meta l’avait annoncé, c’est désormais une réalité : vous pouvez utiliser les réseaux sociaux Facebook et Instagram « gratuitement avec des publicités » personnalisées, ou bien payer pour les utiliser « sans publicité ». Le tarif reste assez élevé (à partir de 9,99 euros par mois) surtout rapporté au revenu mensuel moyen d’un utilisateur européen.
En juillet, l'Autorité norvégienne de protection des données a jugé illégale la surveillance par Meta des utilisateurs de Facebook et d'Instagram à des fins de marketing comportemental, et a donc imposé une interdiction limitée dans le temps de cette pratique en Norvège. Cependant, Meta estime que l'autorité norvégienne de protection des données n'était pas autorisée à le faire et que la décision n'est pas valable. C'est la raison pour laquelle l'Autorité de protection des données a été poursuivie en justice. Meta demande ainsi au tribunal de district d'Oslo d'annuler la décision de l'Agence de protection des données.
"Nous sommes très heureux que le Conseil [européen] de la protection des données soit d'accord avec les évaluations de l'Agence danoise de protection des données et qu'il étende notre interdiction. L'objectif est que les citoyens européens bénéficient d'une meilleure protection de leur vie privée", déclare Line Coll, directrice de l'autorité norvégienne de protection des données.
Dépenses de lobbying en augmentation rapide, débauchage de hauts fonctionnaires, contacts à l’Élysée, partenariats financiers avec des médias, des thinks tanks et des institutions de recherche... Plongée dans la redoutable machinerie de lobbying et d’influence déployée en France par les géants du web Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft.
Mardi 13 décembre 2022, l'Observatoire des multinationales a publié un rapport très complet sur les pratiques de lobbying des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) en France. Un document éclairant et particulièrement utile tant il y a peu de données disponibles sur ces pratiques au niveau français.
noyb complaints: Meta's business model declared illegal in the EU according to WSJ. Facebook, Instagram and WhatsApp can no longer run personalized ads without user consent
The Big Tech firm looks set to soon face a huge regulatory bill for all three of its social networks, Facebook, WhatsApp and Instagram. Europe's privacy regulator body, the European Data Protection Board, is expected to issue decisions on Monday that target the three platforms, after which Meta's lead regulator in Ireland will issue a final decision within a month.
Le groupe Meta a lancé un service pour retrouver son numéro ou son adresse mail dans les bases de données Facebook, Messenger ou Instagram et de les supprimer. Cet outil est en ligne depuis plusieurs mois et la société n’a jamais communiqué dessus.
Réaliser des campagnes d’influence coûte de plus en plus cher. Décryptage des tarifs selon les plateformes, les posts, et les types d’influenceur.
Un autre numérique est-il (encore) possible ? Nous en avons discuté avec l’activiste Ethan Zuckerman, qui milite depuis des années pour la fin du modèle publicitaire et une meilleure régulation des réseaux sociaux.
Dans des plaintes déposées auprès de la Commission australienne de la concurrence et de la consommation et du ministère américain de la Justice (DOJ), un groupe de dénonciateurs ayant travaillé pour ce qui était alors Facebook inc. (devenu Meta Platforms inc.) a déclaré que, lors d'un conflit avec l'Australie au sujet du contenu des actualités, l'entreprise a délibérément bloqué des sites Web liés au gouvernement, aux soins de santé et aux services d'urgence. Le groupe affirme que la société s'est livrée à "une conspiration criminelle pour obtenir une chose de valeur, à savoir un traitement réglementaire favorable".
Créée de façon ouverte et circulante, la plate-forme de Facebook serait devenue trop complexe pour savoir où vont les données et comment elles sont traitées. Un risque juridique que l’entreprise compte résoudre en modifiant ses systèmes de fond en comble.
Elle a contribué à lancer l’affaire Cambridge Analytica avec ses reportages pour le Guardian et The Observer. Elle doit aujourd’hui répondre d’accusations de diffamation. Un exemple de plus de procédure-bâillon, un phénomène qui inquiète le monde des médias.
Le feu vert donné à l'autorité de la concurrence américaine (FTC) pour attaquer Facebook en justice signe un changement d'époque, selon Laura Philipps Sawyer, professeur à l'Université de Géorgie.
D’après les accusations d’Etats américains, les dirigeants les plus haut placés du géant de la recherche en ligne et de la maison mère de Facebook étaient directement impliqués dans un accord illégal passé en 2018 pour asseoir leur domination sur le marché de la publicité sur le Web.
Le Centre de le Justice Intime indique que de nombreuses entreprises liées à la santé sexuelle des femmes voient régulièrement leurs publicités censurées sur Instagram et Facebook.
Facebook Pixel Hunt est un projet lancé par Mozilla, en coopération avec un média américain, pour exposer la façon dont Facebook sait ce que l'on fait sur le web, grâce à des pixels. Traquer les traqueurs. Voilà, en résumé, quel est le plan de Mozilla pour 2022 avec sa nouvelle initiative, appelée « Facebook Pixel
Internal documents suggest Facebook has long known its algorithms and recommendation systems push some users to extremes.