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Automobilistes et piétons ne pourront pas circuler librement dans certaines zones de la capitale et en Île-de-France cet été. Sauf s'ils inscrivent sur une plateforme numérique dédiée, annonce Laurent Nunez.
Alors qu’un marché public sur la vidéosurveillance algorithmique a déjà été ouvert pour les caméras, le ministère de l’intérieur s’interroge sur un second appel d’offres pour installer ces logiciels sur des drones en vue des Jeux olympiques de Paris.
La loi sur les Jeux olympiques examinée lundi soir par les députés, qui autorise à titre expérimental l’usage de la vidéosurveillance biométrique, confirme la position de la France en tant que leader de la dérive techno-sécuritaire en Europe. Les Français, eux, en sont les premiers cobayes.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a rendu son avis sur le projet de loi sur les Jeux olympiques et paralympiques de Paris qui prévoit, notamment, le déploiement de drones équipés de caméras « intelligentes » couplées à des algorithmes.
Un décret fixe les règles strictes du traitement par algorithme des images qui seront captées dans l’espace public durant l’événement.
Le 23 mars dernier, l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi relatif aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2023, légalisant ainsi la vidéosurveillance algorithmique et l’expérimentation avec les premiers logiciels de détection du mouvement dans l’espace public. Depuis plusieurs mois, des collectifs, organisations internationales et associations pour la défense des droits dans les espaces numériques alertent des dangers de cette automatisation de la police et de l’interventionnisme croissant de l’intelligence artificielle dans les équipements de surveillance.
Noémie Levain, juriste à la Quadrature du Net, est invitée par Blast à expliquer la situation.
Deux ans après, le ton est beaucoup moins triomphal. En mai, les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont revenus sur leur engagement d’avril 2021 de réaliser un événement « à contribution positive pour le climat », c’est-à-dire qui capte plus de gaz à effet de serre qu’il n’en émet. « Nous trouvons que ce n’est pas raisonnable scientifiquement et compte tenu de l’urgence », a justifié Benjamin Lévêque, responsable climat et biodiversité du comité d’organisation, à Franceinfo. L’objectif de neutralité carbone n’a pas non plus été retenu.
Le gouvernement souhaite inciter les sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne avant les Jeux olympiques. Des « sas d’accueil temporaires » ont été créés dans la plupart des régions.
L’organisme a été sollicité par l’Etat pour mobiliser 3 000 logements durant l’été 2024. Il promet une solution de relogement aux étudiants qui le souhaiteront.
Après avoir revendiqué une compétition à "contribution positive pour le climat", le comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris met désormais en avant l'objectif, plus réaliste, de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre générées par l'événement.
L’organisation des Jeux olympiques recrute actuellement 45 000 volontaires pour organiser un des plus gros événements sportifs de la planète. Des personnes non rémunérées, aux missions qui pourraient relever du travail dissimulé.
La loi sur les Jeux olympiques a été définitivement adoptée le 12 avril. Dans la foulée, des député·es de l’opposition ont saisi le Conseil constitutionnel. L’Observatoire des Libertés et du Numérique (OLN) a adressé ses observations dans un mémoire (accessible ici), invitant le Conseil constitutionnel à censurer les articles portant sur la vidéosurveillance algorithmique (article 7), les scanners corporels (article 11) et l’infraction d’intrusion dans les stades (article 12).
Le recrutement de 45 000 volontaires pour les JO 2024 est en cours, mais des organisations dénoncent une « présomption de salariat totale » dans cette tribune. « Comment peut-on laisser outrepasser le droit du travail ? »
Non, ce n’est pas une brève du Gorafi. L’information a été révélée par l’AFP, les Jeux Olympiques d’hiver asiatiques 2029 seront organisés… en Arabie Saoudite, pays bien connu pour ses hauts sommets enneigés. Alors que le monde entier réalise l’ineptie absolue d’une Coupe du monde de football organisée au Qatar, dans des stades climatisés en plein air, l’OCA (conseil olympique asiatique) parvient à rendre une décision aussi absurde et donc probablement aussi corrompue que celle de la FIFA, un exploit olympique !
L'immense pays (quatre fois la superficie de la France), majoritairement occupé par des étendues désertiques, fera construire au nord-ouest une énorme mégapole pour accueillir l'événement.
« Un bonnet phrygien chinois »: produite à 80 % en Chine, la mascotte des JO de Paris fait polémique
Lundi, l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 a dévoilé ses mascottes, prénommées Phryges. Si une partie des peluches sera produite en Bretagne, 80 % d’entre elles seront réalisées en Chine. De quoi faire réagir.
Après un intense lobbying, la Société de livraison des ouvrages olympiques a autorisé l’utilisation de bois tropical pour des aménagements du futur village des athlètes, en Seine-Saint-Denis. Des industriels s’en réjouissent alors que la protection des forêts tropicales est un enjeu majeur pour le climat.
Il tombe relativement peu de neige dans le Nord de la Chine, dans des régions connues pour avoir des hivers très froids mais très secs. Du coup, Pékin s'en remet entièrement à des canons à neige.
Ces quinze jours de liesse sportive (à huis clos) se solderont avec une note de 2,4 millions de tonnes équivalent CO2 émis, calcule Greenly. C’est bien moins qu’à Londres ou à Rio, en partie grâce au Covid-19. Mais peut-on faire encore mieux à l’avenir ?
La construction du quartier des journalistes pendant les Jeux de 2024 est mise à l’arrêt. Les porteurs du projet n’ont pas cherché de solution alternative au bétonnage d’une zone naturelle où vivent des espèces protégées.