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Comment l’Homme de l’an 2 000 peut-il parler à l’Homme de l’an 12 000 ou de l'an 102 000 ? Cette question improbable et pourtant cruciale, ce sont nos poubelles qui nous la posent, nos poubelles nucléaires. Nos déchets radioactifs sont là. On commence à les enterrer, de plus en plus profondément, pour des milliers d’années. Certains sont pour ; certains sont contre. Dans les deux cas, il reste à faire savoir à nos lointains descendants que ce tombeau n’est pas un tombeau comme les autres...
Dans « Nucléaire : une catastrophe française », Erwan Benezet raconte comment, entre sous-investissements, scandales en tous genres, dénis face aux menaces terroristes, jusqu’aux problèmes d’entreposage de déchets, la France s’obstine à défendre ce « fleuron », quitte à faire courir des risques inconsidérés à la population.
L’entreprise publique, qui vient d’acheter des parcelles aux abords de certaines de ses 19 centrales, se tient prêt pour construire de nouveaux réacteurs.
On y arrive. Après avoir poussé les voitures électriques comme une alternative écologiques, on va nous expliquer qu'il faut construire des centrales pour les alimenter.
A Flamanville, EDF a dû réaliser des travaux en urgence. Une erreur lors d'aménagements récents avait fragilisé la résistance aux séismes de trois systèmes de ventilation.
L’Autorité de sûreté nucléaire craint, outre les problèmes de soudures déjà soulevés, de potentielles « difficultés ailleurs ». Les problèmes de sécurité ont déjà provoqué un surcoût de 400 millions d’euros.
Devant l’urgence climatique, l’énergie nucléaire est souvent évoquée en France, malgré les risques qui s’y attachent, comme une solution crédible au niveau mondial à la lutte contre le réchauffement climatique, à l’égal des économies d’énergie et des énergies renouvelables.
Le réacteur pressurisé européen devait être le fleuron de l’industrie nucléaire française. Pour l’électricien, c’est désormais sa survie et celle de toute une filière qui est en jeu, ce alors que le groupe est fortement endetté et que ses revenus s’amenuisent.
Mediapart publie un document qui n’avait jamais été rendu public : la liste de tous les événements augmentant le risque de fusion du cœur des réacteurs dans les centrales nucléaires françaises. Entre 2003 et 2014, trente-sept tranches de production en ont connu plus de dix. Cruas, Fessenheim, Gravelines et Tricastin sont les plus touchés.
Mediapart et Correctiv publient des enquêtes sur l'enjeu de la sûreté nucléaire, qui dépasse les frontières nationales. Pour en parler avec les journalistes, la députée insoumise Mathilde Panot et l'expert Yves Marignac.
Plus d’un tiers des réacteurs nucléaires français subissent une sollicitation excessive de leurs circuits. EDF surveille ces phénomènes mais ne les répare pas. Or, plus les centrales vieillissent, plus ces problèmes augmentent. Nos révélations à partir de documents internes obtenus d’un lanceur d’alerte. En collaboration avec le site allemand Correctiv.
La France doit "sortir de la guerre de religion" sur le nucléaire, a déclaré au Monde le nouveau ministre de la Transition écologique François de Rugy, annonçant aussi des arbitrages "assez précis" dans la future feuille de route énergétique du pays.
Arrêter le nucléaire n’est pas un choix d’avenir. Ce n’est pas conforme à nos objectifs en matière de réduction des émissions de CO2 », déclarait Emmanuel Macron en mai 2016. Ce chantage à la propreté énergétique fonctionne à plein régime. Ombre au tableau, et non des moindres : la production de nombreux déchets pouvant perdurer jusqu’à plusieurs milliers d’années. Ce texte, coécrit par une membre du réseau Sortir du nucléaire, donne à comprendre l’envers du décor. « Il semble clair que les autorités ont choisi leur camp : la machine productive contre les citoyens.
Une commission parlementaire a rendu ce jeudi 5 juillet un rapport sur la sécurité et la sûreté des installations nucléaires en France. Un texte ”incendiaire pour l’industrie française” qui témoigne d’une “avancée importante”, selon Greenpeace.
EDF a réagi au rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le nucléaire en assurant que la sûreté nucléaire est sa priorité. Des documents de l’Autorité de sûreté nucléaire auxquels Mediapart a eu accès – contrairement aux députés – révèlent le contraire. La prévention du risque d’explosion dans plusieurs centrales est hautement défaillante, et même parfois inexistante.
La commission d’enquête parlementaire a rendu public, jeudi, son rapport. Elle regrette que le « secret-défense » ne lui ait pas permis de se faire une idée précise des mesures prises pour assurer la sécurité.
Le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a jugé jeudi que le nucléaire emmenait la France, et EDF, «dans une dérive», et qu’il était temps que le groupe public accélère dans sa transition énergétique.
Cela fait sept ans que l'Allemagne a décidé, en 2011, suite à la catastrophe de Fukushima, de sortir définitivement du nucléaire d'ici à 2022. Depuis, (...)
Le 12 octobre 2017, huit activistes de Greenpeace avaient été interpellés pour avoir pénétré dans la centrale de Cattenom (Moselle) afin d’alerter sur la vulnérabilité des sites nucléaires.