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Les représentants d’intérêts de tous bords ont longtemps sous-estimé les travaux de la Convention citoyenne. Quand ils ont finalement tenté d’influencer le projet de loi, ils se sont retrouvés face à des portes closes. L’étape parlementaire sera donc décisive. Une frange engagée de la majorité veut en profiter pour repeindre en vert plusieurs textes emblématiques du quinquennat.
Depuis des décennies les afficheurs n’ont qu’une idée en tête : que les préfets soient définitivement dessaisis de leur pouvoir de police de la publicité. Et du même coup que l’État, garant du respect des lois, soit mis hors-jeu…
Le gouvernement a transmis vendredi pour avis au Conseil national de la transition écologique le projet de loi devant transcrire les propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Comme les récentes déclarations d’Emmanuel Macron le laissaient craindre, plusieurs mesures ont été retoquées et les propositions reprises sont dénaturées et amoindries, rendant le texte insuffisant pour permettre à la France de respecter ses objectifs sur le climat. Ce d’autant que les objectifs de baisse d’émissions de gaz à effet de serre pour 2030 vont être revus à la hausse dans les mois à venir afin de contribuer au nouvel objectif de baisse de 55 % des émissions acté au niveau européen, avec le soutien de la France.
Reporterre s’est procuré le projet de loi tiré des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Propositions édulcorées, oublis, remises à plus tard et dérogations, l’ensemble maquillé par un discours volontariste : les associations écologistes sont épuisées de l’attitude mensongère du gouvernement.
Le texte qui vient d'être envoyé au Conseil d'Etat reprend une cinquantaine des propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Il confirme qu'il n'y aura pas d'interdiction de la publicité sur les produits les plus polluants et ne prévoit pas d'obligation de rénovation globale des logements.
Le texte de 65 articles, destiné à accélérer la transition écologique de la France, marque un recul par rapport aux mesures des 150 membres de la convention rendues publiques en juin 2020.
Après des semaines d'attente, le Gouvernement vient de communiquer sur le projet de loi Convention Citoyenne pour le Climat. Les Amis de la Terre France dénoncent la violation de l’engagement présidentiel de reprise sans filtre des propositions des 150 citoyens et le sabotage en règle de la majorité de leurs mesures.
Climat: un avant-projet de loi insuffisant au regard de la catastrophe en cours - Page 1 | Mediapart
Dans sa mouture actuelle, le texte présenté au Conseil national de la transition écologique jeudi 7 janvier, et issu de la Convention citoyenne pour le climat, est très en deçà des ambitions initiales, plusieurs mesures phares ayant été détricotées au fur et à mesure.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à recourir au référendum pour réformer la Constitution et y inscrire la défense du climat. Hormis cet effet d’annonce, immédiatement dénoncé par des juristes et des parlementaires, le projet de loi issu de la convention citoyenne pour le climat est très en deçà des ambitions initiales.
Quel immense décalage entre l’ambition des 150 et les réponses du Président !
Retrouvez ici mon analyse des 4 heures d'échanges
« Comment, en minorant nos propositions, vous pensez atteindre un objectif qui est aujourd’hui 15 % supérieur à celui sur lequel nous avons travaillé ? »
Question de Christine, membre de la #ConventionCitoyenne au Président de la République
Tribune. En réponse aux propos du chef de l’Etat sur « Brut », le cinéaste demande le respect de l’engagement à soumettre, « sans filtre », au Parlement ou par référendum, les propositions de la convention pour le climat.
Dans une tribune publiée samedi dans "Le Monde", l'un des garants de la Convention citoyenne pour le climat a de nouveau demandé au président de la République de respecter ses engagements vis-à-vis du collectif citoyen.
Pour Emmanuel Macron, c’est l’heure de l’examen de passage, épreuve écologie et climat. Le Président s’était engagé à reprendre « sans filtre » les propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Cinq mois après la fin des travaux des citoyens tirés au sort, Contexte fait le point sur le bilan des mesures, au fil des annonces gouvernementales survenues depuis juin 2020.
L’Assemblée a tué dans l’œuf le malus pour les voitures les plus lourdes porté par la Convention citoyenne pour le climat. Marche arrière toute !
La colère monte chez les citoyens de la Convention pour le climat. Seuls pour « affronter les lobbies », déçus que nombre de leurs propositions aient été retoquées ou détricotées, certains fatiguent, d’autres montent au front.
Les associations de défense de l’environnement regrettent que les propositions ont été retoquées, détricotées ou repoussées.
Intégrée dans le second volet du projet de loi finances, sur lesquelles les discussions débutent ce mercredi à l’Assemblée, la mesure portée par la Convention citoyenne sur le climat a été fortement limitée par le gouvernement.
En tirant au sort 150 Français devenus des vigies exigeantes, le président de la République a créé les conditions de son échec médiatique et politique.