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Le seuil de déclenchement du malus CO2 a été revu à la hausse, ce qui impactera moins de véhicules neufs. La surtaxe maximale, qui devait atteindre 40.000 euros l'an prochain, est ramenée à 30.000 euros.
Tout juste un peu plus de 100 jours après la remise par les 150 citoyens de leurs propositions au Président de la République, le Réseau Action Climat et ses associations membres analysent le sort donné à ces 14 marqueurs. Ces mesures particulièrement structurantes sont des des indicateurs du "sans filtre" d'Emmanuel Macron.
La proposition la plus polémique de la convention citoyenne pour le climat a certainement été celle de limiter la vitesse maximale autorisée de 130km/h à 110km/h sur l’autoroute.
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Pour beaucoup de Français opposés à cette mesure, cette limitation est « purement idéologique » et restreindrait considérablement leurs déplacements. [...] Au cœur du débat néanmoins, se pose la question de l’efficacité d’une telle limitation pour réduire les émissions polluantes de CO2.
Des dizaines d’aéroports français sont très peu utilisés et ne survivent que sous perfusions de subventions publiques. L’aide publique à certaines lignes aériennes peut ainsi atteindre 1700 euros par passager ! Autant d’argent en moins pour soutenir le développement d’alternatives comme le train, alors que 15 milliards seront consacrés par le gouvernement pour soutenir le secteur et ses aéroports fantômes.
Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire précise une nouvelle fois dans Les Echos qu’il ne veut pas d’augmentation d’impôts. Le malus au poids ne devrait pas figurer dans le PLF 2021.
Matthieu Orphelin, député (EDS) de Maine-et-Loire, et Eric Piolle, maire (EELV) de Grenoble, dénoncent « un reniement, tant sur le fond que sur la méthode » et regrettent que le gouvernement ne propose aucune mesure alternative.
Le Réseau Action Climat regrette qu’après la douche froide du Plan de relance vert pâle qui a mis fin à l’élan vers le "monde d’après" et qui signe la reprise de la politique écologique des petits pas, le PLF n’apporte aucune avancée significative sur les chantiers prioritaires de la transition écologique et solidaire.
La proposition issue de la Convention citoyenne pour le climat de taxer les voitures en fonction de leur poids inquiète la filière automobile. Le ministère de l'Economie assure que cette mesure ne figurera pas dans le projet de budget pour 2021 présenté ce lundi.
La demande d’un moratoire faisait partie des 149 mesures proposées que le chef de l’Etat s’était engagé à reprendre.
L’application des propositions de la Convention citoyenne pour le climat crée déjà des remous, entre « consultations » contestées pour les traduire dans la loi et déclarations d’Emmanuel Macron renvoyant à la « lampe à huile » les inquiétudes sur la 5G.
La nouvelle “petite phrase” du président fait grincer des dents. Emmanuel Macron a confirmé ce lundi 14 septembre le déploiement futur de la 5G en France, réduisant au passage ses détracteurs à des tenants du “modèle Amish” et d’un “retour à la lampe à huile.”
150 citoyen.nes tiré.es au sort ont donc accouché de 146 propositions visant à réduire le bilan carbone de la France. Les réactions politiques et médiatiques ont été conformes à ce qu'on pouvait en attendre, certains trouvant que les 150 n'étaient pas all(...)
La convention citoyenne pour le climat a élaboré près de 150 mesures, parfois radicales. « Le Monde » explore une grande partie d’entre elles.
Le 22 juin 2020, la Convention Citoyenne pour le Climat a publié 149 mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France et lutter contre le dérèglement climatique. Selon l’engagement du Président de la République, ces mesures doivent être transmises sans filtre soit à application directe, soit en texte de Loi au Parlement, soit soumises au référendum, selon la voie plébiscitée par la Convention.
Que retenir des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat sur la mobilité ? - Carbone 4
Le 26 juin, la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) a transmis au Gouvernement ses 149 propositions issues de 9 mois de travail collectif par ces 150 citoyens tirés au sort [1]. Ces propositions forment un ensemble, et sont présentées à travers 5 thématiques : Consommer, Se déplacer, Se nourrir, Se loger, Produire et Travailler. Réunies, ces mesures visent à conduire la France sur la trajectoire de son ambition climatique : réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 dans un esprit de justice sociale (observons qu’il s’agit d’un ancien objectif de la politique publique, le récent objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 devant mécaniquement conduire à rehausser l’ambition climatique de moyen terme).
La Convention citoyenne pour le climat a reçu la visite d’Emmanuel Macron vendredi 10 janvier. Celui-ci a pris l’engagement, sous conditions, de reprendre les propositions qui en seront issues en avril. On assiste donc à l’apparition d’une assemblée dotée d’un pouvoir de proposition. Matthieu Orphelin, député non-inscrit du Maine-et-Loire ayant quitté La République en marche en février 2019, livre son opinion sur ce que l’on peut attendre de cet exercice démocratique original et analyse les blocages au sein de l’Etat pour intensifier la transition écologique.
À mi-parcours de la Convention citoyenne pour le climat, l’ambition des participants d’aboutir à des mesures de réduction des gaz à effet de serre est intacte. Mais des désaccords surgissent sur la méthodologie de ce processus inédit de démocratie directe.
Parmi les douze membres choisis pour « gouverner » la convention citoyenne pour le climat figure Catherine Tissot-Colle. Elle est cadre dirigeante d’Eramet, une multinationale de l’extraction minière, particulièrement polluante et émettrice de gaz à effet de serre.
C’est une nomination pour le moins surprenante. Catherine Tissot-Colle, responsable du Medef, le syndicat des chefs d’entreprise et conseillère d’une grande entreprise minière a rejoint le comité de gouvernance de la convention citoyenne (...)