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Pour extraire des métaux destinés aux voitures électriques des pays les plus riches, il faut de l’eau. Au Maroc, au Chili, en Argentine… les mines engloutissent la ressource de pays souffrant déjà de la sécheresse.
Les constellations de satellites, utiles pour fournir l’accès à un Internet haut-débit, représentent une menace pour l’environnement en raison du nombre de fusées nécessaires pour les déployer. Une étude révèle que le bilan carbone serait près de 100 fois supérieur à ce que réclament les besoins actuels en bande passante.
« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.
Le panneau solaire, moins vertueux que le bidon d’essence pour l’environnement et la santé humaine ? Les panneaux photovoltaïques, souvent considérés comme une solution propre et durable pour la production d’énergie, sont entourés de légendes urbaines, selon lesquelles ils généreraient de larges quantités de déchets toxiques difficiles à recycler. Ces fausses informations ont la fâcheuse tendance à semer la confusion chez le public, en créant des doutes sur la viabilité des énergies renouvelables.
Bus à hydrogène, huiles essentielles contre les odeurs d’usine, plantation d’arbres... Le concessionnaire de l’autoroute A69 promet une autoroute à « faible impact écologique ». Reporterre décortique ses arguments greenwashing.
Dans leurs derniers rapports de responsabilité environnementale, Microsoft et Google ont fait état de pics de consommation d'eau l'année passée, pointe un article de l'agence Associated Press. En cause : la technologie de l'intelligence artificielle (IA) générative.
L’empreinte carbone d’un vélo intègre les émissions induites sur l’intégralité de son cycle de vie, de la fabrication à son utilisation en passant par son cheminement. Intéressons nous davantage à la première étape : sa fabrication. Est-elle vraiment écologique ? Quels sont les matériaux utilisés ? Comparé à la voiture ?
Emmanuel Macron a annoncé la fermeture des deux dernières centrales à charbon de France d’ici à 2027. Il veut les transformer en centrales biomasses. Mais des associations et des scientifiques craignent les dérives de cette énergie.
L’impact climatique des nouvelles intelligences artificielles (IA) n’est que rarement évoqué, pourtant la valeur d’une bouteille d’eau de 500 ml est utilisée lors de chaque conversation avec le robot. Et ce n’est pas tout… « L’Obs » a enquêté.
Et si bonheur rimait avec sobriété ? Pour la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux, autrice de l’essai Être heureux avec moins, le temps est venu pour les aurevoirs. Capitalisme, productivité et course au numérique doivent laisser place à une reconnexion au vivant et au temps long, pour préserver l’environnement et notre bien-être. Entretien.
Les opérateurs mobiles français ont annoncé la fin de leur réseau 2G et 3G à l’horizon 2025-2029. Une décision qui va rendre des millions d’équipements obsolètes, comme Reporterre le dénonçait dans une enquête d’avril dernier.
Les réseaux 2G et 3G sont énergivores et peu efficaces en matière de trafic au regard des technologies plus récentes de la 4G et 5G. « À moyen terme, la fréquence 900 MHz des opérateurs resterait allumée pour transporter un faible trafic 2G-3G et consommerait de l’ordre de 17 % de la consommation des réseaux », constate le Comité d’experts techniques qui a travaillé sur ce sujet au sein de l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep).
Si l’éco-conception permet de réduire l’impact environnemental du numérique, elle implique cependant un réel effort de priorisation et de frugalité. Mais à l’ère du Web 3 et de l’obésité numérique, il n’est pas rare de croire qu’elle nécessite de faire un pas en arrière dans un monde où l’innovation et l’inventivité sont de rigueur.
Dans cette tribune pour Usbek & Rica, Sterenn Leconte, directrice conseil, revient sur le concept d’écoconception et propose de déconstruire l’amalgame qui est parfois fait entre éco-conception et dénaturalisation.
L’Arcom vient de mettre en ligne sa recommandation aux services audiovisuels et numériques afin qu’ils puissent « mieux informer les consommateurs sur l’impact environnemental de la consommation de contenus audiovisuels ». Le régulateur souhaite aussi « leur donner accès à des solutions ». Les idées ne sont pas nouvelles, mais un rappel est toujours bon à prendre.
Est-ce rentable, du point de vue de l’impact carbone, de fermer les réseaux 2G et 3G en France ? Pour le Comité d’expert de l’Arcep, la réponse ne fait aucun doute : oui ! Le régulateur a étudié plusieurs scénarios en faisant bouger les variables pour s’assurer que tout va bien.
Est responsable, d’après le Larousse, ce « qui s’emploie à respecter les valeurs du développement durable ». Exemples : le tourisme responsable, l’économie responsable, la consommation responsable1 (sic), la publicité responsable2 (re sic). Et bien sûr, le numérique responsable.
Le réchauffement climatique ainsi que l’épuisement progressif des ressources fossiles et minérales sont aujourd’hui des réalités incontestables. Ces phénomènes présagent une modification durable de nos modes de vie, particulièrement sur le plan économique.
L'élaboration d'un large modèle de langage nécessite l'analyse d'énormes corpus de textes, rappelle Associated Press, dont les longs calculs consomment beaucoup d'électricité et génèrent beaucoup de chaleur. Suivant leur modèle de refroidissement, les centres de données utilisent plus ou moins massivement de l’eau (et la climatisation) pour calmer les ardeurs de leurs CPU et GPU.
Le numérique est souvent présenté comme immatériel, comme s’il était indépendant de toute infrastructure, et que son développement était par conséquent peu polluant. Il est même perçu comme une « solution » au changement climatique : les mails qui remplacent les documents imprimés, les bilans carbone « neutres » des GAFAM ; c’est une vision omniprésente.
À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal. C’est ce que dénonce un nouveau rapport de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.
En France, prendre le train coûte en moyenne 2,6 fois plus cher que l’avion. Dans un rapport publié le 20 juillet, Greenpeace Europe centrale et de l’Est réalise une analyse comparant le prix du train et celui de l’avion dans toute l’Europe. Sur le continent, le train est en moyenne deux fois plus cher. Pour certains trajets, le fossé se creuse encore davantage : un Barcelone-Londres coûte jusqu’à trente fois plus cher par le réseau ferroviaire.