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"Après le Connecticut et le Maine, ce sera bientôt au tour du Vermont d’adopter une législation qui rend obligatoire l’étiquetage des produits alimentaires contenant des OGM. Le projet de loi justifie l’étiquetage par le fait que les plantes transgéniques « peuvent potentiellement poser des risques pour la santé, l’agriculture et l’environnement »."
"Trois ans après son autorisation, confirmée par un tribunal il y a un an, la luzerne transgénique fait à nouveau l’objet d’un procès. Le Center for Food Safety (CFS, Centre pour la sécurité des aliments) souhaite en effet obtenir que soient rendus publics 1 179 documents de la procédure d’autorisation. Le CFS souhaite pouvoir déterminer si cette autorisation a été délivrée suite à des pressions sur le ministère. Il semble en effet, mais les documents exigés devront le confirmer, que le ministère avait constaté des impacts environnementaux, agronomiques et économiques liés à la mise en culture de cette luzerne transgénique résistante à des herbicides."
"La question de l’étiquetage obligatoire des organismes génétiquement modifiés (OGM) aux États-Unis a pris, ces deux dernières années, une ampleur sans précédent. Pas un jour, quasiment, sans qu’un article de journal ou une émission de télévision n’évoque le sujet. Un nouveau projet de loi vient d’être déposé au Sénat californien."
"C’est la guerre au sein d’Orange Studio. C’est encore un scénario rocambolesque qui se dessine au sein de la filliale cinéma de l’opérateur.
Après le départ forcé de Frédérique Dumas, directrice générale d’Orange Studio et qui en avait vécu les premières heures, cette dernière a saisi les prud’hommes. Cette dernière est licenciée début janvier au motif qu’elle ne s’en est pas tenu "aux engagements formels et informels" pris avec les partenaires financiers."
"Une censure chez Orange Studio, suivie d'un licenciement. Le 25 février dernier, Mediapart révélait que la filiale cinéma d'Orange avait failli ne pas co-produire un film sur Yves Saint Laurent pour ne pas déplaire à Pierre Bergé, au moment où Le Monde couvrait l'affaire Tapie-Lagarde et mettait en cause le PDG d'Orange, Stéphane Richard. Cette tentative de censure, qui a été suivie du licenciement de la directrice d'Orange Studio, avait été peu relayée par la presse. Un mois après les révélations de Mediapart, Le Monde publie finalement une enquête fouillée sur le sujet et donne la parole à l'ex-directrice d'Orange."
"Récemment, la Commission européenne a proposé de modifier la directive miel afin de clarifier le statut du pollen. La Cour de Justice de l’Union européenne avait en effet considéré que le pollen génétiquement modifié (GM) présent dans le miel devait être autorisé, évalué et étiqueté comme un ingrédient produit à partir d’un OGM. La Commission a souhaité exclure le pollen d’une telle réglementation et a donc proposé que le pollen soit considéré comme un composant naturel du miel."
"Après les scandales qui ont ébranlé le secteur de la viande, la question de la fiabilité de la filière poisson était posée en France. Les associations Bloom et Oceana, deux chercheurs de l'Inserm et du Muséum national d'Histoire naturelle et le magazine Terra eco ont mené une enquête inédite sur l'étiquetage des produits de la mer, en analysant pendant un an 371 échantillons prélevés parmi les espèces les plus consommées dans toutes les régions et à de multiples endroits : poissonneries, restaurants, plats cuisinés, surgelés."
"On savait déjà que les boites de thon ont une fâcheuse tendance à ne pas afficher honnêtement leur contenu. Suite aux crises alimentaires répétées en Europe, le doute sur la traçabilité du poisson est donc devenu très gênant pour les fabricants et pour les consommateurs; Une enquête a fait le point pour savoir si en France, l’étiquetage du poisson est plus ou moins fiable qu’ailleurs."
"Le film de Bertrand Bonello sur Yves Saint Laurent (Saint Laurent), projet concurrent du biopic avec Pierre Niney déjà sorti, connaît décidément bien des obstacles."
"Deux scandales, ce matin, se font concurrence. Dassault achetait des voix à Corbeil. Le PDG d'Orange Richard a tenté de faire censurer un film . Dans les deux cas, pour ne pas risquer les foudres d'Aphatie, les deux medias apportent la preuve. Libé a eu accès à un listing d'électeurs de Corbeil, avec le détail des sommes versées. Mediapart met en ligne le savoureux message téléphonique du conseiller spécial Xavier Couture du PDG d'Orange, à la directrice de la filiale cinéma d'Orange, pour lui enjoindre de ne pas financer un film sur Saint-Laurent réputé déplaire à Pierre Bergé, dans le but de susciter la bienveillance du Monde sur Richard, malmené dans l'affaire Tapie."
"Des pressions ont été exercées au nom du président d’Orange, Stéphane Richard, sur la directrice de la filiale cinéma du groupe, pour qu’elle renonce au financement d’un film qui déplaisait à Pierre Bergé, actionnaire du Monde. Le groupe voulait s'attirer les bonnes grâces du quotidien dans l'affaire Tapie, qui met en cause… Stéphane Richard. La directrice, qui refusait la censure, a depuis été remerciée."
"Il paraît que je devrais pavoiser, moi le restaurateur indépendant, que je devrais faire des bonds. Depuis le 28 janvier, des journalistes m’interpellent. Ils m’invitent à saluer une législation au terme de laquelle les cuisiniers exemplaires – ces héros qui proposent des plats mitonnés sur place à base de produits bruts – seront tenus de le stipuler sur leurs cartes et menus.
Las, au risque de pourrir l’ambiance, je suis au regret d’expliquer que l’inscription du « fait maison » dans la loi ne consacre en rien mon combat pour la pleine information des consommateurs."
"Les nanoparticules – structures d’atomes de quelques nanomètres – sont déjà dans nos assiettes, sans contrôle ni étiquetage. Un règlement européen adopté en 2011, le « règlement INCO », vise à remédier à cette situation : à partir de décembre 2014, le consommateur pourra voir figurer la mention [nano] sur la liste des ingrédients de ses denrées alimentaires. Mais alors que le règlement de base prévoit que « tous les ingrédients qui se présentent sous forme de nanomatériaux manufacturés [soient] indiqués clairement dans la liste des ingrédients », une proposition de règlement délégué de la Commission européenne marque un recul inquiétant."
"En novembre 2013, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) annonçait les résultats d’une de ses enquêtes, concernant d’une part des aliments contaminés par des plantes génétiquement modifiées (PGM) non autorisées ; et d’autre part, des aliments non correctement étiquetés [1]. Mais aucune précision sur les produits concernés. Inf’OGM a donc demandé à la DGCCRF la communication des résultats détaillés de cette enquête. Refus de celle-ci, car de tels documents ne seraient pas communicables du fait de « leur caractère judiciaire », c’est-à-dire susceptibles d’être à l’origine de poursuites au vu des infractions constatées."
"Depuis plusieurs mois, la définition du pollen dans le miel, en tant que constituant ou ingrédient, est au centre d’un enjeu crucial : cette définition détermine en effet l’obligation d’étiqueter ou non la présence de pollen génétiquement modifié dans un pot de miel.
La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), interrogée sur cette question dans l’affaire Bablock [1] a en effet précisé que le pollen, constituant naturel, devait être considéré également comme un ingrédient du miel. Et qu’à ce titre, le miel contenant plus de 0,9% de pollen GM par rapport à la quantité globale de pollen devait être étiqueté.
La Commission européenne, dans cette affaire, soutenait au contraire une distinction claire entre ingrédient et constituant naturel, et arguait que le pollen était un constituant naturel. Elle a donc décidé, à l’issue de cette affaire, de proposer une modification de la directive miel pour lever le flou de la législation sur le statut du pollen. Comme nous allons le voir, en demandant que le pollen ne soit pas considéré comme un ingrédient mais seulement comme un constituant du miel, la Commission européenne demande ni plus ni moins que le miel contenant du pollen génétiquement modifié ne soit pas étiqueté. C’est là son véritable objectif, mais son raisonnement pour y parvenir pose de nombreuses questions..."
"La réticence chinoise devant les plantes génétiquement modifiées (PGM) s’est accrue, au cours de l’année 2013 : la région de Gansu a adopté un étiquetage obligatoire, considérant que la législation nationale en la matière n’était pas suffisamment appliquée, la ville de Zhangye a interdit les cultures GM sur son territoire, et les douanes chinoises ont renvoyé à l’expéditeur plusieurs centaines de milliers de tonnes de maïs GM non autorisés par les autorités nationales..."
"Rejoignant la position de la Commission européenne, les eurodéputés ont rejeté mercredi 15 janvier l'étiquetage du pollen OGM (génétiquement modifié) dans le miel. Selon le texte adopté par le Parlement européen, le pollen est un « constituant naturel » du miel et non un « ingrédient ».
En vertu de cette distinction sémantique, les apiculteurs n'auront à étiqueter leur miel comme « avec OGM » que si des traces d'OGM supérieures à 0,9 % de la masse totale y sont décelées. Dans le premier cas, le calcul du seuil d'étiquetage obligatoire se fait en effet sur le seul pollen, dans l'autre sur la totalité du produit et n'a aucune chance de dépasser les 0,9 %, donc de nécessiter un étiquetage."
Un jour peut-être les consommateurs passeront avant les intérêts des industriels...
"Au prix de certaines acrobaties politiques, ça bouge sur le front américain des organismes génétiquement modifiés. On croyait le sujet démodé puisque l’essentiel de la nourriture du pays en est déjà farcie. Mais les anti-OGM n’ont jamais désarmé, et ils commencent à engranger des victoires."
"Le 27 novembre, la commission « environnement » du Parlement européen a voté contre la proposition de la Commission européenne de modifier la directive miel, pour ne plus rendre obligatoire l’étiquetage des miels contenant du pollen issu de plantes génétiquement modifiées (PGM). Mais ce vote n’est que la première étape du processus législatif qui devrait aboutir par un vote au Parlement début 2014."
"Le 9 janvier 2014, le gouverneur de l’état du Maine, M. LePage, a signé la loi qui rend l’étiquetage des OGM obligatoire. C’est le second état qui permet aux consommateurs de choisir de soutenir une agriculture sans OGM. Le Connecticut avait adopté une telle réglementation en 2013, mais avait conditionné sa mise en œuvre à l’adoption de telles lois dans cinq autres états. La loi adoptée dans le Maine, elle aussi, ne rentrera en vigueur que si d’autres états s’engagent dans une telle politique de transparence. Les campagnes citoyennes en faveur d’un tel étiquetage, déjà très actives, vont prendre une nouvelle ampleur."