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"La présentation du texte final de l’accord sur le climat, au terme de deux semaines d’intenses négociations sur le site de la COP21, au Bourget, samedi 12 décembre, a immédiatement suscité de nombreuses réactions.
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Pour Bill McKibben, auteur et cofondateur de l’ONG 350.org :
« Tous les gouvernements semblent maintenant reconnaître que l’ère des énergies fossiles doit s’achever, et vite. Mais la puissance de l’industrie fossile transparaît dans le texte, qui retarde tellement la transition que d’immenses dégâts climatiques auront lieu [avant qu’elle ne prenne effet]. » "
"Historique: le mot est partout après l'adoption d'un accord-cadre sur le climat par 195 pays, samedi 12 décembre au Bourget. «C'est un petit marteau mais il peut faire de grandes choses», a déclaré Laurent Fabius, le président du sommet, en abaissant symboliquement sur son pupitre un marteau vert, annonçant ainsi l'adoption de l'accord.
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Pourtant, si aucune porte n’a été claquée pendant les négociations, cet accord a déjà trouvé ses détracteurs, qui n’ont pas attendu la publication du texte pour le contester. Plusieurs militants écologistes (notamment 350.org) ont tenu à montrer leur désaccord sur les Champs-Elysées, notamment sur le manque de mesures pour mettre fin aux projets exploitant les énergies fossiles, mais aussi pour rendre hommage aux victimes du réchauffement et protester contre.
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Sur BFMTV, Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Environnement, s'est montrée très sceptique sur l'objectif des 1,5°C et le financement des mesures.
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Sur le site de L'Opinion, le Prix Nobel d'économie Jean Tirole estime que, «dans les faits, le compromis est bien en deçà de l’ambition et nous ne sommes guère plus avancés qu’il y a six ans». «L’accord repousse à une date ultérieure un engagement concret des pays à réduire leurs émissions».
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Le son de cloche est proche du côté de l'éditorialiste du Guardian George Monbiot, qui explique que «par rapport à ce que cet accord aurait pu être, c'est un miracle. Par rapport à ce qu'il devrait être, c'est un désastre». Il estime notamment que les engagements pris ne permettront pas de plafonner le réchauffement à 2° C, encore moins 1,5° C."
"Alors que la conférence sur le climat doit s’achever ce samedi, un nouveau brouillon d’accord a été rendu public le 10 décembre. Toute référence aux secteurs de l’aviation et du transport maritime, qui constituent presque 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a disparu. Au même moment, l’Observatoire européen des entreprises révèle un document interne de la Commission européenne dans lequel elle promet d’éviter « toute mention explicite du commerce » dans le futur accord de Paris. En clair, les règles du commerce doivent prévaloir, même au prix de la planète."
"Le dernier texte de la COP21 est une prise de risque, entre options ambitieuses et concessions. Mais la partie risque d'être longue, et le projet d'accord final est repoussé à samedi matin."
"LE POINT DU JOUR. Cinquante pays se sont exprimés cette nuit sur le projet d’accord proposé la veille dans l’après-midi. Tous ont dit la même chose : oui… Mais ! Exprimant chacun "sa ligne rouge"."
"Difficile de s’y retrouver dans l’enchaînement des décisions et annonces autour de l’état d’urgence. Et difficile aussi d’en prendre la mesure, du point de vue du droit et des conséquences sur nos vies. Le point avec Bastien François, prof de sciences politiques et juriste.
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Et comme il n’y a pas de durée prévue pour l’état d’urgence, cela veut dire que le Parlement peut le voter pour trois mois, six mois, un an... mais aussi peut revoter l’état d’urgence ! Donc on peut avoir un état d’urgence quasi permanent avec en plus, une période transitoire de sortie. C’est ça, le vrai changement et l’enjeu dans la réforme constitutionnelle ! Et non de constitutionnaliser."
"Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public ce mercredi après-midi par la présidence française. Sur tous les points importants, la discussion est toujours en cours. Il ne reste que 24 heures, la présidence française espérant conclure vendredi. La société civile fait de plus en plus savoir son inquiétude."
"Pour lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de CO2, la voiture électrique serait une solution presque idéale. C’est en tout cas ce que pense le gouvernement, Ségolène Royal – ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie – en tête, qui ne ménage pas ses efforts pour en faire la promotion. Aides à l’achat, financement de l’installation de millions de bornes de recharge : des milliards d’euros vont être dépensés pour que se déploient ces véhicules « sans pétrole ». Problème : personne ne connaît les consommations réelles de ces véhicules. Après les scandales sur le diesel, faut-il vraiment faire confiance aux données fournies par les constructeurs ?"
"L’Université de Yale a comparé les engagements de réduction de gaz à effet de serre des Etats avec ceux des villes et des industries. Résultat : les acteurs locaux vont plus vite et plus loin que les nationaux."
"Les superlatifs s'empilent. « Moment historique » et « rendez-vous avec l'histoire » pour les co-présidents de la négociation qui n'hésitent pas à comparer ce texte – au-delà même de toute exagération acceptable – à la déclaration des droits de l'homme en 1948. De « l'émotion » et un « vent d'optimisme » pour Laurence Tubiana, négociatrice française. Les représentants des pays se félicitent des « progrès », des « avancées », du « caractère constructif » de la négociation. Nous avons assisté à une longue litanie d'interventions d'auto-congratulations qui peut apparaître un peu décalée au regard de l'ensemble des points conflictuels qui ne sont pas résolus. Plus frappant encore, parler de moment historique au moment où, Chennai, la 4ème ville la plus peuplée d'Inde est paralysée par des inondations qui ont déjà fait au moins 269 morts, apparaît déplacé et inconvenant. Surtout quand personne n'y fait référence au sein du Bourget."
"Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère, ainsi qu'un accord cadre avec la société Cisco . Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise étasunienne, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité."
"Le 30 novembre, dans le cadre du grand plan pour le numérique à l’école, l’éducation nationale et Microsoft France ont annoncé un partenariat. Et il fallait s’y attendre, ce partenariat ne plaît pas à tout le monde. Certaines associations ont décidé de dénoncer cet accord dans un communiqué qui reproche une “collusion d’intérêts” entre l’éducation nationale et la multinationale. Parmi toutes ces associations, on compte des syndicats d’enseignants comme la CGT mais aussi des défenseurs du logiciel libre. "
"Comme on pouvait s’y attendre, le récent partenariat conclu entre Microsoft et l’Éducation nationale (en vue du grand plan pour le numérique à l’école) est sous le feu des critiques. Des associations pointent aujourd’hui du doigt une dangereuse « collusion d’intérêts »."
"12 organisations d'utilisateurs et d'éditeurs de logiciels libres ont signé ensemble un communiqué pour s'indigner de la signature d'un partenariat entre Microsoft et l'Éducation nationale.
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« Ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l’entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d’interopérabilité », condamnent les co-signataires."
"C’est depuis les années 1970-1971 que le gouvernement français élabore et met en œuvre des plans informatiques (« numériques » dit-on aujourd’hui) pour l’Éducation Nationale. L’année la plus marquante, qui a fini par introduire vraiment des ordinateurs entre les murs de nos écoles, ce fut 1985 avec le lancement du plan Informatique Pour Tous (IPT) par L. Fabius."
"Depuis le début de l’année 2015, les décisions de justice condamnant certains États pour leur passivité dans la lutte contre le réchauffement climatique se sont multipliées. Le droit est devenu une nouvelle arme de pointe pour les défenseurs du climat."
" Lundi 30 novembre 2015, la ministre de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche Najat Vallaud-Belkacem a annoncé la signature d'un partenariat entre Microsoft et son ministère. Les organisations signatrices de ce communiqué dénoncent une collusion d'intérêts : ce partenariat prévoit de présenter une fois de plus aux élèves un logiciel privateur et des formats fermés comme seuls outils incontournables et par voie de conséquence la dépendance comme modèle à adopter. Tout cela tend à renforcer la position dominante de l'entreprise américaine, au détriment des logiciels libres et des formats ouverts, qui pourtant respectent les principes élémentaires de neutralité et d'interopérabilité. "
"Alors que la plupart des pays qui participent à la COP21 ont pris des engagements très insuffisants pour atteindre l'objectif d'un réchauffement en dessous de 2 °C, le Danemark affiche l'ambition d'avoir une économie « neutre en carbone » d'ici 2050. Un pari impossible ?"
" « N'hésitez pas à proposer », répond le cabinet de la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem, aux défenseurs du logiciel libre qui s'insurgent de l'accord signé lundi avec Microsoft."
"Un nouveau partenariat a été signé entre Microsoft et l'Éducation nationale pour accélérer la numérisation de l'école. Mais à quoi vont servir les 13 millions d'euros que Microsoft a mis sur la table ?
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Contacté par Numerama, Framasoft estime que ce nouveau partenariat s’apparente à une pratique de dealer : « C’est comme cela qu’ils fonctionnent, la première dose est gratuite ». Pouhiou, chargé de communication pour l’association qui aide à la diffusion des logiciels libres, poursuit : « Ce que veut Microsoft en ce moment, ce n’est pas que vous utilisiez telle ou telle tablette, c’est que vous utilisiez des logiciels Microsoft, pour vous y habituer »."
Voila le genre de nouvelles qui me révoltent... Les enfermer dans un système fermé et propriétaire n'est certainement pas rendre service à nos jeunes générations...