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"Deux brevets et une impression que la vie sur le Net sera surveillée jusque dans nos moindres déplacements. Pour lutter contre le piratage, AT&T a mis au point des techniques visant à lutter contre le « mal » à la racine.
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La défense d’intérêts économiques peut-elle aboutir à la mise à mal de nos libertés en ligne. En effet, on imagine assez bien les dérapages qu’un tel système de surveillance généralisée pourrait rendre possible."
"Durant mon absence de la semaine dernière, Snowden a laché une nouvelle bombe qui cette fois vient frapper en plein coeur la société Microsoft.
Au début des révélations Prism, toutes les sociétés américaines impliquées disaient : non, non, non, on ne donne pas d'accès direct à la NSA. Puis petit à petit, on découvre qu'elles y sont obligées par la loi et que si les dirigeants en parlent, ils peuvent avoir de gros soucis. Puis la semaine dernière, on apprend que l'une de ces sociétés (Microsoft) a été bien au-delà en collaborant (volontairement ?) avec la NSA et le FBI pour permettre au gouvernement d'accéder de collecter et de déchiffrer les données échangées via Outlook.com, Skype et SkyDrive."
"Microsoft était déjà accusé de participer, avec d'autres géants du Net, dans "Prism", le programme de surveillance d'Internet de l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA). L'étendue de la coopération de la société fondée par Bill Gates a été un peu plus détaillée par des extraits de documents confidentiels fournis par l'ancien consultant de la NSA Edward Snowden et publiés jeudi 11 juillet par le Guardian."
"L’affaire Snowden a au moins eu le mérite de révéler l’ampleur de la surveillance dont tout homme sur la planète, où qu’ils soient, fait l’objet. L’éleveur de chèvres en Azerbaïdjan qui se croit pénard en haut de sa colline, pour peu qu’il possède un téléphone ou un accès, même limité, à Internet est espionné. Déjà dubitatif sur la possibilité de véritablement pouvoir protéger ses données personnelles, le doute n’est plus permis. Quand nous ne fournissons pas nous même gracieusement ce genre d’information via les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, LinkedIn, et consorts."
"Le scandale « PRISM » est doucement en train de sombrer dans l’oubli. Quasiment plus aucun titre sur le sujet dans la presse. Au mieux entend-on encore parler de Snowden. Mais des problématiques sociétales liées à ses révélations ? Plus rien. Qu’en restera-t-il dans quelques semaines ? Pourtant, PRISM va bien plus loin que le simple « espionnage », désormais institué comme thème central par la presse. On est passés de l’accès aux données privées des utilisateurs chez quelques gros acteurs du réseau comme Google, Apple ou Skype à une écoute traditionnelle dans le cadre d’espionnage diplomatico-économique, en oubliant peu à peu l’essentiel : l’écoute massive -industrielle- des populations via les câbles et les backbones qui véhiculent les flux Internet."
"Je ne reviendrai pas sur Prism, les récupérations des métadonnées par différents services, cela a été longuement développé sur le web. Mais, si vous voulez savoir ce que Gmail peut communiquer de vous par exemple à la NSA il est possible d’utiliser le programme Immersion, développé par C. Hidalgo, professeur au M.I.T ( Massachusetts Institute of Technology ) : https://immersion.media.mit.edu/ "
"Suite aux premières révélations concernant le programme Prism aux Etats-Unis, de nouvelles données ont été publiées par le Washington Post. Une présentation évoque ainsi un système permettant d'enregistrer des informations directement sur le réseau, en particulier via les câbles sous-marins de communication."
"Nous le savons depuis le tout début de « l’affaire PRISM », le scandale est loin de se limiter à l’opérateur Verizon et aux 9 géants du Net collaborant directement avec le programme PRISM. Aujourd’hui le Washington Post a publié une nouvelle slide faisant état du programme UPSTREAM, celui là même qui désigne l’écoute des câbles sous-marins dont nous vous rebattons les oreilles depuis deux ans. Et oui… PRISM est un tout petit machin, l’affirmation à peine visible du gros zizi américain."
"Vous vous souvenez des campagnes publicitaires Scroogled, signés Microsoft ? Dans ces publicités, la firme de Redmond critiquait Google pour sa manie supposée d’espionner les conversations privées à des fins publicitaires. Microsoft n’a pas scruté les utilisateurs pour vendre de la publicité, non, mais pour aider la NSA avec son PRISM. "
"Dans la foulée de l'affaire PRISM, le fondateur de The Pirate Bay et Flattr annonce l'arrivée prochaine d'un système de messagerie dont l'ambition est de contrer la surveillance des communications. Baptisé Heml.is, ce programme est en cours de conception et s'appuie sur le financement des internautes."
"Selon Edward Snowden, la Grande-Bretagne disposerait de la capacité de mettre en cache toutes les données circulant sur son territoire, pendant trois jours."
"Un ensemble de brevets obtenus par Facebook montre que le réseau social pourrait analyser très finement les vidéos envoyées sur Instagram pour faciliter le taggage des vidéos, mais aussi améliorer nettement sa connaissance des utilisateurs.
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Le système pourrait alors être utilisé pour tagger automatiquement les vidéos avec les mots clés les plus pertinents, soit publiquement, avec la possibilité pour l'utilisateur de modifier les tags proposés par Facebook... soit de façon plus discrète, dans les propres bases de données du réseau social. Il pourrait ainsi savoir que tel utilisateur était présent tel jour à tel endroit avec telles autres personnes, qu'elle boit telle marque de bière ou qu'elle possède telle modèle de voiture. Le profil de l'internaute et de ceux qui sont filmés pourra être affiné avec les progrès des systèmes de reconnaissance automatique, qui font déjà preuve d'une efficacité étonnante sur des outils comme Google Goggles."
"Lorsque les premières révélations sur Prism, le programme de surveillance de la NSA, sont tombées, le gouvernement américain et les services de renseignement se sont retranchés derrière un terme peu connu du grand public : la métadonnée."
"Quand a éclaté le scandale Prism, le système de la NSA permettant d'extraire des données à partir de Google, Facebook et consorts, on vous a dit que le programme secret le plus effrayant révélé par les récentes fuites concernait en fait la collecte et le stockage de millions de relevés et de géolocalisations téléphoniques et mails des citoyens américains –et étrangers."
"S’il se confirme que la NSA a écouté les institutions européennes, l’affaire est grave. Mais la violation de nos échanges personnels sur Internet par la même agence ne l’est pas moins et aurait dû bénéficier du même degré d’indignation du gouvernement français."
"Chris Barrett, muni de ses Google Glass, était dans le New Jersey ce week-end quand il entendit les rumeurs d’une bagarre. «Je suis tout de suite allé voir, j’ai vu qu’une foule était en train de se former, et les gens disaient qu’il y avait une bagarre», a-t-il confié au site Venture Beat.
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«Il n’est pas surprenant qu’un pionnier des Google Glass trouve cela excitant», souligne le site Cnet. Mais «pour tout soi-disant pas en avant, il y a souvent un pas en avant vers le malaise. Pour tout journaliste citoyen, il pourrait aussi y avoir un citoyen fouineur. Tous ceux qui craignent déjà que les Google Glass ne représente une plus grande (plus fourbe) intrusion dans leur vie pourraient voir augmenter leur malaise avec cette vidéo»."
"L'éditeur d'anti-virus a signalé l'application Facebook sur Android. Pas besoin de se connecter : votre numéro de téléphone part sur les serveurs du réseau social à la première utilisation."
"Le bug de Facebook ayant provoqué une fuite de données est plus grave que prévu. La société Packet Storm Security (PSS), qui a découvert la faille, a comparé les explications fournies par le réseau social à ses propres résultats et a découvert plusieurs vérités cachées aux conséquences relativement effrayantes pour la vie privée."
"L'affaire Snowden risque de retarder les négociations sur un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l'Europe. En revanche, elle pourrait accélérer l'adoption d'un règlement européen sur la protection des données. "
"Le Point nous a gratifié aujourd’hui d’un article en forme de démenti sur l’étendue de la surveillance opérée par la DGSE, façon PRISM. Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère, spécialiste du renseignement et de la surveillance pour le parti au pouvoir. Jean-Marc Manach a tweeté le lien vers l’article sans commentaires. Ce qui a appelé de ma part la réponse suivante : « @manhack : @jjurvoas raconte des conneries, ce qui peut facilement être démontré. Tu devrais le dire et pas simplement relayer.« . Ni une ni deux, Jean-Jacques Urvoas me mettait au défi de « démontrer« ."