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Plusieurs journaux européens et américains se sont fait l’écho des risques pour la liberté de la presse du projet de loi sécurité globale, et s’inquiètent plus largement du virage droitier et autoritaire pris par le président français.
Le gouvernement veut continuer à vider de sa substance la grande loi sur la liberté de la presse et la liberté d’expression du 29 juillet 1881. Elle est pourtant au fondement de notre démocratie et constitue la traduction législative de la Déclaration des droits de l’homme de 1789.
Éric Dupond-Moretti a confirmé devant les sénateurs vouloir modifier « la loi de 1881 » sur la liberté de la presse, afin d’aboutir à « l’éviction de ceux qui ne sont pas journalistes et qui ne méritent pas de profiter de cette loi […] et qui viennent s’y lover »
Éric Dupond-Moretti a confirmé devant les sénateurs vouloir modifier « la loi de 1881 » sur la liberté de la presse, afin d’aboutir à « l’éviction de ceux qui ne sont pas journalistes et qui ne méritent pas de profiter de cette loi […] et qui viennent s’y lover »
Le ministre de l'Intérieur est ensuite revenu sur ses déclarations, indiquant que les journalistes n'avaient "pas d'obligation" de se signaler auprès des autorités préfectorales.
Les journalistes « doivent se rapprocher des autorités » en amont des manifestations qu’ils veulent couvrir afin de pouvoir en « rendre compte » et « faire (leur) travail », a affirmé ce mercredi Gérald Darmanin.
Une disposition du projet de loi de « sécurité globale » visant à limiter la diffusion d’images des forces de l’ordre sur le terrain provoque de vifs débats. Contrevenant à un droit démocratique, elle risque d’envenimer un peu plus les rapports entre policiers et citoyens.
Le texte, examiné le 17 novembre à l'Assemblée, prévoit notamment d'interdire la diffusion d'images dans lesquelles des forces de l'ordre peuvent être identifiées. Des cinéastes ont publié une tribune dans "Libération" pour s'opposer à cette loi.
Nous publions ce communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dont Acrimed, qui dénonce la répression accrue contre la liberté d’informer et d’être informé.
Après que le nouveau schéma du maintien de l’ordre a été rendu public, Reporters sans frontières (RSF) reconnaît que certaines de ses recommandations ont été intégrées au texte, mais demande au ministre de l’Intérieur des clarifications et garanties sur un schéma qui suscite des inquiétudes.
Dans un communiqué publié mardi, les sociétés de journalistes de plusieurs médias français s’inquiètent des nouvelles directives portant atteinte à la liberté d’informer lors des manifestations.
Nous publions ci-dessous un communiqué du SNJ, qui dénonce les remises en cause de la liberté de la presse dans le cadre du Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) rendu public par le gouvernement.
Le nouveau «schéma national du maintien de l'ordre» souligne que les ordres de dispersions de manifestations ne connaissent nulle exception, au risque d'empêcher la presse et les ONG de témoigner d'éventuelles violences.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a tiré lundi la sonnette d’alarme sur l’augmentation des agressions contre les journalistes couvrant des manifestations.
À l’occasion du “jour du dépassement”, établi cette année le 22 août, Reporters sans frontières (RSF) publie des données alarmantes sur les journalistes qui travaillent sur les questions environnementales : au moins dix d’entre eux ont été tués et plus de 50 violations de la liberté de la presse liées à cette thématique ont été enregistrées en moins de cinq ans dans le monde.
En France, en 2020, un policier a été suspendu de ses fonctions par le ministère de l’intérieur parce que suspecté d’être une source de Mediapart – évidemment nous n’en dirons rien – dans l’affaire Geneviève Legay. Il s’agit d’une atteinte pure et simple à la liberté d’informer.
Un policier des Alpes-Maritimes, soupçonné d'avoir été la source d'une journaliste Mediapart dans l'affaire entourant les violences commises contre une manifestante de 73 ans à Nice en 2019, a été suspendu, a appris l'Agence France-Presse (AFP) auprès de la police nationale.
La journaliste de Mediapart Pascale Pascariello, qui avait permis de démontrer les mensonges du président de la République dans une affaire de violences policières, a été entendue comme suspecte, mardi 26 mai, par l’IGPN. C’est la quatrième fois en moins de 18 mois que la justice essaye de s’en prendre aux sources de Mediapart à la suite d’enquêtes embarrassantes pour l’exécutif.
Inès Léraud a enquêté sur l’agroalimentaire en Bretagne, ses impacts sociaux et environnementaux, mais aussi sur les méthodes de certaines entreprises. L'une d'elles l'attaque en diffamation. Un collectif lance une pétition pour soutenir la journaliste et défendre la liberté d'informer.
Hier soir, la commission des lois a ausculté la proposition de loi Avia sur la haine en ligne. Une nouvelle lecture imposée par l’échec de la commission mixte paritaire. Les députés ont rétabli la logique du texte déjà examiné en première lecture, non sans adaptation.