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Au nom du secret des affaires, le tribunal de commerce de Nanterre vient d’interdire au site Reflets.info de publier de nouvelles informations sur le groupe de télécoms et médias du milliardaire Patrick Drahi. Une inquiétante première.
Le site d’investigation était poursuivi par le groupe de Patrick Drahi, qui souhaitait le retrait de plusieurs articles fondés sur des documents volés par des hackeurs. « Reflets » compte interjeter appel.
À la veille du traditionnel débat de l'entre-deux-tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les tractations se multiplient pour qu'aucun détail n'échappe au contrôle des équipes des deux candidats. Alexis Lévrier, spécialiste de l'histoire des médias et chercheur associé à la Sorbonne, prône un changement de paradigme pour éviter que le journalisme ne se retrouve une nouvelle fois à tenir la chandelle.
Le ministre de la justice a affirmé sur procès-verbal avoir suggéré au plus haut magistrat de France d’ouvrir une enquête pour trouver les sources de Mediapart après la publication d’un article embarrassant, selon les révélations d’un livre.
Ancien de Canal+, où il a vécu un bras de fer avec Vincent Bolloré, le journaliste d’investigation publie “L’Élysée (et les oligarques) contre l’info”, un livre-enquête dans lequel il raconte comment le pouvoir politique et économique tente régulièrement de bâillonner l’info. Nous publions en exclusivité deux extraits.
Les convocations par la DGSI ces dernières semaines de neuf professionnels des médias inquiètent les journalistes. Elles viennent s’ajouter aux épisodes de tension qui se sont multipliés depuis 2017 avec le pouvoir.
Le juge des référés déboute deux journalistes qui se plaignaient de n’avoir pas pu pénétrer à cinq reprises dans les périmètres de sécurité entourant des opérations d’évacuation dans les régions de Calais et de Dunkerque.
Le juge des référés a ainsi débouté deux journalistes qui estimaient ne pas avoir eu accès aux opérations d’évacuation, près de Calais et Dunkerque, à la fin de décembre.
Un rapport, commandé par le gouvernement en décembre dernier et remis lundi 3 mai au Premier ministre Jean Castex, conclut "à une forte dégradation" des relations entre journalistes et forces de l'ordre "depuis une dizaine d'années" et formule 32 propositions pour "remédier à cette situation."
Les députés et les sénateurs n’ont malheureusement pas saisi les occasions d’arrêter “une machine infernale lancée par la PPL sécurité globale”. RSF demande au premier ministre de tenir sa promesse et de saisir le Conseil constitutionnel.
Grâce à cette nouvelle loi, les policiers municipaux vont notamment avoir de nouveaux pouvoirs. Une phase de test va avoir lieu dans des villes volontaires.
"La loi est arrivée au bout de son processus parlementaire, mais ce n'est pas pour autant une défaite", estime le SNJ-CGT après l'adoption du texte sur la "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion "malveillante" d'images des forces de l'ordre. Avec d'autres organisations, le syndicat de journalistes va saisir le Conseil constitutionnel.
La loi "Sécurité globale" a été définitivement adoptée jeudi par le Parlement, via un ultime vote des députés (75 voix pour et 33 contre).
Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de Reporters sans frontières (RSF), le Classement mondial de la liberté de la presse est un outil de plaidoyer essentiel fondé sur le principe de l’émulation entre Etats...
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Au nom du respect des règles sanitaires, les chefs d'Etat et les institutions européennes écartent les journalistes et multiplient les conférences de presse à distance. Une dérive poussée à son paroxysme alors que Bruxelles sermonne les pays de l'Est sur le respect de l'Etat de droit.
Plusieurs directeurs et directrices de l'information, rédacteurs et rédactrices en chefs, présentateurs et présentatrices des magazines d'information télévisés français, dont ceux de franceinfo, demandent aux institutions de renoncer à des conventions qui portent atteinte au droit de la presse.
Au moins cinq journalistes ont reçu une requête inhabituelle cette semaine : la préfecture de police de Paris leur demande "l'intégralité des séquences" tournées sur la place de la Bastille lors de la manifestation du 28 novembre, qui a fait de nombreux blessés parmi les forces de l'ordre. Enquête.
Déterminé à lutter contre les dérives haineuses sur le Net, le gouvernement s'attaque à la loi de 1881. Et menace la liberté d'expression, que garantit ce pilier du droit français.
Mediapart et Libération avancent que le syndicat Avenir lycéen aurait été téléguidé par le ministère de l’Education nationale pour soutenir les réformes du gouvernement. De nombreux députés de la majorité LREM défendent le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, face à ces accusations.