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"Le Conseil constitutionnel a validé les élections législatives réalisées par Internet en juin 2012. Les sages ne nient pas l'opacité du système mis en place, ni même la possibilité que des failles aient pu altérer sa sincérité... mais refusent d'invalider une élection tant que la preuve de l'exploitation massive d'une faille n'a pas été apportée. L'opacité triomphe sur la transparence."
"Un « lobbying sans précédent » vise le projet européen de réforme de la protection des données personnelles. Un lobbying exercé par l’industrie, dominée par les géants américains du Web, et ce avec le concours du gouvernement américain, soucieux des intérêts économiques en jeu."
"Une table ronde se tient aujourd’hui à Bercy sur ce principe fondateur du Web de plus en plus menacé, comme l’a montré le dernier coup d’éclat de Free sur la pub."
"Alors que la ministre de l'économie numérique Fleur Pellerin organise mardi une énième table ronde sur la neutralité du net, le député PS de la Nièvre Christian Paul, président du groupe d'étude sur l'internet à l'Assemblée Nationale, publie sur Numerama cette tribune par laquelle il appelle le Gouvernement à légiférer pour "réaffirmer le principe de la neutralité du net" :"
"Twitter est catégorique : seule la loi américaine fait foi sur son réseau où s'échangent jusqu'à 10.000 mini-messages par seconde. Alors que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) intente un procès au site de microblogging pour la multiplication de tweets antisémites, l'Américain se cache dans les jupes du Premier amendement de la Constitution des Etats-Unis sur la liberté d'expression. La pratique n'est pas nouvelle. La ritournelle est même classique des sociétés internet, de Facebook à Pinterest, tous ne veulent répondre qu'aux "lois de l'Etat de Californie"."
"Dans un message publié sur Google+, le co-fondateur de Google Sergey Brin demande aux responsables politiques d'abandonner leurs partis, pour gouverner en indépendants. Un message d'une certaine naïveté, qui va cependant dans le sens d'une demande croissante de renouvellement du fonctionnement démocratique.
Lorsque le désormais célébrissime parachutiste Felix Baugmartner a déclaré qu'il faudrait mettre en place "une dictature modérée" parce que "tu ne peux rien modifier dans une démocratie", beaucoup ont parlé de "dérapage" ou se sont moqués de la prise de position du sportif, en la jugeant tantôt bête, tantôt dangereuse. Pourtant, elle n'était qu'un témoin supplémentaire de la remise en question montante d'un fonctionnement démocratique qui semble arriver à bout de souffle."
"Selon Le Figaro, François Hollande aurait assuré aux éditeurs de presse que la Lex Google qu'ils demandent à longueur d'éditoriaux sera adoptée par le Parlement dès le mois de janvier 2013. Il s'agit pourtant de la pire des lois jamais proposée pour réguler Internet, tant ses effets sont redoutables.
Ceux qui parlent de la Lex Google comme d'une loi instaurant une taxe sur le référencement des contenus produits par la presse se trompent de focale, et commettent une erreur lourde d'interprétation. Sauf à imposer une obligation d'indexation des journaux, ou sauf à ce qu'il y voit lui-même un intérêt, Google ne paiera pas un centime pour l'indexation de la presse. Il lui suffira de mettre à exécution sa menace de ne plus référencer les sites des quotidiens qui réclament paiement, et son carnet de chèques restera vierge."
"L'Islande vote sur son avenir. Les Islandais sont appelés à participer au référendum sur le projet de constitution, élaboré l'an dernier par une Assemblée constituante. Le nouveau texte, composé de 114 articles, doit éviter de conduire le pays à une nouvelle crise financière. L'élaboration de ce nouveau texte a été très participative, puisque l'Assemblée constituante a permis aux Islandais de réagir à l'avancée des débats via les réseaux sociaux."
""Coming-out du gouvernement sur le logiciel libre", selon l'expression du CNLL, la circulaire Ayrault sur le logiciel libre dans l'administration est saluée par les associations comme "une bonne nouvelle" (April), voire "un texte fort" (Aful); elles appellent à aller plus loin: vente liée, formats ouverts, brevets logiciels, éducation... Côté entreprises, la circulaire est très appréciée."
"L'April poursuit sa campagne de sensibilisation. Alors que le premier tour des élections législatives aura lieu dimanche, l'association est parvenue à convaincre 419 candidats de signer le pacte du logiciel libre."
Avec un peu de retard...
"Opposé à la lutte contre le piratage, le réalisateur, producteur et acteur Mathieu Kassovitz a apporté lundi son soutien au Parti Pirate, qu'il encourage à poursuivre ses efforts."
"Pour dénoncer le vote par internet proposé aux Français de l'étranger aux élections législatives, un hacker a démontré qu'il était possible de modifier le choix d'un électeur au moment de l'envoi du bulletin dans l'urne électronique."
"Nous avons reçu cette lettre d’un collégien, lecteur de Reflets. Elle nous a semblé entrer en résonance avec plusieurs articles publiés sur Reflets, notamment, ceux de Yovan Menkevick.
Nous vous la livrons comme outil de discussion et de réflexion. Vu l’âge annoncé de l’auteur, les politiques seraient bien inspirés de la lire et de réfléchir aux implications."
"Juste avant les élections, le gouvernement facilite la reconversion de ses futurs ex-ministres et des parlementaires. Ils pourront devenir avocats sans aucun examen, simplement au nom de leur expérience. Les polémiques suscitées par les cas de Jean-François Copé ou de Dominique de Villepin seraient-elles déjà oubliées ?
[...]
Le code électoral est formel : pour éviter les conflits d’intérêts, un parlementaire ne peut pas se lancer dans des activités de « consulting » en cours de mandat. Sauf, justement, s’il devient avocat. Jean-François Copé et beaucoup d’autres ont donc pu mettre leur carnet d’adresses et leur influence au service d’entreprises... au risque de confondre leurs activités de législateurs et d’avocats."