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"Pousser les 58 réacteurs nucléaires français au-delà de 40 ans, comme le souhaite EDF, nécessite des « opérations complexes, potentiellement très coûteuses et dont la faisabilité réglementaire et technique n'est pas acquise ».
Telle est la conclusion d'un rapport réalisé, à la demande de Greenpeace, par le cabinet de conseil WISE-Paris, spécialisé dans le nucléaire. L'organisation écologiste demande, en conséquence, que la loi sur la transition énergétique qui doit être débattue avant l'été « fixe la limite d'âge des 40 ans comme durée de vie maximale des réacteurs français »."
"A quelques mois de la fin de son « quinquennat », le PDG d'EDF, Henri Proglio, a livré jeudi 13 février ses prévisions sur l'avenir énergétique français. Alors que François Hollande promet de réduire de 75 % à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique française à l'horizon 2025, M. Proglio a estimé « inévitable » la construction de nouvelles centrales nucléaires en France."
"Invitée à réagir sur l'enquête du Monde révélant que la « transition énergétique » pourrait amener la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, l'ancienne ministre de l'écologie déclare qu'Henri Proglio est devenu le « ministre fantôme » de l'énergie.
Affirmant que la solution envisagée par l'exécutif n'était pas du tout à l'ordre du jour lorsqu'elle était en fonction, Batho fustige le rôle officieux du PDG d'EDF et estime que son influence auprès de l'Elysée concurrence directement celle de Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie."
"Un problème de corrosion a été identifié sur des gaines de combustibles de 25 des 58 réacteurs nucléaires français, rapporte vendredi 7 février le site Mediapart. L'électricien public, qui pourrait faire face à des restrictions d'exploitation, a pour sa part évoqué un simple « dossier technique qui fait l'objet d'échanges de travail » entre EDF et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). « A ce stade il n'y a aucun problème de sûreté et donc aucune conséquence en termes d'exploitation », a ajouté EDF."
"Près de la moitié des réacteurs nucléaires sont menacés par un phénomène d’usure des gaines de combustibles, selon un document interne à EDF que s’est procuré Mediapart. L'électricien s'est lancé dans un véritable bras de fer avec l'Agence de sûreté nucléaire sur le sujet."
" La Commission européenne, qui enquête sur le projet de centrale nucléaire au Royaume-Uni, estime que l'accord conclu entre EDF et le gouvernement britannique pourrait fausser le marché et coûter jusqu'à 17,6 milliards de livres (21,2 milliards d'euros) aux contribuablex britanniques. Le Royaume-Uni a en effet offert 16 milliards de livres de garantie de crédit pour la construction du réacteur et une garantie de prix de l'éléctricité vendue par EDF à hauteur de 92,5 livres/MWh pour 35 ans - c'est-à-dire le double du prix actuel actuel du marché - auquel s'ajoutera une indexation sur l'inflation (voir notre article). "
"La centrale nucléaire de Brennilis, dans le Finistère, à l'arrêt depuis 1985, pourrait être complètement démantelée d'ici à 2025. C'est en tout cas l'objectif d'EDF, a assuré mardi 2 décembre Jean-Christophe Couty, directeur du site lors d'une visite du chantier à la presse. L'étape de démantèlement partiel de la centrale, en cours, prendrait fin en 2016."
"La facture d'électricité des quelque 30 millions de foyers clients d'EDF et des autres fournisseurs d'énergie va considérablement s'alourdir dans les prochaines années, même si le gouvernement tente de freiner cette envolée des prix. Après + 5 % en août, une hausse identique est attendue en août 2014 et probablement à l'été 2015.
L'augmentation totale devrait être d'au moins 30 % entre 2012 et 2017, ont laissé entendre le gouvernement, les producteurs et la Commission de régulation de l'énergie (CRE).
Depuis 2010, c'en est fini de la modération, voire d'une évolution des tarifs inférieure à l'inflation enregistrée depuis le début des années 1990, quand les Français bénéficiaient de centrales nucléaires en partie amorties."
" L'accord entre EDF et le gouvernement britannique prévoit un prix garanti de l'électricité nucléaire de 10,5 cts le kWh jusqu'en 2058, deux fois le prix du marché actuel, prix indexé sur l'inflation. "
"Le gouvernement britannique et EDF ont officialisé lundi 21 octobre un accord portant sur la construction par le géant français de l'électricité de deux réacteurs nucléaires de type EPR au Royaume-Uni, un investissement chiffré à 16 milliards de livres (18,9 milliards d'euros)."
"Avant l’augmentation de 5% du prix de l’électricité, ce 1er août 2013, le patron d’EDF, Henri Proglio, a accordé une interview au journal Le Monde. Pas innocent en plein débat sur la transition énergétique de la France. Son objectif apparaît clairement en filigrane: démontrer qu’il ne faut pas fermer de centrales nucléaire en France et, même, se préparer à la nécessité d’en construire de nouvelles."
"La remise à niveau des centrales nucléaires françaises d'EDF pour prolonger leur durée de vie coûtera au moins 70 milliards d'euros, soit beaucoup plus que la facture de 55 milliards avancée jusqu'à présent, affirme Le Nouvel Observateur jeudi 11 juillet."
Ben oui quoi ?? La France ou le pays de l'électricité nucléaire pas cher !
"Une panne d'une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a déclenché, mardi 2 juillet, l'arrêt automatique d'un de ses deux réacteurs, mais l'incident est "sans conséquence pour l'environnement ou la sécurité", a assuré EDF."
"La timide législation européenne impose la fermeture des vieilles centrales à charbon. Considérant le charbon comme « incontournable » dans la production électrique, un rapport du Sénat juge « indispensable de favoriser les progrès en matière de ‘charbon propre’ » [1] . Une illusion du même acabit que la guerre « propre » ou les sodas sans sucre."
"Alors qu’EDF, première entreprise française d’électricité, se targue d’une production d’énergie à 87 % sans émissions de CO2 [1], le détail de ses choix énergétiques révèle une réalité moins cristalline. Les deux premiers postes de production d’électricité proviennent du nucléaire (79,6 %) et des énergies fossiles (8,2 %). L’éolien et le solaire, quant à eux, ne contribuent qu’à 1,5 % de la production totale. Des choix discutables quand on sait qu’il faut limiter à un tiers l’exploitation des ressources fossiles connues d’ici 2050 pour cantonner l’augmentation de la température du globe à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle et que le nucléaire constitue un risque inacceptable comme le montre, une fois de plus, la catastrophe en cours à Fukushima."
"Vents contraires sur l’avenir du nucléaire. Deux épisodes parallèles et cruciaux, dans lesquels EDF joue un jeu ambigu, se déroulent ces jours-ci : l’évaluation de l’état de sûreté des centrales, et le débat national sur la transition énergétique.
[...]
Le député EELV Denis Baupin, qui se préoccupe de ce sujet, remarque :
« On est en train de se rendre compte que le nucléaire est une technologie extrêmement coûteuse et incertaine, or au débat national sur la transition énergétique, beaucoup de gens font comme si la poursuite du nucléaire ne coûtait rien. Cette question majeure n’a jusqu’ici pas été posée dans le débat national sur la transition énergétique. »"
Et pendant ce temps, en Allemagne, d'autres construisent les productions énergétiques de demain...
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/15/l-hydrogene-et-la-transition-energetique-allemande_3159892_3234.html
"La cour d’appel de Nanterre vient de relaxer EDF dans une affaire d’espionnage contre Greenpeace. Un verdict scandaleux et dangereux à plusieurs titres car il ouvre la voie au cyber-espionnage par l’industrie nucléaire.
Le message est clair pour les tenants du nucléaire : la loi n’est pas la même pour vous, vous avez les coudées franches pour préserver la perception positive de l’atome en France."
"L'annonce par EDF, lundi 3 décembre, d'un nouveau surcoût de 2 milliards d'euros pour la construction de l'EPR de Flamanville (Manche), portant la facture de ce projet de réacteur nucléaire de troisième génération à 8,5 milliards, a ravivé le débat entre pro et anti-nucléaires."
"EDF a annoncé, lundi 3 décembre, que la construction de la centrale nucléaire nouvelle génération de Flamanville, dans la Manche, allait coûter encore plus cher que prévu. Ce n'est que la dernière déconvenue d'une longue série de retards, de surcoûts liés à un chantier d'une complexité redoutable et de mouvements parfois contradictoires de la classe politique sur cette centrale de troisième génération."
"Le groupe énergétique français EDF a annoncé, lundi 3 décembre, avoir relevé de 2 milliards d'euros son estimation du coût de la construction du réacteur pressurisé européen (EPR) de Flamanville, portée à 8,5 milliards, inflation comprise, en partie à cause des retards subis par le chantier. Les dépenses attendues pour ce réacteur dit "de troisième génération", à eau pressurisée, avaient déjà été quasiment doublées l'an dernier, atteignant 6 milliards d'euros, contre 3,3 milliards annoncés en 2005."