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"Le Bureau de la sécurité des communications du gouvernement (GCSB), les services de renseignement néo-zélandais, a travaillé sur un programme de surveillance et de collecte de métadonnées provenant de communications des citoyens, apprend-on dans des documents fournis par Edward Snowden et relayés, lundi 15 septembre, par The Intercept. "
"Yahoo! a plié, Yahoo! a rompu, mais Yahoo! veut faire toute la vérité sur la manière dont il a été amené, à partir de 2008, à transmettre des données sur ses utilisateurs à l'administration américaine dans le cadre du programme de surveillance des communications Prism."
"Pour éviter qu'un agent des services de renseignement ne s'adresse à la presse pour dénoncer des activités illégales de l'Etat, le Conseil d'Etat propose de créer un droit d'alerte à n'exercer qu'auprès... de l'Etat."
"La Suisse pourrait accorder à Edward Snowden une protection contre des poursuites aux Etats-Unis s'il vient témoigner devant une commission parlementaire. Une demande d'asile pourrait être formulée."
"De nouveaux documents, issus du lot dérobé par Edward Snowden à la NSA, montrent que l’agence de sécurité dispose d’un puissant moteur de recherche capable de relier de nombreuses bases de données. Toutes les agences fédérales ayant des besoins d’informations peuvent ainsi utiliser l’outil, capable de brasser au moins 850 milliards de métadonnées."
"Protection des données personnelles, conservation des données pour lutter contre le terrorisme, surveillance de masse : le parlement européen a pris des positions offensives sur ces dossiers sensibles ces derniers mois. Mais les capitales ne l'entendent pas de cette oreille. L'eurodéputé allemand Jan Philipp Albrecht explique à Mediapart pourquoi le parlement n'a pas – encore ? – perdu la bataille."
"Les initiateurs de la pétition (165 000 signatures) demandant que l'asile soit accordé au lanceur d'alerte ont été reçus par des députés. « Les réponses apportées par la France ne sont pas à la hauteur des enjeux historiques de la situation », estime l'élu PS Christian Paul."
"Nous avons rencontré plusieurs responsables du projet Tor, le plus célèbre des outils utilisés pour naviguer sur le Net de manière anonyme et sécurisée, et qui compte parmi ses utilisateurs de nombreux journalistes et militants politiques dans les régimes répressifs. Jeudi 3 juillet, de nouvelles révélations sur le système de surveillance de la NSA ont montré que l'agence américaine, qui n'a a priori jamais réussi à « casser » Tor, surveillait les personnes qui visitaient le site Web du projet. Entretien avec Linus Nordberg, un des développeurs de Tor, et avec Andrew Lewman, le directeur du projet."
"Un an. Voilà un an que E. Snowden a rendues publiques les interceptions de masse réalisées par la NSA. Et que s’est-il passé en un an ? Faisons le bilan.
D’abord il y a eu beaucoup de paroles. On ne compte plus les articles, émissions, débats, conférences sur les problématiques de la vie privée et de l’espionnage de masse. L’espionnage de masse n’est pas nouveau, ce qui est nouveau, c’est qu’on en parle.
[...]
Ce qui est nouveau, donc, c’est que les révélations d’un énième programme ont, cette fois-ci, été relayées par les grands médias, qu’elles ont alerté la population, et que ça a été plus qu’un buzz de quelques jours. Cette démocratisation n’a rien changé aux comportements ni du public ni des espions, mais – pour une fois – on a vu une réaction généralisée face a la prise de conscience de la fin de la vie privée, au delà des activistes, des experts et des complotistes.
Un an plus tard, nous sommes un peu en stase: soit cette réprobation finira par avoir des effets (peut-être légaux, par des condamnations, peut-être politiques, par le vote du Parlement européen ou les suites de NetMundial, peut-être sociale, avec un rejet de la société de surveillance), soit le public finira par en prendre définitivement son parti.
C’est visiblement, encore aujourd’hui, le pari des espions. La NSA continue de nous espionner, et vous continuez d’utiliser votre pass Navigo.
[...]
Or c’est bien là qu’est tout le problème: dans un état de droit, la liberté individuelle est en équilibre avec la sécurité publique. Quand cet équilibre est détruit, quand toute vie privée disparaît en échange d’une sécurité théorique, on ne vit plus dans un état de droit mais dans une société totalitaire.
[...]
L’excellent texte "Everything is broken" [1] , de Quinn Norton, dresse un tableau apocalyptique de l’informatique, mais il est juste.
Nous avons laissé faire. Trop longtemps. Nous avons négligé la sécurité, remis « ça » à plus tard, oublié de nous en occuper.
Nous ne sommes pas les seuls: chacun, à son niveau, partout dans nos sociétés, nous sommes responsables d’avoir laissé faire, d’avoir accepté la surveillance. Pour quelques euros de réduction mensuelle, pour une sécurité théorique, par paresse ou parce que « ça ne nous concerne pas », nous avons accepté les cartes de réduction nominatives, les moyens de paiement électroniques, les caméras et le reste.
Revenir à une société un peu moins folle ne se fera pas en un jour. Il y faudra du temps, de l’énergie, et de l’espoir. De la pédagogie, des scandales, et quelques autres héros de la trempe de Snowden. Ce sera long, difficile et c’est un combat presque perdu d’avance.
Mais il en vaut la peine."
[1] http://www.framablog.org/index.php/post/plus-rien-ne-marche-que-faire
"La pétition lancée par l'hebdomadaire l'Express appelle le président de la République à accorder le statut de réfugié politique au lanceur d'alerte américain Edward Snowden. Le Premier ministre Manuel Valls s'est déjà prononcé négativement. Quant à François Hollande, il est toujours resté vague face au sujet. Pourquoi Edward Snowden est-il si encombrant pour la France et les démocraties européennes ? "
"La commission d'enquête parlementaire allemande sur les écoutes de l'agence de surveillance américaine NSA, lancée début avril, a officiellement demandé jeudi à pouvoir auditionner l'ancien consultant Edward Snowden, réfugié actuellement en Russie.
Les huit députés qui la composent, issus des quatre partis représentés à la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, doivent déterminer dans quelle mesure des citoyens et des responsables politiques allemands ont été espionnés par la NSA, et ce que les services secrets allemands savaient."
"Chantal Jouanno, vice-présidente de l'UDI, et la sénatrice Catherine Morin-Desailly ont déposé une résolution au Sénat pour proclamer l'ancien consultant de la NSA citoyen d'honneur de la République française et lui accorder l'asile politique. Plus de 132 000 personnes ont signé la pétition en ligne réclamant l'asile. "
"La pétition adressée aux autorités françaises demandant l'accueil d'Edward Snowden comme réfugié politique a atteint les 150 000 signatures."
"La vague de mobilisation en faveur d’Edward Snowden s’est poursuivie en France jusqu’au Sénat. Deux élues centristes viennent en effet de déposer une proposition de résolution afin que le lanceur d’alerte soit symboliquement proclamé « Citoyen d'honneur de la République française », et que la Haute assemblée appuie une éventuelle demande d’asile politique de la part de l’Américain, dont le visa russe expirera le mois prochain."
"L'Express a lancé il y a deux jours une pétition pour que la France accorde l'asile à Edward Snowden. Plusieurs libristes éminents (Philippe Aigrain et Francois Pellegrini) font partie des premiers signataires. Plus de 120 000 signatures ont été recueillies à cette heure."
"Au Sénat, une proposition de résolution a été déposée afin de proclamer Edward Snowden citoyen d'honneur de la République française, en plus de son asile politique. Une démarche similaire doit être effectuée à l'Assemblée nationale."
"La NSA placerait des mouchards au coeur de certains équipements informatiques fabriqués aux Etats-Unis, et destinés à l'exportation. Cette affirmation est extraite du livre que le journaliste Glenn Greenwald, qui a aidé Edward Snowden à révéler le fonctionnement de la surveillance massive made in America, s'apprête à publier, et dont le Guardian publie ce 12 mai un extrait."
"Plus d’un an après les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes de la NSA dans le monde entier, la communauté du logiciel libre et de l’Open Source a toujours la gueule de bois. Le logiciel connait une crise évidente de confiance. L’occasion pour la communauté du Libre réunie lors de l’édition 2014 de Solutions Linux, qui s’est déroulée cette semaine à Paris, de s’interroger sur la capacité des logiciels ouverts, du fait de leur transparence, à constituer à la réponse adéquate à ce trouble sécuritaire."
"L’annonce en janvier d’une réforme de la NSA par Barack Obama avait laissé de l’espoir sur un possible resserrage de la politique de surveillance américaine. Mais le projet, adopté hier par la chambre des représentants, comporte des changements de dernière minute qui ont provoqué le retrait du support des grandes entreprises et des associations de défense des libertés civiles."
"Quelle mouche a donc piqué Philippe Val pour effectuer pareille sortie ? Tentative d’explications."