417 liens privés
En 2019, le service de renseignement intérieur a recensé « les relais d’influence » utilisés par la Russie dans le cadre des élections européennes. Les quatre seuls politiques français cités sont membres du Rassemblement national, ou l’ont été. Parmi eux, une conseillère franco-russe du RN au Parlement européen.
La DGSI n'a pas les moyens d'analyser l'ensemble des données récoltées par le biais de ses systèmes de surveillance. Elle va déléguer à Palantir, cofondée par un membre du cabinet Trump, le traitement de ces données.
Après ses révélations sur les ventes d’armes françaises à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis, le site d’investigation Disclose a été inquiété par la DGSI, tout comme les journalistes de “Quotidien” Valentine Oberti et du “Monde” Ariane Chemin, à propos de l’affaire Benalla pour cette dernière. Le président du directoire du “Monde”, Louis Dreyfus, a également été convoqué. Les procédures sont respectées, mais la presse ne devrait-elle pas être mieux protégée lorsqu’elle révèle des secrets au nom de l’intérêt du public ?
Une journaliste du Monde est convoquée comme suspecte par la DGSI en marge de l’affaire Benalla. Cela fait suite à la tentative de perquisition de Mediapart dans le même dossier et aux auditions comme suspects de journalistes dans le dossier des armes françaises au Yémen. À chaque fois, les enquêtes sont dirigées par le même homme : le procureur Rémy Heitz.
Huit journalistes et le président du directoire du « Monde » ont été convoqués pour leur couverture de la guerre au Yémen ou de l’affaire Benalla. Le gouvernement assume qu’il y ait des « secrets qu’on doit protéger ».
Ariane Chemin est convoquée par la DGSI pour ses articles. Nous maintenons évidemment nos informations.
Geoffrey Livolsi et Mathias Destal ont été entendus, mardi, dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure. En cause : la publication d'une note classée "confidentiel défense" dans leur enquête sur l'utilisation d'armes françaises au Yémen.
"Les directeurs des deux services de renseignement, Bernard Bajolet (DGSE) et Patrick Calvar (DGSI), prônent une réponse globale pour lutter contre le terrorisme. Leur discours se démarque de celui du gouvernement."
"A la sortie du conseil des ministres, le Premier ministre Manuel Valls a détaillé le plan de renforcement de lutte contre le terrorisme élaboré par le gouvernement suite aux attentats commis en janvier 2015, qui passera en particulier par des moyens renforcés pour la surveillance."
"Pointée du doigt par voie de presse, la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS), chargé de veiller à la légalité des mises sur écoute, est contrainte ce mardi de défendre son rôle de garant des libertés, pourtant déjà limité en droit et en fait.
[...]
Ce matin sur France Info, un avocat spécialisé dans la lutte contre le terrorisme demandait que les écoutes puissent être ordonnées sans le contrôle de la Commission, c'est-à-dire sans plus aucun garant du respect des libertés civiles."
"Pour éviter qu'un agent des services de renseignement ne s'adresse à la presse pour dénoncer des activités illégales de l'Etat, le Conseil d'Etat propose de créer un droit d'alerte à n'exercer qu'auprès... de l'Etat."