417 liens privés
"Les autorités européennes de protection des données personnelles – le « G29 », dont le représentant français est la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) – organisent lundi 8 décembre à Paris une conférence internationale consacrée à la protection des données personnelles : l'European Data Governance Forum, à suivre en direct vidéo et sur Twitter avec le mot-clé #EDGF14."
"Depuis plusieurs mois et le début des révélations d’Edward Snowden, les experts en sécurité informatique et les défenseurs de la vie privée en ligne ne savent plus à quel saint se vouer.
Révélation après révélation, les documents exfiltrés par le lanceur d’alerte américain au sujet de la NSA témoignent de la puissance de l’agence de renseignement et de sa capacité à percer les protections les plus robustes sur Internet. La question qui revenait sur toutes les lèvres était à la fois simple et complexe : quel outil lui résiste encore "
"Vous vous souvenez de cette infographie mise en ligne par l'EFF qui nous donnait des indications sur la sécurité des différents logiciels de messagerie chiffrés ?
Et bien tout ça se précise grâce à Edward Snowden. En se basant sur les documents de la NSA que le lanceur d'alerte a rendu public, Jacob Appelbaum et Laura Poitras ont présenté lors d'une conférence au CCC, les outils qui sont résistants à la NSA et ceux qui ne le sont pas du tout."
"Edward Snowden a participé, depuis la Russie, à un événement organisé par Amnesty International, sa première prise de parole en France."
"Au rythme de publication actuel, il faudra encore de nombreuses années avant que toutes les données récupérées par Edward Snowden soient publiées. Si le nombre exact de documents qu'il a pu récupérer reste incertain, tout le monde s'accorde à dire pour dire qu'ils sont très nombreux. Or, seule une toute petite fraction a jusqu'à été présent été présentée au public."
"Dix-huit mois après qu’Edward Snowden a révélé au monde son identité, force est de constater que la réponse à ses révélations sur les pratiques de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine n’a pas été politique, mais technologique."
"Une enquête journalistique révèle les relations incestueuses entre les géants de la Silicon Valley et l’agence de surveillance numérique. Grâce à des deals secrets, les cyberbarbouzes ont même pu intégrer des portes dérobées dans les produits de Microsoft et de Cisco. "
"Mis en cause à plusieurs reprises par Edward Snowden pour ne pas protéger suffisamment la vie privée de ses usagers, Dropbox s'est défendu en expliquant qu'il est nécessaire de trouver un compromis entre la sécurité et la facilité d'utilisation, car les utilisateurs ont des exigences différentes."
"L’Allemagne travaille actuellement sur un projet de loi assez radical : l’obligation pour les entreprises américaines de montrer patte blanche si elles veulent fournir du matériel et des services à des secteurs jugés critiques de l’économie. Une décision qui pourrait largement favoriser les sociétés allemandes, en particulier Deutsche Telekom."
"En Allemagne, les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance numérique pratiquée par les services secrets américains ont provoqué une méfiance à l’égard des sociétés américaines d’informatique et de télécoms. Au printemps 2014, cette suspicion s’est renforcée après le refus des Etats-Unis de signer un accord bilatéral de « non espionnage réciproque » proposé par l’Allemagne, encore secouée par l’affaire de l’espionnage du téléphone d’Angela Merkel."
"Amazon a dévoilé Amazon Echo, un boîtier cylindrique qui fait office d'assistant vocal et de centrale domotique pour la maison. Equipé de sept micros, Echo écoute en permanence pour réaliser les instructions qui sont données à "Alexa", le nom de l'assistante virtuelle qu'il abrite."
"Echo, le cylindre connecté d’Amazon, répond à vos questions, fait des blagues et vous réveille le matin. Jusque-là, rien de neuf. Sauf qu’Echo obéit à la voix et vous entend partout dans votre maison, tout le temps."
"Un État membre peut-il s’opposer à ce que les données personnelles d’un de ses ressortissants soient transmises par Facebook aux États-Unis ? C’est la question qu’a posée la justice irlandaise à la Cour de justice de l’Union européenne."
"Une deuxième source du renseignement américain, qui continuait à envoyer des documents aux journalistes après le départ d'Edward Snowden, a été identifiée par le FBI, et fait l'objet de poursuites."
"On savait déjà que l'Allemagne constituait une cible de choix pour l'espionnage électronique orchestré par l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) et son équivalent britannique, le government communications headquarters (GCHQ). 500 millions de communication (téléphone, mails, SMS) interceptées chaque mois, nous révélait à l'été 2013 le Spiegel sur la base de documents fournis par le lanceur d'alerte Edward Snowden."
"L'armée demande 2 milliards d'euros pour son programme de gestion des ondes hertziennes et de surveillance des communications, dont 600 millions à investir dans des moyens d'interception et de traitement des données collectées."
"De nouveaux documents dévoilés par le Washington Post permettent de mieux comprendre comment la NSA opère sa surveillance sur des cibles étrangères. Les protections et les alliances en place ne sont pas toujours prises en compte : quand une cible intéresse l’agence de sécurité, tous les moyens sont bons."
"Dans le cadre du New York Film Festival, qui a débuté vendredi soir, Edward Snowden était interviewé par la journaliste Jane Meyer. Le lanceur d’alertes, à l’origine d’un très grand nombre de fuites sur les activités de surveillance et d’espionnage aux États-Unis, a répondu sur certains développements de son action. Mais il a surtout appelé à se méfier encore une fois de certains outils répandus, notamment Dropbox."
"C'était sa première apparition – virtuelle – au Royaume-Uni : Edward Snowden, le lanceur d'alerte qui a dénoncé l'existence du vaste système de surveillance électronique mis en place par la NSA américaine et d'autres agences de renseignement, a répondu pendant vingt minutes à une interview lors du Festival Observer."
"L’espionnage mené par la NSA a choqué l’Allemagne. Les révélations, à l’été 2013, d’une surveillance massive de l’activité des Allemands sur Internet par les services américains ont considérablement refroidi les relations diplomatiques entre les deux pays.
Mais l’Allemagne n’était pas aussi innocente qu’elle a voulu le faire croire. Les premiers documents portés à la connaissance de la commission d’enquête parlementaire du Bundestag sur cette affaire offrent de nouvelles explications sur cette surveillance et sont accablants pour les services de renseignement et l’exécutif allemand."