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"On attendait depuis plusieurs semaines de connaître le nom des multinationales appelées à devenir les sponsors officiels de la Conférence climat de Paris (COP21), qui doit se tenir à la fin de l’année. Le ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius vient de rendre publique la liste de ces sponsors, qui confirme les craintes des associations et des militants du climat. Y figurent notamment des firmes énergétiques fortement investies dans le charbon – EDF et Engie (ex GDF Suez) – et une banque championne européenne du financement des énergies fossiles (BNP Paribas)."
"Le « projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte », après une seconde lecture, a été voté mardi 26 mai à l’Assemblée nationale, par 308 voix contre 217. C’est sur une version très proche de celle qu’ils avaient votée en premier examen que les députés se sont prononcés. En mars, les sénateurs avaient bien tenté de remanier le texte pour en réduire la portée, notamment sur les grands objectifs de consommation et de production d’énergie. En vain."
"Si l’Ethiopie rêve de rejoindre le groupe des pays émergents d’ici à 2025, elle s’est aussi fixé pour objectif de ne pas émettre davantage de gaz à effet de serre. Un pari énorme pour ce pays dont la population frôle 100 millions d’habitants et dont l’économie croît depuis près de dix ans au rythme de 10 % par an. Un objectif qui lui vaut d’être tenue en modèle à six mois de la conférence sur le climat de Paris, dont l’ambition est de sceller un accord universel permettant de limiter la hausse des températures à 2 °C."
"Leurs mâts imposants qui se dressent sur les crêtes et leurs immenses pales qui tournent dans un bruit sourd leur valent de solides hostilités. Les éoliennes sont constamment critiquées, accusées de dénaturer les paysages, de provoquer des nuisances sonores ou de menacer les oiseaux et les chauves-souris. Afin de "réinventer leur modèle", Vortex Bladeless, une entreprise espagnole, a conçu des turbines d'un genre nouveau : de longs cônes qui n'arborent aucune pale, appelés Vortex, une invention dont s'est fait l'écho la presse anglo-saxonne."
"Le chômage vient de battre un nouveau record historique. Le gouvernement salue une « amélioration de la tendance », mais rien ne semble enrayer l’accroissement du chômage. Pourtant, de nombreuses études montrent que la lutte contre les dérèglements climatiques pourrait générer de nombreux emplois. Plus de 10 000 pour le seul Pays Basque, selon une étude publiée par le collectif altermondialiste Bizi ! à la veille du 1er mai. Au Royaume-Uni, syndicats et organisations écologistes s’allient pour encourager la création d’un million d’emplois dans les énergies renouvelables, les transports et la rénovation des bâtiments. Tour d’horizon des propositions."
"Pour Elon Musk, son fondateur et patron, Tesla n'a jamais été qu'un simple constructeur de voitures électriques. Mais une société technologique dont la vocation est d'innover dans le domaine de l'énergie. Jeudi 30 avril, l'entrepreneur d'origine sud-africaine a fait un nouveau pas dans cette direction, avec la présentation Tesla Energy, une gamme de batteries dites stationnaires, destinées aux habitations, aux entreprises et aux producteurs d'énergie."
"Sept mois avant la conférence sur le climat, la COP 21, l’écologie est toujours la dernière roue du carrosse gouvernemental. Des signaux qui ne manquent pas d’inquiéter s’accumulent, montrant que, contrairement à ce que veulent faire croire le président et Ségolène Royal, sa chargée de communication sur l’écologie, nous sommes loin du cercle vertueux qui nous mènerait subitement à une sorte de social-écologie apaisée.
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Pire, le nouveau dogme de la lutte contre l’écologie « punitive » de la ministre de l’Ecologie décomplexe les pollueurs, les promoteurs, les bétonneurs, les dirigeants de l’agro-business. Laisser croire que le principe pollueur-payeur est punitif, que toute fiscalité écologique est une calamité pour l’économie, est un non-sens. Rien n’a bougé dans le logiciel des socialistes. Ils n’ont toujours pas compris que le temps de la croissance infinie et de la prédation contre la nature était révolu. Le tintamarre autour de la conférence sur le climat ne peut masquer l’essentiel. Le lendemain de son échec programmé, les écologistes auront la gueule de bois. Une fois de plus, c’est l’environnement qui aura trinqué."
"C'est un véritable brûlot que vient, à son corps défendant, d'allumer l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), établissement public placé sous la tutelle des ministères de l'écologie et de la recherche. Une étude, qu'elle a commandée et pilotée, conclut qu'à l'horizon 2050, la France pourrait tirer la totalité de son électricité de ressources renouvelables, sans nucléaire. Et cela, à un coût comparable à celui de l'atome."
" Bernard Chabot, analyste expert du secteur l'énergie, publie une étude sur la production électrique nucléaire dans le monde et en compare ses perspectives d'évolutions face aux renouvelables. Comparé au boom du marché des renouvelables, le nucléaire est bien peu attractif. "
"Mediapart s'est procuré le rapport commandé par l'Ademe sur une France 100 % renouvelable en 2050 : le potentiel énergétique est colossal, et ne coûterait pas beaucoup plus cher que de maintenir le nucléaire. Mais visiblement, il dérange puisque sa publication a été repoussée. Nous le publions en intégralité pour ouvrir le débat que l'administration a voulu refermer."
"Ce devait être le clou d’un colloque organisé, les 14 et 15 avril à Paris, par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). L’établissement public, placé sous la double tutelle des ministères de l’écologie et de la recherche, devait y dévoiler un scénario « 100 % énergies renouvelables », traçant la voie vers un bouquet électrique intégralement composé de ressources « vertes » à l’horizon 2050. L’Ademe l’avait elle-même annoncé en fanfare au début de l’année : « Le point d’orgue de ce colloque est la présentation d’une étude inédite qui fournit les pistes pour une production d’électricité 100 % renouvelable. »"
"L'électricité éolienne terrestre est déja compétitive face au nucléaire et face à toutes les autres formes de production d'électricité renouvelable dans le monde. Selon une étude réalisée par l'association britannique RenewableUK, au Royaume-Uni, d'ici 2020, l'éolien pourrait être moins cher que tous les autres moyens de production électrique, y compris les nouvelles centrales à gaz à cycle combiné les plus performantes. "
"Après deux années de reflux, les investissements mondiaux dans les énergies vertes ont repris une courbe ascendante. Ils ont progressé de près de 17 % en 2014, pour atteindre 270 milliards de dollars (250 milliards d'euros). Une poussée due en grande partie à l'engagement massif de la Chine et du Japon dans le solaire, ainsi qu'au développement spectaculaire de l'éolien offshore en Europe."
"La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte a été votée en première lecture par le Sénat ce mercredi 3 mars. Mais quel sera le futur mix énergétique de la France? "
"Quelques avancées sur la rénovation des bâtiments, les transports propres ou la biomasse. Mais, surtout, un important recul sur les grands objectifs énergétiques, et en particulier sur le nucléaire. Le Sénat a adopté, mardi 3 mars, un projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte vidé de sa substance par rapport à la version votée en première lecture par les députés le 14 octobre."
" Les sénateurs UMP-UDI ont adopté mardi 3 mars une loi sur la transition énergétique profondément modifiée. L’avenir du nucléaire a une nouvelle fois pesé sur les débats. "
"Le méga projet Desertec consiste à approvisionner toute l’Europe en électricité produite par des centrales solaires au Sahara. Lancé par des grandes entreprises allemandes, le projet semble pour l’instant au point mort. La construction de plusieurs autres centrales solaires d’envergure sont cependant encore à l’ordre du jour en Afrique du Nord, en dépit des préoccupations locales. Dans cet article, Hamza Hamouchene se penche sur les conséquences géopolitiques de tels projets, et se demande dans quelle mesure, et à quelles conditions, l’énergie solaire du désert peut réellement jouer un rôle dans un avenir démocratique et durable des deux côtés de la Méditerranée."
"Benoît Praderie est président de Planète éolienne, une fédération d’associations locales de promotion de l’énergie éolienne, et chef d’entreprise dans le domaine des énergies renouvelables. Alors que ce mardi les sénateurs votent sur le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, il regrette qu’un amendement vienne doubler la distance d’implantation des éoliennes par rapport aux habitations, la faisant passer de 500 m à 1 000 m. Et il prévient : "Autant dire “au revoir” au grand raout de la conférence Paris Climat 2015.""
"François pense que l’écologie c’est réduire les émissions de CO2. Le problème majeur de la planète se trouverait donc résumé à cet effet de serre causé par ce satané gaz. Et tous les fonds (colossaux), toute l’énergie politique (très grande) vont donc se trouver concentrés dans cette unique préoccupation : réduire les émissions de gaz à effet de serre, de CO2, donc. Bien. Ecoutons ce qu’a dit le président français à Manille.
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Mais non, pendant que la planète est taillée en pièces, polluée comme jamais, l’urgence reste de payer des billets d’avions à des actrices qui lisent des textes aux Philippins pour aider François Hollande à expliquer que « lutter contre le réchauffement climatique permettra de faire plus de croissance plus de développement, plus de richesse » ? On croit rêver. Enfin, cauchemarder, plutôt."
"Pourquoi Anne Hidalgo a à la fois raison et tort quand elle dit que le monument s’éclaire à l’électricité 100% renouvelable. Et comment la ville de Paris s'est payée un coup de pub vert à peu de frais."