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Total number of Mark apologies without effect: 15 years of it
Le gouffre entre les critiques du monde politique à l’égard de Facebook et la popularité de ses services continue de grandir. Les résultats du géant des réseaux sociaux au cours du premier trimestre illustrent à nouveau l’attrait croissant de ses plateformes pour les internautes et du même coup pour les annonceurs publicitaires.
L’année 2018 sera un grand cru pour Facebook. La plateforme cumule depuis le mois de février des frasques toutes plus scandaleuses les unes que les autres. Même aux portes de 2019, il semblerait que la firme soit encore en train d’essuyer de nouvelles révélations qui pourrait bien ternir son image. Voici un petit florilège des 10 scandales qui ont émaillé l’année de Facebook en 2018.
La nouvelle année qui arrive sera t-elle synonyme d'accalmie sur le front des affaires pour Facebook ? Rien n'est moins sûr...
Facebook collecte déjà des volumes considérables de données personnelles sur ses propres services. Mais le réseau social recueillie également des données intimes sur d'autres sites, comme les profils sur des services de rencontre.
Comme nous le redoutions lundi dernier, le Parlement européen vient d’adopter un rapport proposant, au prétexte de la lutte contre le terrorisme, de déléguer la censure du Web européen à Facebook et Google.
So we thought it would be helpful to compile an alternative timeline ahead of Zuckerberg’s verbal testimony, highlighting some curious details related to the Cambridge Analytica data misuse scandal — such as why Facebook hired (and apparently still employs) the co-director of the company that built the personality quiz app that “improperly shared” so much Facebook data with the controversial company — as well as detailing some of its other major privacy missteps over the years.
From the moment the Facebook founder entered the public eye in 2003 for creating a Harvard student hot-or-not rating site, he’s been apologizing. So we collected this abbreviated history of his public mea culpas.
Une nouvelle enquête du New York Times sur le réseau social le confirme : Facebook a autorisé de grandes entreprises comme Amazon, Netflix, Microsoft ou Spotify à se servir allègrement dans les données personnelles de ses utilisateurs.
D’après le New York Times, le réseau social a offert un accès privilégié aux données personnelles de ses utilisateurs à plusieurs entreprises comme Netflix, Apple, Microsoft ou Spotify.
Au début, le rôle des plates-formes numériques était de publier les contenus transmis par les utilisateurs. Cette neutralité devenue inacceptable aux yeux du public, un filtrage systématique s’est progressivement imposé, raconte l’avocat Benoît Huet.
Le réseau social a rendu public, le 14 décembre, cette nouvelle faille d’ampleur. En vertu du RGPD, les autorités irlandaises ont ouvert une enquête.
Nous n’aurons jamais vu un règlement européen être accepté aussi rapidement par les gouvernements européens (en moins de 3 mois !), et ce malgré les inquiétudes exprimées par divers États1. Macron les a manifestement convaincu que, les élections européennes approchant, ils pourraient maintenir leur pouvoir en agitant l’inaltérable prétexte terroriste. En résulte une censure et une surveillance généralisée de l’Internet.
Facebook a bel et bien vendu les données des utilisateurs du réseau social à des tiers. C’est ce qu’affirme Damian Collins, président de la DCMSC de la Chambre des Communes britanniques avec 250 pages d’emails internes à l’appui.
Bombe à retardement pour la démocratie. Il est urgent que Facebook trouve des outils efficaces pour encadrer le marketing idéologique sur sa plateforme.
Difficile d'évoquer la mobilisation en ligne, Facebook et le mouvement des Gilets Jaunes sans convoquer en arrière-plan ce qui s'est passé dans le cadre de la campagne électorale de Trump ou du Brexit et de ce que l'on sait aujourd'hui de la manipulation de l'opinion orchestrée par Cambridge Analytica et du rôle que cela a joué (dans l'élection de Trump et dans le vote pour le Brexit donc).
Le Parlement britannique a publié hier un document de 250 pages de courriels internes entre Facebook et d'autres sociétés de haute technologie concernant l'accès aux données des utilisateurs via le système du réseau social. Les documents ont été saisis par les législateurs britanniques le mois dernier dans le cadre de l'enquête du Parlement britannique sur les infox et placé en accès libre par Damian Collins, président du comité du parlement britannique chargé d’enquêter sur le sujet.
Le journal brésilien Folha de São Paulo a révélé que des entreprises favorables au candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro ont mené des campagnes de propagande illégales, en payant des agences de marketing pour qu’elles diffusent des messages défavorables à son adversaire (Fernando Haddad, du Parti des travailleurs) sur WhatsApp. Problématique, quand on sait que l'application dispose de 120 millions d'utilisateurs dans le pays qui compte 210 millions d'habitants. Une enquête a été ouverte, et l’application a annoncé une série de mesures. Trop tard, sans doute : Jair Bolsonaro a été élu ce dimanche avec 55,13 % des voix.
Il y a deux mois, la Commission européenne a publié sa proposition de règlement « censure antiterroriste ». Nous le dénoncions, expliquant que ce projet aura pour effet de détruire l'ensemble du Web décentralisé. Depuis, nous avons rencontré les ministères français en charge du dossier : nos craintes se sont amplifiées.
La France, avec le soutien de l'Allemagne et du Parlement européen, va tout faire pour empêcher un débat démocratique sur ce texte : le gouvernement n'en parle pas dans la presse, veut forcer son adoption urgente et invoque le secret-défense pour empêcher tout débat factuel.
Pourquoi tant de secret ? Probablement parce que ce texte, écrit en collaboration avec Google et Facebook, aura pour effet de soumettre l'ensemble du Web à ces derniers, à qui l'État abandonne tout son rôle de lutte contre les contenus terroristes. La collaboration annoncée lundi par Macron entre l'État et Facebook n'en est que le prémice, aussi sournois que révélateur.
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Quand nous avons dit aux ministères que leur texte détruirait l'ensemble du Web décentralisé, ne laissant qu'une poignée de géants en maîtres, on nous a laissé comprendre que, oui, justement, c'était bien le but.
Tranquillement, nos interlocuteurs nous ont expliqué que Google-Youtube et d'autres multinationales numériques avaient convaincu le gouvernement que la radicalisation terroriste était facilitée par les petites et moyennes plateformes, et qu'il fallait donc laisser la régulation du Web aux seuls géants prétendument capables de la gérer.
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Que ce soit clair : les arguments de Google et de Facebook visent simplement à détruire leurs concurrents. De fait, ce texte vise à faire disparaître les petites et moyennes plateformes, et à sous-traiter aux géants une censure massive et automatisée.
Emmanuel Macron a annoncé lundi, lors d’un discours au Forum sur la gouvernance de l’Internet, la création d’un groupe de travail composé d’employés de Facebook et de membres issus d’autorités françaises. Une première.